Actualités BD et confinement - découvrez une sélection d'albums gratuits (Le Lombard)
Actualités BD et confinement - découvrez une sélection d'albums gratuits (Le Lombard)
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#Restezchezvous, les consignes sont claires. Mais comment s’occuper, et comment occuper vos enfants durant les prochaines semaines? En accord avec nos auteurs et nos autrices, nous sommes ravis de pouvoir vous proposer une sélection de titres à découvrir gratuitement sur notre site web.
Des tomes 1* qui vous feront découvrir l’étendue de notre catalogue patrimonial, pour les petits et les grands. Vous pouvez par ailleurs découvrir l’ensemble de notre offre numérique chez nos partenaires #izneo #ibooks #fnac #googleplay #amazon #sequencity #kobo, ainsi que chez nos autres opérateurs encore actifs.
* La sélection pourra évoluer au fur et à mesure des semaines, restez donc aux aguets vis à vis des nouveautés que nous pourrions vous proposer.
Malheureusement, nous ne sommes plus en mesure de vous fournir directement via notre site web, mais nous vous encourageons à découvrir notre offre chez nos partenaires physiques et numériques encore actifs.
créée le 28.03.2020 à 16:03, mise à jour le 28.03.2020 à 16:03.
"Le Seuil du jour" : un livre gratuit par jour
"Le Seuil du jour" : un livre gratuit par jour
Ainsi, chaque jour durant le temps du confinement, nous vous proposerons la lecture gratuite et intégrale d’un ouvrage issu des catalogues Seuil et Sous-sol : des pépites, des curiosités, des classiques, des livres à relire et à découvrir.
Cette sélection restera disponible, en ligne, tout le temps de l’opération.
[Portfolio](https://seo-maxime-guinard.fr/etudes-de-cas-seo-sea/)
[Développeur web à Angers](https://dev-maxime-guinard.fr/developpeur-web/angers/)
[À propos](https://seo-maxime-guinard.fr/a-propos/)
[Outil SERP](https://serp.dev-maxime-guinard.fr/)
créée le 11.04.2020 à 02:00, mise à jour le 15.03.2024 à 13:35.
#ResteChezToi avec un manga (Glénat)
#ResteChezToi avec un manga (Glénat)
C’est pourquoi nous avons décidé de vous mettre à disposition chaque jour un tome d'une de nos séries incontournables, en libre accès pendant 48h !
Notre opération #ResteChezToi avec un manga commence avec non pas 1 mais 5 tomes de One Piece à lire intégralement !
créée le 28.03.2020 à 16:09, mise à jour le 28.03.2020 à 16:09.
#Restezchezvous - On vous offre de la lecture gratuite ! (+ 2 nouvelles BD)
#Restezchezvous - On vous offre de la lecture gratuite ! (+ 2 nouvelles BD)
créée le 28.03.2020 à 15:43, mise à jour le 28.03.2020 à 15:43.
13 livres pour enfant gratuits (PDF)
13 livres pour enfant gratuits (PDF)
créée le 20.04.2020 à 11:24, mise à jour le 20.04.2020 à 11:24.
3156 contes, histoires, reportages et livres pour enfants
3156 contes, histoires, reportages et livres pour enfants
créée le 07.05.2020 à 17:11, mise à jour le 07.05.2020 à 15:12.
AVALLONE Sylvia
AVALLONE Sylvia
AVIS DE RECHERCHE
AVIS DE RECHERCHE
Avis de recherche
Aux commandes d’une Peugeot, un homme, Benjamin, la trentaine, cheveux foncés coupés courts, visage ovale, yeux clairs, l’air détendu, serein, heureux de cheminer vers la salle de sport, après une absence de 3 mois en raison du confinement imposé par le Gouvernement pour cause de Covid. Sa destination : la rue du Four. Il s’en approche doucement. Le bonheur est là. Il l’atteindra juste après le virage.
Un bonheur de courte durée.
Au tournant, il stoppe. Un panneau de déviation s’impose à sa vue. Impossible d’accéder à la salle de sport. « La rue est en chantier pour un mois», lui signale un passant.
Un bonheur de courte durée - un désespoir immense.
Son bonheur massacré, sa bouffée d’oxygène réduite en miettes en un instant. Benjamin peste, jure, secoue le volant, le martèle de ses poings fermés. La rage monte en lui. Il hurle : «Je rejoins la salle comment, moi ? ».
Il s’en prend à l’agent de sécurité, chargé de dévier la circulation des véhicules à moteur. Il l’insulte.
- Bande d’idiots ! Vous vous foutez du monde !
Choqué, outré, l’agent lui rétorque : «Faites comme tout le monde, demi-tour et vous accèderez au bâtiment par l’arrière, via la rue aux Briques.
Furieux, Benjamin enclenche la marche arrière et démarre en trombe, sans apercevoir le piéton engagé sur sa trajectoire.
Conscient du véhicule fou, flairant le danger, celui-ci se précipite, et, en un bond, atterrit sur le trottoir et se met à l’abri. Une grande frayeur mais pas de mal.
Surpris, Benjamin freine de toutes ses forces. Ses doigts se crispent, enserrent le volant. Sa respiration se bloque, son corps entier se tend à l’extrême.
Sous la pression, le véhicule s’arrête net ; basculant son buste de l’arrière vers l’avant. L’homme crie, vocifère, frappe le capot, le pare-brise de la voiture, mais Benjamin ne l’entend pas, ne le voit pas. Il tremble, il tremble de peur. Les souvenirs affluent à sa mémoire. En un éclair, il revit l’accident qui le priva de ses jambes, le priva d’un emploi qu’il aimait profondément, d’un métier qu’il exerçait avec passion, le priva de sa vie d’avant.
- Un policier à terre ! Ici le Commandant de la Brigade d’intervention. Envoyez une ambulance à l’intersection de la rue Lepic et de la rue Forbant.
- Elle est en route. Que s’est-il passé ?
- La manifestation a mal tourné. Un mouvement de foule, des jets de pavés, de barrières nadar nous ont obligés à nous réfugier dans la bouche de métro. Notre collègue n’a pu nous rejoindre et une voiture l’a fauché au passage, avant de prendre la fuite. Nous sommes parvenus à le soustraire à la cohue, mais il est en mauvais état. Il est inconscient
Le hurlement de la sirène l’apaise. Benjamin ouvre les yeux, aperçoit des hommes en blouse blanche, plonge à nouveau dans un semi coma.
- Nous arrivons avec un policier blessé lors d’une manifestation. L’homme mesure environ 1m80 pour approximativement 80 Kg. Il présente des blessures superficielles à la tête, mais il ne réagit plus. Hémorragie interne probable, tension artérielle et pulsations faibles. Nous le perfusons. Préparez un bloc opératoire.
- Bien reçu.
Reprenant conscience avec la réalité, Benjamin se sent coupable, coupable d’avoir insulté l’agent de sécurité, coupable de s’être emporté, et surtout et avant tout coupable et honteux d’avoir failli renverser quelqu’un. L’homme continue à tambouriner sur la vitre, Benjamin s’excuse, le supplie de l’excuser. La victime se calme enfin, lève les bras, hausse les épaules, prononce des mots que Benjamin ne saisit pas. Au bout de quelques minutes, il s’apaise et redémarre.
Rue aux Briques, 7 – Arrière du bâtiment abritant la salle de sport. Benjamin constate que l’unique place réservée aux personnes handicapé(es) est heureusement disponible. Il s’y engouffre. Coupe le moteur, inspire, expire, respire enfin. Des larmes lui montent aux yeux, ruissellent sur son visage. De ses mains, il les essuie.
L’émotion le submerge à nouveau. Il n’en peut plus. Ses larmes coulent à flots, impossible de les retenir, de les contenir. Il s’en veut.
- Cela en vaut-il la peine Bon Dieu ?
La tête entre les mains, il sait pourtant qu’il est incapable de renoncer à sa drogue. Sans elle, sa vie n’aurait plus de sens. Fréquenter la salle de sport est devenue une addiction. Y renoncer impliquerait pour lui de renoncer à vivre.
Renoncer à vivre le ramènerait à l’état végétatif dans lequel il se complaisait juste après l’accident, voici un peu plus d’une année. Grâce au témoignage de personnes ayant surmonté les obstacles les uns après les autres, il avait émergé de cet état léthargique, leur avait emboîté le pas.
Ne supportant plus la compassion, les apitoiements, la pitié de ses proches, l’alcool qu’il ingurgitait par lampées chaque jour, chaque nuit. Il s’était réveillé et s’était fixé pour objectif d’être intégré à l’équipe nationale de basket et de participer aux jeux paralympiques. Il fréquentait assidûment la salle de sport, s’y rendait 6 matinées par semaine, à raison de 4 heures par jour pour y subir un entraînement intensif. Les entraînements de basket se déroulaient les après-midis et il n’en avait manqué aucun jusqu’au confinement.
A l’instant présent, il se sent vidé de toute énergie, dénué de toute envie, privé de tout espoir. Il faut qu’il sorte de cette voiture, qu’il s’aère. Il n’a pas le choix. C’est ici et maintenant que se profile son futur.
Il ouvre la porte, sort sa voiturette, la déplie, se soulève à bout de bras et s’y laisse glisser.
Encore opprimé par ses ressentis, il respire profondément, et via la passerelle réservée aux personnes à mobilité réduite, atteint la porte d’entrée.
Dans le bâtiment, le sas d’entrée se divise en deux longs couloirs éclairés par des néons. Deux trajectoires s’offrent à lui ; la droite est fléchée en rouge à même le sol, la seconde en bleu. Aucune indication ne permet de définir la voie à suivre pour accéder à la salle de sport. D’instinct, il opte pour le couloir situé à sa gauche, arrive devant une porte dont il saisit la poignée.
Aucun bruit, aucune vie n’émergent de l’endroit. Après quelques hésitations, s’écartant légèrement, il se décide finalement à la franchir.
De prime abord, une émanation désagréable lui monte au nez. Un mélange d’odeurs poussiéreuses, humides, de relents de tabac refroidi, de friture, de champignons, de moisissures agresse ses narines. L’endroit n’a pas été fréquenté, aéré depuis longtemps déjà, aucun doute. L’obscurité y règne et l’impression qu’il en ressent est glaciale. Intrigué, Benjamin avance cependant la main le long du mur situé à sa droite, tâtonne à la recherche d’un interrupteur qu’il finit par repérer.
Un tour vers la gauche et la lumière fuse.
- Mais où ai-je atterri ? Qu’est-ce que c’est que ce foutoir ? Décidément, c’est un grand jour !, s’exclame-t-il.
Des vêtements, des chaussures, des malles, des sièges semblent avoir été abandonnés là depuis des lustres. Il se décide à en opérer l’inventaire, prenant comme point de repère un panneau blanc central, posé contre un mur noir. Cependant, à en juger par l’angle que forme le mur avec le plafond, ce rectangle blanc ne peut en être le centre. A l’évidence, la majorité des éléments sont jumelés. Mais, si l’on s’en tient à cette logique, des accessoires manquent à l’échiquier. Il en relève un tout particulièrement : un fauteuil à roulettes, revêtu d’un anorak à capuche dont il ne repère pas le double.
Tout concourt à lui embrouiller l’esprit. L’effet miroir trouble sa perception des choses. Il songe alors au jeu « Trouver les erreurs, les différences » et s’applique à les détecter.
Son expérience de policier vient à la rescousse. Il s’aventure dans le local ; l’espace s’amenuise. Témoin privilégié, il entreprend le relevé de la scène qui s’offre à lui. A voix haute, il énumère :
- Des vêtements s’amoncèlent sur des tréteaux. Des chaussures jonchent le sol, au-devant de malles ouvertes regorgeant de choses diverses.
- Cinq sièges dont : deux chaises vertes identiques, recouvertes d’une veste en fourrure - deux chaises blanches en plastique, distinctes par le fait que l’une d’elle n’a pas les quatre pieds posés au sol. Elles semblent être disposées pour une réunion présidée par le fauteuil à roulettes qui me fait face directement.
De plus en plus intrigué, Benjamin pénètre plus avant dans ce décor insolite. L’odorat se substitue à la vision. Son sens olfactif très développé détecte une nouvelle senteur. Elle émerge de l’ensemble et diminue ou s’amplifie, selon qu’il s’approche ou s’éloigne d’une malle. Curieusement, elle s’immisce dans ses narines, dans sa tête, dans son esprit ;
- Un parfum à la violette ? Un parfum à la violette !… Le parfum de… grand-mère !
Tandis qu’il se penche vers la malle, un écho le happe, lui murmure: « Fouille, fouille et tu trouveras ce que tu es venu chercher ».
Il se retourne. Personne. Il est seul, seul avec ce parfum et cet écho qui résonnent en lui. Une onde le parcourt de la tête aux pieds.
Les sens exacerbés, Benjamin perd contact avec la réalité. La tête lui tourne. Il suffoque. Le flacon ! Il doit absolument le trouver, le toucher, le respirer en inhaler jusqu’à la dernière goutte, en emplir son esprit, ses poumons, son cœur, son être tout entier.
Frénétiquement, il se met à explorer la malle, en éjecte des vêtements et une multitude d’objets disparates qui ne représentent rien pour lui.
Le parfum à la violette et l’écho s’amplifient.
- Fouille et tu trouveras ce que tu es venu chercher.
La malle est vide ! Il n’y a rien ! Je ne cherche rien ! Je ne trouve rien !, hurle-t-il.
Furieux, Benjamin entreprend de remettre le tout dans la malle lorsqu’un bruit sourd le fait sursauter. Quelque chose a roulé vers la seconde malle. Il s’en approche. S’étirant vers le bas, ses doigts rencontrent une forme sphérique qu’il ramène vers lui.
Ses yeux s’illuminent d’un regard enfantin à la vue de sa découverte. Délicatement, il pose ce trésor au centre de sa main et le caresse. Il le saisit entre les doigts et le fait tourner sur lui-même. Cette petite boîte ne pèse rien ou presque. Sa couleur a pâli avec le temps mais il peut encore en décrypter quelques inscriptions « Musica – Replica – Ritornello ».
Une boîte à musique !
Il la pose au creux de sa main gauche, en saisit la petite manivelle entre le pouce et l’index de sa main droite et l’actionne… Une mélodie qu’il reconnaît aussitôt s’en échappe. Il fredonne.
· Mi - Ré - Mi - Ré - Mi - Si - Ré- Do – La
· Do - Mi - La - Si - Mi - Sol - Si – Do
· Mi – Ré – Mi – Ré – Mi – Si – Ré – Do – La
· Do – Mi – La – Si – Mi – Do – Si –La
· ….
« Pour Elise »… Cette mélodie, il la connaît.
« Pour Elise »… Sa grand-mère, assise devant ce piano en bois brun. Ses mains fines effleurent le clavier, doucement, délicatement.
« Pour Elise »… Il l’écoute des heures entières. Il fait doux dehors ; le printemps s’annonce et, les yeux fermés, il s’imagine être le clavier sur lequel les doigts de sa grand-mère pianotent.
« Pour Elise »… L’hiver, lorsque le froid vous transperce, la mélodie se mêle à l’odeur de chocolat chaud à la cannelle qui flotte dans la maison. « Encore un peu de patience », lui dit-elle en souriant. L’attente n’est jamais bien longue. La porte s’ouvre, laissant pénétrer le vent et son grand-père, les joues rougies par le froid. Il tient dans les mains le gâteau à la pomme qu’il vient de sortir du four, situé dans l’annexe. Ainsi rassemblés, tous trois se dirigent vers la cuisine. Grand-père et lui s’assoient, tandis que grand-mère remplit de grands bols de ce nectar qu’ils adorent, coupe le gâteau, les sert, avant de les rejoindre à table.
« Pour Elise »… Parfois grand-mère l’’invite à la rejoindre sur son banc. Il pose alors les doigts sur les notes qu’elle lui indique, et, d’une petite pression, enfonce les touches blanches ou noires. La mélodie surgit de ce géant de bois, rien que pour elle et lui.
Bien qu’il n’y ait d’autre accès que la porte qu’il avait empruntée, une légère brise l’effleura. Plongé dans ses pensées, Benjamin frissonna de la tête aux pieds, pour la seconde fois.
« Pour Elise »… Lorsque sa grand-mère mourut, le géant de bois fut vendu. Elise s’étant tue, Benjamin l’avait oubliée.
- Comment ai-je pu oublier ? Tous ces souvenirs occultés ! Comment ai-je pu oublier ?
Occulter… Ce verbe résonne dans sa tête. Assurément, la clé de son énigme se trouve ici, dans cet endroit, gardien de souvenirs et d’objets hétéroclites.
« Fouille, fouille et tu trouveras ce que tu es venu chercher », se répète Benjamin.
Décontenancé, il ferme les yeux, laisse son instinct le guider, plonge la main dans la seconde malle. Un bruit de papier froissé retient son attention. Il s’en saisit. Eprouvant une certaine résistance pour l’en extraire, il lâche prise. « Je deviens fou », se dit-il.
Le parfum à la violette se renforce, embaume à nouveau son espace. La boîte à musique, tombée au sol, égrène quelques notes. La violette, la mélodie, Elise, sa grand-mère balaient toutes ses incertitudes.
Occulter… « Fouille, fouille et tu trouveras ce que tu es venu chercher ».
- Qu’ai-je donc occulté qui puisse m’apporter la solution ?
Peu à peu, les pièces du puzzle semblent se mettre en place.
Benjamin reprend confiance en lui. Il est sur la bonne piste ; il le sent. Il s’enhardit, plonge à nouveau la main dans la malle et en extirpe un livre : « Lève-toi et marche ».
- Non ! C’est une mauvaise plaisanterie !, hurle-il. Qu’ai-je fait pour que le sort s’acharne ainsi sur moi ?
Son dos, sa tête le font atrocement souffrir. Alors qu’il redresse le buste et s’étire, ses jambes sont envahies de spasmes, lui donnant l’impression que des milliers de fourmis l’assaillent des orteils à la taille.
- C’est impossible ! C’est un cauchemar que je suis en train d’endurer !
Cependant…
Occulter… « Fouille, fouille et tu trouveras ce que tu es venu chercher », lui dicte son esprit.
Benjamin se sent misérable, regarde le livre, le feuillette et lit : « Non, je ne suis pas, je ne serai pas une infirme ordinaire, que mon orgueil bouleverse mes défaillances ! ».
Complètement désemparé, Benjamin n’éprouve qu’une envie : quitter cet endroit maudit. Maladroitement, il pivote son fauteuil vers la droite, en saisit nerveusement les roues, les fait tourner, tourner… avant de les bloquer brusquement
« Fouille, fouille et tu trouveras ce que tu es venu chercher ».
Benjamin sait. Il se souvient…
Il se souvient des dernières paroles prononcées par le médecin qui l’a suivi en revalidation : « Vous pourriez remarcher mais ça demandera du temps et une énorme volonté ».
- « Vous pourriez remarcher mais ça demandera du temps et une énorme volonté », se répète Benjamin. Bon sang ! Comment ai-je pu oublier ?
Son destin l’a conduit jusqu’ici pour une raison bien précise : y trouver ce qu’il est venu y chercher.
La vie reprend sa place dans sa tête, dans son corps. Il est calme, serein, heureux en cet instant magique. il inspire profondément, pose les mains sur les roues de son siège, les active, et, lentement, rejoint l’entrée du sanctuaire.
Arrivé à hauteur du fauteuil à roulettes, il s’arrête, pose une main dessus, tandis que l’autre s’attarde sur sa chaise. Il murmure : « Vous serez bientôt réunis, je vous en fais la promesse ».
Le cœur rempli d’espoir, il s’en éloigne sans regret, jette un dernier regard par-dessus son épaule, avance la main vers l’interrupteur situé à sa gauche et, d’un clic, la lumière s’éteint, replongeant dans le noir ces objets surannés.
Benjamin referme la porte, s’aventure sur le chemin emprunté en sens inverse quelques heures plus tôt. Au loin, il aperçoit un rayon de soleil. « La vie est belle et elle m’attend», se dit-il.
Viviane Franqué
Abel Barbara
Abel Barbara
Abécassis Eliette
Abécassis Eliette
Activités Père Castor
Activités Père Castor
créée le 22.04.2020 à 12:35, mise à jour le 22.04.2020 à 12:35.
Activités manuelles, bricolages
Activités manuelles, bricolages
créée le 10.04.2020 à 19:46, mise à jour le 10.04.2020 à 19:46.
Activités téléchargeables sur le site de Chris Haughton
Activités téléchargeables sur le site de Chris Haughton
créée le 23.03.2020 à 11:28, mise à jour le 23.03.2020 à 10:29.
Anne
Anne
Arielle
Atelier d'écriture du confinement 1
Atelier d'écriture du confinement 1
créée le 29.03.2020 à 14:19, mise à jour le 29.03.2020 à 14:19.
Au départ du roman de l'auteure, la traductrice est parvenue à nous offir un très beau roman sur les relations humaines et sur la volonté de protéger les siens. Le rythme est soutenu par la couverture de l'enquête policière. A recommander.
A recommander.
créée le 05.04.2020 à 15:16, mise à jour le 05.04.2020 à 15:16.
Aurélie
Avec des si et des peut-être
Avec des si et des peut-être
Prof de français au lycée de Savannah (-sur-Seine), Maxine vit en colocation avec Claudia (et ses crèmes au jus d’herbe fermenté), elle aime Flaubert (ses élèves, Stromae), courir avec ses deux meilleures amies (trois cents mètres) et aller chez le dentiste (sa sœur). Maxine croit aux signes et aux messages de l’Univers. Pourtant elle ne peut s’empêcher de se demander :
« Et si j’étais allée ici plutôt que là, si j’avais fait ceci au lieu de cela, ma vie serait-elle chamboulée ? »
En bonne prof de français, Maxine aime le conditionnel…
Mais à trop réfléchir Avec des si et des peut-être, ne risque-t-on pas d’oublier de vivre au présent ?
Et si la vie décidait de lui réserver un drôle de tour ?
Les commentaires reçus pour cet ouvrage
créée le 04.04.2020 à 09:10, mise à jour le 04.04.2020 à 09:10.
Bandes dessinées Dupuis à lire en ligne
Bandes dessinées Dupuis à lire en ligne
[Portfolio](https://seo-maxime-guinard.fr/etudes-de-cas-seo-sea/)
[Développeur web à Angers](https://dev-maxime-guinard.fr/developpeur-web/angers/)
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créée le 28.03.2020 à 17:01, mise à jour le 15.03.2024 à 13:35.
Berest Claire
Bibliothèque numérique de littérature de jeunesse libre
Bibliothèque numérique de littérature de jeunesse libre
Ce site met à votre disposition 1 000 livres qui sont élevés dans le domaine public ou proposés sous licence libre. Vous avez donc le droit de les lire, de les copier, de les redistribuer, de les modifier librement.
créée le 10.04.2020 à 23:32, mise à jour le 10.04.2020 à 23:32.
Bluebird
Bluebird
Dans une longue lettre adressée à l’enfant à naître, la toute jeune femme exprime avec une rare justesse ses peurs, ses rêves et sa fragilité au long de ce cheminement incertain.
Les commentaires reçus pour cet ouvrage
Bluebird, l'histoire d'une enfant qui porte son enfant. Dans cette longue lettre, Juliette se penche sur l'amour et les choix à faire pour toute une vie. C'est beau, c'est doux, c'est juste... Pour ma part, c'est un coup de cœur !
Dans cette longue lettre, Juliette se penche sur l'amour et les choix à faire pour toute une vie.
C'est beau, c'est doux, c'est juste... Pour ma part, c'est un coup de cœur !
créée le 24.04.2020 à 08:31, mise à jour le 24.04.2020 à 08:31.
Bohler Sébastien
Bohler Sébastien
créée le 01.04.2020 à 13:59, mise à jour le 01.04.2020 à 13:59.
Boukili, une diversité de livres illustrés gratuits à découvrir à partir de 4 ans
Boukili, une diversité de livres illustrés gratuits à découvrir à partir de 4 ans
créée le 20.04.2020 à 11:05, mise à jour le 20.04.2020 à 11:05.
Bouraoui Nina
Bouraoui Nina
Brillant comme une larme
Brillant comme une larme
Les commentaires reçus pour cet ouvrage
créée le 04.05.2020 à 10:01, mise à jour le 04.05.2020 à 10:01.
COULON Cécile
COULON Cécile
Carène Ponte
Carène Ponte
Ce roman policier m'a permis de pénétrer au cœur d'une cellule familiale japonaise, l'auteur observe scrupuleusement les rapports entre les membres d'une famille (relations entre mari et épouse, entre les différentes générations, les frères et sœurs, ...) Je l'ai trouvé d'une grande finesse psychologique et d'une écriture pleine de délicatesse.
Je l'ai trouvé d'une grande finesse psychologique et d'une écriture pleine de délicatesse.
créée le 02.04.2020 à 10:09, mise à jour le 02.04.2020 à 10:09.
Chanson "Le confinement" (sur l'air de " Ce rêve bleu")
Chanson "Le confinement" (sur l'air de " Ce rêve bleu")
Dans notre grande maison,
On a créé une chanson,
Pour raconter les occupations,
D'Lucie, Chloé, Marion.
On n'sennuie pas souvent,
Grâce à note petite maman.
On rit, on pense, on chante en rêvant
Et c'est amusant!
Le confinement, c'est pas marrant, mais plus prudent.
C'est pas si embêtant
Ensemble on passe beaucoup de temps, de moments.
Le confinement, c'est pas marrant pour les amis
Et toute la famille, on pense à vous on vous envoie plein
de bisous chez vous...
Maintenant mon papa,
Toi qui n'es pas beaucoup là.
Tu travailles, tu dépannes, au service de tous tes clients...
Pourtant quand tu es là,
Tu travailles avec moi,
J'adore aussi quand tu joues, tu ris, tu t'occupes de nous...
Le confinement, c'est pas marrant, mais plus prudent.
C'est pas si embêtant
Ensemble on passe beaucoup de temps, de moments.
Le confinement, c'est pas marrant pour les amis
Et toute la famille, on pense à vous on vous envoie plein
de bisous chez vous...
Chanté par Lucie et Marion.
créée le 14.04.2020 à 12:55, mise à jour le 14.04.2020 à 12:55.
Chaîne Vimeo de Chloé Germentier
Chaîne Vimeo de Chloé Germentier
créée le 02.04.2020 à 08:59, mise à jour le 02.04.2020 à 08:59.
Coben Harlan
Coben Harlan
Confinement : le plan éditorial tout numérique, utile et solidaire de Milan presse
Confinement : le plan éditorial tout numérique, utile et solidaire de Milan presse
Milan Presse mobilise ses équipes et son savoir-faire d’éditeur jeunesse pour aider les familles et les enseignants avec un écosystème numérique complet. De la lecture et des activités régulières !
créée le 14.04.2020 à 14:08, mise à jour le 14.04.2020 à 14:08.
Céline
Damas Geneviève
Damas Geneviève
Dans la forêt
Dans la forêt
Considéré depuis sa sortie comme un véritable choc littéraire aux Etats-Unis, Dans la forêt, roman sensuel et puissant, met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.
.
Edité en 1996, ce roman de Jean Hegland offre un texte magnifique alliant moments intenses et répits. Ce récit est terriblement actuel.
.
💬« Il m’a raconté comment la grippe était survenue et m’a parlé du choc et de la colère et de la terreur des gens quand ils se sont rendu compte qu’il n’y avait personne ni rien pour les soigner. Il m’a décrit la peur de la contagion qui s’était emparée de la ville, comment les gens avaient arrêté de se serrer la main et de partager un repas, comment ils se cachaient chez eux et pourtant mouraient, ils allaient bien, et la semaine d’après, ils étaient morts »
.
C’est l’histoire de Nell et Eva. Elles sont sœurs et laissées à elles-mêmes au cœur de la forêt. Leurs parents sont décédés et le monde tel qu’elles l’ont toujours connu est révolu. Au fil du temps, des saisons, de la peur, des dangers et au rythme de la forêt, les 2 adolescentes vont grandir, survivre, se disputer, s’aimer et évoluer.
.
Jean Hegland nous propose une dystopie ultra-réaliste dont le message est évident : devons-nous nous accrocher coûte que coûte au monde tel que nous le connaissons ou chercher à construire l’avenir autrement, plus respectueusement, plus intimement avec la nature ?
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A lire sans tarder !
Les commentaires reçus pour cet ouvrage
Darrieussecq Marie
Darrieussecq Marie
DeChamplain Virginie
DeChamplain Virginie
créée le 08.06.2020 à 15:51, mise à jour le 08.06.2020 à 15:51.
Des podcasts pour enfants, la nouvelle histoire du soir
Des podcasts pour enfants, la nouvelle histoire du soir
Mais un podcast, qu'est-ce donc ?
créée le 14.04.2020 à 16:40, mise à jour le 14.04.2020 à 14:49.
Didier jeunesse (Chaîne You Tube)
Didier jeunesse (Chaîne You Tube)
Vous pouvez y trouver des lectures, des musiques et des comptines/
créée le 23.03.2020 à 11:49, mise à jour le 23.03.2020 à 11:49.
Donoghe, Emma
Donoghe, Emma
Duelle
Duelle
"Devine qui est là ?" frappe à sa porte, son destin bascule.
C'est pour une émission de télé-réalité qui se propose de réunir ceux que la vie a séparés. Comprenant que quelqu'un cherche à la retrouver, Lucy n'a aucun doute : il s'agit de sa mère biologique. Elle a quinze jours pour se préparer à cette rencontre. Quinze jours d'excitation, d'angoisse et d'appréhension. Mais au fil du temps, la jeune femme n'est plus sûre de rien… Et s'il s'agissait de quelqu'un d'autre ? La rencontre aura bien lieu, surprenante, inattendue, qui fera éclater un bouleversant secret, conduisant Lucy aux confins de l'enfer, là où le rêve devient cauchemar.
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Dumont christiane
Dumont christiane
créée le 19.04.2020 à 10:43, mise à jour le 19.04.2020 à 10:43.
Editions Dupuis : Lundi énergie ! Lecture gratuite (BD et autres), jeux concours, conseil de lecture...
Editions Dupuis : Lundi énergie ! Lecture gratuite (BD et autres), jeux concours, conseil de lecture...
Et on commence aujourd'hui avec 3 bandes dessinées à lire gratuitement en ligne !
créée le 09.04.2020 à 20:05, mise à jour le 09.04.2020 à 19:13.
Eliott
Eliott
Ernest et Celestine par Daniel Pennac
Ernest et Celestine par Daniel Pennac
créée le 29.03.2020 à 06:08, mise à jour le 29.03.2020 à 06:08.
Et les vivants autour
Et les vivants autour
Comme s'ils n'avaient plus le droit de vivre pour de vrai tant qu'elle était morte pour de faux.
Cela fait quatre ans que la vie de la famille Mercier est en suspens. Quatre ans que l'existence de chacun ne tourne plus qu'autour du corps de Jeanne, vingt-neuf ans. Un corps allongé sur un lit d'hôpital, qui ne donne aucun signe de vie, mais qui est néanmoins bien vivant. Les médecins appellent cela un coma, un état d'éveil non répondant et préconisent, depuis plusieurs mois déjà, l'arrêt des soins. C'est pourquoi, lorsque le professeur Goossens convoque les parents et l'époux de Jeanne pour un entretien, tous redoutent ce qu'ils vont entendre. Ils sont pourtant bien loin d'imaginer ce qui les attend. L'impensable est arrivé. Le dilemme auquel ils sont confrontés est totalement insensé et la famille de Jeanne, en apparence si soudée, commence à se déchirer autour du corps de la jeune femme...
Les thématiques liées du coma et de l'euthanasie sont abordées dans le livre et nous questionnent. La famille de Jeanne, plongée dans le coma depuis 4 ans, se retrouve face à un choix cornélien. Nous assistons alors à une montée en puissance des tensions. Les secrets rejaillissent et malmènent les proches de la jeune femme.
Barbara Abel parvient une fois de plus à viser juste, à nous prendre aux tripes avec un immense talent.
Les commentaires reçus pour cet ouvrage
créée le 30.04.2020 à 09:38, mise à jour le 30.04.2020 à 08:05.
Etre ici est une splendeur: vie de Paula M.Becker
Etre ici est une splendeur: vie de Paula M.Becker
Une jeune femme très moderne, peut-être bien trop pour son temps, se lance à la recherche du bonheur au travers une quête initiatique très intime.
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créée le 04.05.2020 à 09:53, mise à jour le 04.05.2020 à 09:53.
Eveil à la lecture : 0 à 12 mois
Eveil à la lecture : 0 à 12 mois
Les bénéfices du premier contact avec un livre
Comment lire un livre à bébé
Quel type de livre choisir?
Comment développer son intérêt pour la lecture?
créée le 05.05.2020 à 14:59, mise à jour le 05.05.2020 à 14:59.
Fleur de cadavre
Fleur de cadavre
Ces mots concluent les lettres qu'Héloïse Kardan, journaliste à Copenhague, reçoit régulièrement depuis quelque temps. Postées de France, elles sont signées d'une certaine Anna Kiel.
Héloïse n'a aucun lien avec cette femme. Pourquoi celle-ci s'obstine-t-elle à lui écrire ? Que cherche-t-elle à lui dire ?
Trois ans plus tôt, Anna Kiel a égorgé un avocat de 37 ans. En cherchant à comprendre le mobile de ce meurtre. Héloïse rouvre sans le savoir une page d'un passé qu'elle croyait définitivement tournée.
Les personnages sont attachants.
Ce qui m'a beaucoup plu ici, c'est qu'on passe très peu de temps sur le crime lui-même, on se concentre sur le mobile, sur l'aspect psychologique d'Anna (avec qui j'ai été en empathie, malgré les faits...)
Le final est percutant !
J'ajoute que ce roman offre de belles descriptions de Copenhague.
Les commentaires reçus pour cet ouvrage
Focalisation : faire parler un élément naturel. La vague.
Focalisation : faire parler un élément naturel. La vague.
J'exerce le métier de vague.
Parfois douce, je fouette les jambes des bambins qui s'amusent à sauter par-dessus ma crête blanchâtre.
Je ramène sur le rivage des coquillages, des bouts de bois flottés qui font le bonheur de quelques promeneurs.
Les jouvencelles en quête de sensations me confient leurs corps que je caresse avec plaisir.
Mais ne vous méprenez pas, mon caractère est lunatique et en quelques heures, je déferle sans crier gare sur des plages jusqu'ici paisibles.
Combien de jeunes confiants, s'amusant de mes assauts ont péri noyés à quelques mètres de leurs parents ?
Les surfeurs me recherchent afin d'éprouver des sensations de liberté.
Ma force est immense et ma persévérance sans fin.
Je creuse des grottes, ronge les falaises, détruis les maisons que les hommes pensaient avoir construites en toute sécurité.
Les marins me craignent car mes vagues scélérates sont capables d'endommager leurs navires.
J'engendre des tsunamis, des raz-de-marée et la désolation des habitants des zones côtières.
Et tout à coup, enfin repue, je m'éloigne doucement en me promettant de revenir en compagnie de mon ami le vent lécher à nouveau les côtes de mes rides moussues.
créée le 08.09.2022 à 21:27, mise à jour le 08.09.2022 à 21:27.
Franck Aupeix - La chanson " De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête
Franck Aupeix - La chanson " De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête
créée le 30.03.2020 à 17:06, mise à jour le 30.03.2020 à 17:06.
Geneviève Damas
Geneviève Damas
Glénat : #ResteChezToi avec un manga
Glénat : #ResteChezToi avec un manga
C’est pourquoi nous avons décidé de vous mettre à disposition chaque jour un tome d'une de nos séries incontournables, en libre accès pendant 48h !
Notre opération #ResteChezToi avec un manga commence avec non pas 1 mais 5 tomes de One Piece à lire intégralement !
créée le 09.04.2020 à 18:10, mise à jour le 09.04.2020 à 18:10.
Grimaldi Virginie
Grimaldi Virginie
Guillaume
Guille est un petit garçon particulier, solitaire, précoce et sensible qui voue une admiration sans borne à Mary Poppins. Sa mère est à Dubai pour le travail, Guille vit donc seul avec un père taciturne et il vient tout juste de changer d'école. En apparence, tout semble normal et pourtant, rapidement, une institutrice s'inquiète pour Guille qu'elle trouve singulier. Quel mystère se cache derrière son sourire ? . Un livre aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur. La couverture est magnifique et onirique, pleine de poésie. A elle seule, elle a su me convaincre ! L' histoire est bouleversante, tendre et d'une grande sensibilité sans pour autant verser dans la mièvrerie. L' écriture est simple mais belle et efficace. Un roman choral sur l'innocence de l'enfance et le poids des secrets. Un petit bonbon à déguster sans tarder !
Un livre aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur.
La couverture est magnifique et onirique, pleine de poésie. A elle seule, elle a su me convaincre ! L' histoire est bouleversante, tendre et d'une grande sensibilité sans pour autant verser dans la mièvrerie. L' écriture est simple mais belle et efficace. Un roman choral sur l'innocence de l'enfance et le poids des secrets. Un petit bonbon à déguster sans tarder !
créée le 11.05.2020 à 11:40, mise à jour le 11.05.2020 à 11:40.
Guille est un petit garçon particulier, solitaire, précoce et sensible qui voue une admiration sans borne à Mary Poppins. Sa mère est à Dubai pour le travail, Guille vit donc seul avec un père taciturne et il vient tout juste de changer d'école. En apparence, tout semble normal et pourtant, rapidement, une institutrice s'inquiète pour Guille qu'elle trouve singulier. Quel mystère se cache derrière son sourire ? . Un livre aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur. La couverture est magnifique et onirique, pleine de poésie. A elle seule, elle a su me convaincre ! L' histoire est bouleversante, tendre et d'une grande sensibilité sans pour autant verser dans la mièvrerie. L' écriture est simple mais belle et efficace. Un roman choral sur l'innocence de l'enfance et le poids des secrets. Un petit bonbon à déguster sans tarder !
Un livre aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur.
La couverture est magnifique et onirique, pleine de poésie. A elle seule, elle a su me convaincre ! L' histoire est bouleversante, tendre et d'une grande sensibilité sans pour autant verser dans la mièvrerie. L' écriture est simple mais belle et efficace. Un roman choral sur l'innocence de l'enfance et le poids des secrets. Un petit bonbon à déguster sans tarder !
créée le 11.05.2020 à 11:40, mise à jour le 11.05.2020 à 11:40.
HANCOCK Anne Mette
HANCOCK Anne Mette
Hegland Jean
Hegland Jean
Higashino Keigo
Higashino Keigo
créée le 02.04.2020 à 08:02, mise à jour le 02.04.2020 à 08:02.
Horiac Gilles
Horiac Gilles
I am I am I am
I am I am I am
Il y a ce cou, qui a manqué être étranglé par un violeur en Écosse.
Il y a ces poumons, qui ont cessé leur œuvre quelques instants dans l'eau glacée.
Il y a ce ventre, meurtri par les traumatismes de l'accouchement...
Dix-sept instants.
Dix-sept petites morts.
Dix-sept résurrections.
Je suis, je suis, je suis.
I am, I am, I am.
.
17 récits autobiographiques,
17 instants où l'auteur a frôlé la mort de près ou de loin.
.
💬"J'aurais aimé savoir que les choses qu'on ne contrôle pas dans la vie sont en général plus importantes, plus formatrices, à long terme que celles qui se passent comme prévu"
.
Maggie O'Farrell relate de façon très originale 17 expériences de vie, 17 moments où la mort à bien failli la happer.
Des chapitres tantôt courts tantôt longs, plus ou moins intenses, émouvants, vibrants. Maggie O'Farrell se fait l'écho de la voix de nombreuses femmes dans leurs souffrances, leurs peurs, leur solitude, leurs manques et leur féminité.
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❤️Ce texte est à découvrir, c'est un véritable hymne à la vie, à la fureur de vivre.
.
Je remercie la libraire Chantelivre pour ce doux conseil.
.
💬"Le problème n'était pas que je tenais à la vie, mais plutôt que j'étais animée par une soif insatiable de connaître tout ce qu'elle a à offrir"
.
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créée le 06.06.2020 à 21:29, mise à jour le 06.06.2020 à 21:29.
Il fait bleu sous les tombes
Il fait bleu sous les tombes
Jusqu’il y a peu, Alexis était vivant. A présent, il ne sait plus. Il perçoit encore la vie alentour, le bruissement des feuilles, le pas des visiteurs, et celui, sautillant, de sa petite sœur qui vient le visiter en cachette.
Il se sent plutôt bien, mais que fait-il là ? Il ne sait plus. Ses proches n’y comprennent rien non plus. Quel est le mystère d’Alexis ? Qu’a-t-il voulu cacher à en mourir ?
Caroline Valentiny explore le clair-obscur de l’existence dans un premier roman d’une subtilité et d’une douceur impressionnantes.
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créée le 05.04.2020 à 13:16, mise à jour le 05.04.2020 à 13:16.
Il n'y a plus de vieillesse !
Il n'y a plus de vieillesse !
Car, comme le fait remarquer Georges : « Mai 68, c’était déjà nous ! »
Les Lilas Blancs, une maison de retraite. C’est là qu’Alain, Béatrice, Bernadette et Georges se rencontrent, et commencent véritablement leur vie. A 70 ans.
Neutraliser un jeune délinquant dans les rues de Mons, inviter la reine Mathilde à signer une pétition à vocation humanitaire, entreprendre un raid clandestin pour sauver un site naturel, emmener des SDF dans un restaurant étoilé, enregistrer une chanson qui deviendra un tube mondial, démonter une émission télévisée truquée, organiser un mariage gay dans le parc de la résidence, … nos quatre héros n’ont plus une minute à perdre !
Il est bien fini, le temps où l’on infantilisait « les vieux » pour mieux les soumettre.
Gilles Horiac jette dans ce roman un œil drôle, tendre et optimiste sur la nouvelle génération des seniors.
- 📖 Il n'y a pas d'âge pour exister !
💬"Être un adulte ou un enfant
Sénior ou bien adolescent
Quelle importance ?"
A 70 ans, Alain, Béatrice, Bernadette et Georges se rencontrent et vivent des aventures rocambolesques tantôt drôles tantôt touchantes. Les personnages de Gilles Horiac remplissent parfaitement leur mission en interpellant la vision de notre société sur la personne âgée.
Une ode magnifique à la vieillesse, empreinte d'optimisme et... de rebellion !
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créée le 09.04.2020 à 07:59, mise à jour le 09.04.2020 à 07:59.
Incipit : Ma mère n'a pas d'amis.(Régine Vandamme)
Incipit : Ma mère n'a pas d'amis.(Régine Vandamme)
Ma mère n'a pas d'amis.
Pas d'amies non plus d'ailleurs.
Elle vit à la campagne, isolée, un peu sauvage.
Vous pensez qu'elle s'ennuie ?
Pas du tout. La plupart du temps, elle est dehors entourée de sa volaille, gourmandant les unes trop voraces, houspillant les autres trop tapageuses, réprimandant celles-là trop agressives.
"Vas par-là toi."
"Silence mauvais sujet."
"Du balai, la vilaine."
Le soir elle s'évertue à rentrer sa basse-cour dans un nuage de plumes et de poussière.
Les poules sont les plus récalcitrantes à rejoindre leur enclos.
Les canards, dociles, se suivent à la queue leu leu cancanant leur désapprobation.
Quant aux oies, belliqueuses, elles sifflent en signe de protestation mais finissent par rentrer.
Alors, satisfaite, ma mère rejoint la maison et termine sa soirée seule au coin du feu.
Comme je vous disais, ma mère n'a pas d'amis.
créée le 08.09.2022 à 20:52, mise à jour le 08.09.2022 à 20:52.
Indridason Arnaldur
Indridason Arnaldur
Information sur les générateurs de brouillard anti cambriolage
Information sur les générateurs de brouillard anti cambriolage
créée le 07.04.2024 à 12:17, mise à jour le 07.04.2024 à 12:17.
Informations sur la créatine
Informations sur la créatine
créée le 16.02.2024 à 14:04, mise à jour le 16.02.2024 à 14:04.
Intéressant, il faudra que je le lise celui-là !
créée le 31.03.2020 à 12:27, mise à jour le 31.03.2020 à 12:27.
J'avais adoré "Rosa candida" du même auteur...Merci pour le conseil de ce livre, ce fut une belle découverte, la littérature islandaise possède quelques pépites !
créée le 28.05.2020 à 15:05, mise à jour le 31.08.2020 à 09:36.
Janelle
Jessica
Jestin Victor
Jestin Victor
Julie
Kawczak Paul
Kawczak Paul
L'expo idéale par Hervé Tullet
L'expo idéale par Hervé Tullet
créée le 24.03.2020 à 15:28, mise à jour le 24.03.2020 à 15:28.
L'intégrale du loup en écoute gratuite
L'intégrale du loup en écoute gratuite
Notez que Spotify et Deezer sont des applications gratuites qui existent aussi au format web. Vous pourrez donc écouter ces histoires partout !
créée le 07.04.2020 à 06:18, mise à jour le 07.04.2020 à 06:18.
LA RENCONTRE
LA RENCONTRE
LA RENCONTRE
Un géant est tombé. Sous le choc, la dune s’est effondrée et l’animal en dessine un nouveau contour Après un ultime combat, la créature s’est couchée sur le flanc. Sa tête, légèrement relevée, a touché le sol là où la terre et le sable se confondent. Sa peau, sa chair ont disparu depuis longtemps déjà. Ne subsiste qu’une colonne vertébrale d’où émergent de petites excroissances semblables à des pyramides. Les pattes gigantesques, repliées sous le corps immense, témoignent du terrible drame qui s’est déroulé là, il y a des millénaires. Des êtres-branches squelettiques s’en repaissent, tandis que d’autres veillent sur la dépouille de l’ancêtre. L’adversaire devait être féroce et bien plus grand encore que ce géant que vient d’esquisser Paul.
Une scène qui le hante chaque nuit. Pour l’extraire de sa tête, il s’est résigné à la reproduire sur ce mur, s’est défendu d’y apposer d’autres teintes que celles du désespoir.
Ses pinceaux se sont activés plus vite que ses mains. Pantin désarticulé, parcouru de soubresauts, son corps s’est agité dans tous les sens. Au bout d’une heure à peine, il était épuisé.
Paul, la trentaine, visage et lunettes carrés, front dégarni, cheveux courts et foncés, dénudé jusqu’à la ceinture, porte une cigarette à la bouche, et tient, dans sa main gauche, un briquet allumé.
Aucune ride, aucun sillon ne creuse son visage. Aucune émotion n’y transparait. Il est de ceux qu’on l’on évite par peur ou par mépris, tant leur aspect, leur allure, leur dégaine dérangent, mettent mal à l’aise. Est-il chercheur, savant, un être enfermé dans sa bulle, un ange déchu ou encore… un dangereux psychopathe ? Je l’ignore. Seul le regard perçant et dur témoigne d’une vie chez cet homme. Il se délecte de son œuvre, de ce paysage ravagé.
- Il me suffirait d’y mettre le feu pour lui redonner vie, se dit-il.
Le feu, il l’aime. Il s’imagine enflammer l’œuvre et y voir apparaître un attelage de 4 chevaux s’emballant pour lui échapper, pour fuir ce ciel laiteux, ce sol ocre et verdâtre. Dans leur course effrénée, les montures se sont débarrassées de leur charretier, de leur maître. Elles ne maîtrisent plus rien. Elles sont à sa merci.
Un claquement de pieds… Paul sursaute.
Une fillette, vêtue de rose, de hauts bas blancs, de chaussures noires, attire son attention. Elle porte au bras un petit sac à main. « L’innocence à l’état pur », se dit-il, le sourire aux lèvres. Des rayons de soleil se reflètent dans ses yeux, en durcissent l’éclat. Elle lui tourne le dos mais elle est proche de lui, si proche qu’il l'atteindrait juste en bougeant la main.
« Une enfant de 7 ou 8 ans. A peine plus âgée que moi lorsque je fus « livré » aux soldats ».
- Prenez mon fils ! S’il vous plait, prenez mon fils !
- Plus de place, madame, plus de place.
Dans un vacarme assourdissant, Paul est propulsé dans les airs. Sa mère l’a jeté dans les bras d’un homme en uniforme, avant de prendre la fuite. Déconcerté, le militaire n’a d’autre choix que de l’asseoir dans le camion, au milieu d’autres gamins. Ils sont des dizaines à avoir été confiés par leurs parents aux mains d’inconnus et, tous, hurlent, pleurent bruyamment.
Une sirène retentit.
- Démarre, démarre, ça va bombarder.
Le camion roule vite, zigzague entre les tirs de roquettes. La bâche arrière est levée, imprimant dans la mémoire des petits la vision de maisons détruites, de villages dévastés, de rues grouillant d’adultes courant dans tous les sens pour se mettre à l’abri.
Un long et pénible périple commence pour eux, pour lui. Loin de chez eux, loin de chez lui.
Le voyage en avion se déroule sans encombre. Ils atterrissent sur un sol étranger. Les yeux hagards, écarquillés, apeurés, on les aligne. Les filles à gauche, les garçons à droite. En files indiennes, ils rejoignent des dortoirs où un lit leur est affecté. On les mène à la douche. On leur ôte leurs vêtements. On leur en donne d’autres, parfois trop courts, parfois trop grands.
Impossible de dormir, les nuits sont longues, entrecoupées par les pleurs des enfants réclamant leur papa, leur maman.
Chaque jour, le destin favorise cependant d’heureuses retrouvailles. Après Manuel, Isabella, et tant d’autres, c’est aujourd’hui LE grand jour pour Carlo, son ami. Il est blotti, là, sous ses yeux, dans les bras de ses parents.
Paul ne reverra jamais les siens. Pas de grand jour pour lui. Balloté de famille d’accueil en famille d’accueil, il grandit solitaire, sans attaches, sans espoirs ; l’attente les a balayés.
Parvenu à l’âge adulte, ayant hérité de son père un don pour la peinture, il se met tout d’abord à dessiner et puis à peindre.
L’absence de sa mère garde béante une plaie dans son cœur. Par peur de l’oublier, il se la remémore encore et encore. Son visage s’est dilué dans sa mémoire. Il s’est évaporé. Il l’ébauche sous les traits d’une nymphe, émergeant d’un mur recouvert de lierre. Cette fée, sa fée a le pouvoir de lire dans le cœur des êtres, d’en détecter non seulement les côtés obscurs mais également le bien qui s’y cache. La femme-lierre se fond dans un mur feuillu, n’est visible que pour lui. Elle n’appartient qu’à lui.
Ses tableaux lui rapportent à peine de quoi subsister.
Crève-la-faim, il ne peint cependant pas que pour vivre, ne dessine pas que pour survivre. Ses œuvres l’exorcisent, donnent un sens à sa vie, lui rappellent qui il est et d’où il vient, lui gardent la mémoire de ce qu’il a perdu, de ce dont il a manqué. Elles sont lui jusqu’au plus profond de son être, lui confèrent une identité.
Un jour, une dame gloussa : « La douleur dans vos œuvres est si … réelle. C’est sublime ! « M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E » ! Je la veux. Je vous la prends ».
La douleur, SA douleur… sublime ? Magnifique ? Paul eut un haut-le-cœur. L’acquéreuse potentielle ne comprit pas ce qui lui arrivait. Furieux, fou de rage et de désespoir, Paul détruisit la toile en y mettant le feu.
- Bonjour, dit Paul.
La petite fille ne bouge pas. Durant un long moment, Paul l’observe, remarque qu’elle est fascinée par une libellule noire au corps rouge, posée en oblique sur une tige de roseau. L’animal dévore une guêpe. Absorbée par la scène, elle ignore l’homme qui se tient si près d’elle.
L’avenue du Port est vide en ce matin de printemps, vide à l’exception de Paul, de la gamine et d’un ivrogne allongé sur un transat à rayures. Sept transats identiques, disposés côte à côte sur l’autre versant de la rue. Paul les passe en revue chaque soir : un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept. Le compte y est. Le troisième est présentement occupé par un homme. Un homme ? Non. Une épave.
Insomniaque, toutes les nuits, Paul erre sur la plage, arpente la cité. Cette nuit, apercevant une forme humaine titubant et grelottant, il s’en était approché, avait tout de suite repéré les effluves d’alcool. Se dénudant jusqu’à la taille, il avait allongé le misérable sur le siège central, l’avait recouvert de sa chemise, de son pull et de sa veste, se retrouvant, lui, à moitié nu.
- Bonjour », dit Paul.
La fillette ne réagit pas.
- Bonjour, répète-t-il.
Elle daigne enfin tourner la tête vers lui, lui sourit.
- Tu as vu ? La bête a mangé la bestiole. Elle avait très faim. Elle n’a rien laissé.
- Oui, elle devait être affamée. Comment t appelles-tu ?
- Alice. Et toi ?
- Paul.
- Pourquoi tu es tout nu ?
A son tour, Paul ne répond pas. Il lui prend la main. Elle est chaude. Sa chaleur active le sang dans ses veines. Il est vivant !
- Aimerais-tu voir un château ?, lui demande-t-il.
- Un château ? Où ça ?
- Regarde là bas. Tu vois ces murs ? Si nous les franchissons, tu découvriras des trésors et tous tes vœux se réaliseront.
Des étoiles scintillent dans les yeux d’Alice. « Le premier qui arrive a gagné », s’écrie-t-elle tout en s’élançant pour prendre de l’avance.
Ces paroles enfantines atteignent Paul en plein cœur, déclenchent en lui une envie de vivre telle qu’il abandonne sur place tout ce à quoi il tient depuis près de 20 années : toiles, fusains, pastels, peintures, pinceaux jonchent le sol, abandonnés aux dunes sombres, aux transats, à l’ivrogne.
Un bonheur inouï s’est immiscé dans son cœur. Le soleil éclaire une petite barrière en bois blanc, au-delà de laquelle Alice et Paul aperçoivent un domaine vers lequel ils se dirigent.
- Des ruines ! Ce ne sont que des ruines !, se lamente Alice, déçue en constatant qu’il n’y a ni château, ni trésor.
Attirée par les cris de l’enfant, une femme, revêtue de noir et à la tenue provocante, interpelle Paul. « Hé bien ! On cherche de la compagnie ? Un endroit calme et isolé où assouvir ses plus bas instincts, mon beau monsieur ? Vous l’avez trouvé », dit-elle en ricanant.
Paul décide de rebrousser chemin. « Viens, ce n’est pas un endroit pour toi. Je me suis trompé. Il n’y a pas de château. Tu as raison, ce ne sont que des ruines ». Bien décidé à veiller sur elle, il saisit Alice par le bras. Elle a confiance en lui. C’est la première fois que quelqu’un lui accorde sa confiance, ne le juge pas, n’est pas effrayé en sa présence. La première fois aussi que quelqu’un lui adresse la parole, depuis des mois.
- Partons découvrir la ville. Tu veux bien ? Tu y verras des maisons qui s’élèvent jusqu’au ciel, si hautes qu’en y montant, tu pourras toucher les nuages.
- Et peut-être même la lune ?, demanda Alice Elle riait. Je prendrai mon skate-board, et nous n’aurons pas besoin de fusée. Il suffira que tu nous élances très fort.
- Oui, dit Paul que la petite apaisait. Nous pourrons l’atteindre et tu apercevras alors la terre à partir de l’univers. Sais-tu, qu’autrefois, on l’’appelait la « planète bleue », mais, qu’aujourd’hui, elle est devenue verte ?
- Verte ?, dit Alice. Verte comme une forêt ?
- Oui, verte comme une forêt mais une forêt en partie asséchée, jaunie, brûlée, grillée dans laquelle la rouille a laissé des traces.
- Des traces ?, demande Alice. De quelles traces parles-tu ?
- Imagine une forêt dans laquelle on a abandonné tout ce dont on ne veut plus, tout ce dont on veut se débarrasser. Une carcasse de voiture, par exemple. La forêt ne peut tout engloutir, tout digérer Cette carcasse, ces déchets ont souillé notre forêt. Elle est polluée. Elle se meurt.
- C’est triste, dit Alice.
- Très triste, lui répondit Paul. Mais, si tu m’aides, à nous deux, nous pouvons la sauver !
Ils échangèrent un regard complice, heureux, plein de promesses.
Puis leurs sourires s’évanouirent. Au loin retentissaient des sirènes. Des chiens aboyaient.
« Je l’ai retrouvée ! Elle est vivante ! », crie un policier.
Des hommes accourent vers eux. Les rejoignent.
- Promets-moi de ne jamais m’oublier, dit Paul.
- Je te le promets. Croix de bois, crois de fer, si je mens, je vais en enfer.
Paul sourit car il savait qu’elle disait vrai.
Paul est heureux. A défaut de savoir où on l’emmène, il sait maintenant qui il est ; Il est l’ami d’Alice. Il n’est plus seul. Ne sera plus jamais seul. Cette nuit, le sommeil le prendra. Il en est persuadé. Il rejoindra alors Alice dans ses rêves et construira avec elle ce monde idéal qu’ils ont à peine eu le temps d’évoquer.
Viviane Franqué
LE GOUPIL
LE GOUPIL
LE GOUPIL
Une myriade de lumières miroitait dans ses prunelles. Celles de la ville toute proche. Phares d’automobiles qui se croisent, s’entrecroisent. Enseignes de magasins, de casino, de salles de spectacle, de cinéma qui scintillent… Autant de lucioles qui l’attiraient indubitablement vers une nouvelle aventure, sans doute plus rocambolesque encore que les précédentes. Mon ami n’était jamais à court d’idées pour nos vacances d’automne.
Quels que furent ses projets, je ne doutai pas un instant que Cramuseau, mon renard adoré, parviendrait à ses fins. Et, comme toujours, je serais du voyage, moi, sa meilleure amie, petite puce électronique dernier cri, progrès de la technologie, introduite sous sa peau par des scientifiques soucieux de sa sécurité.
Un matin de septembre, ce devait être un lundi, car, la veille, nous avions profité de l’absence des propriétaires pour visiter un poulailler et opérer quelques emplettes. Fervents pratiquants, ils ne manquaient aucun office religieux. Notre tranquillité était donc assurée.
Je disais donc… Un matin de septembre, je sentis mon ami frétiller plus qu’à l’accoutumée. Je l’entendis soupirer. Je sus, dès lors, que notre départ était annoncé.
Contrairement à son habitude, Cramuseau se coucha tard et se leva tôt. Jetant un dernier regard sur la tanière, vieux terrier qu’une marmotte avait déserté et dans lequel nous avions emménagé, il s’élança à travers bois et rejoignit la clairière où des chasseurs se rassemblaient.
Quel projet avait-il donc en tête ? .
Lumières, cinéma, scénario… - Titre du film : « Une virée en ville ». Je m’en doutai.
D’emblée, le déroulé se profila dans mon petit cerveau.
Facétieux, notre goupil. Le spectacle ? Il adore !
Attention ! On tourne ! Ca débobine…
Au premier coup de fusil, Cramuseau fit un triple axel, virevolta dans les airs avant de se laisser choir mollement sur le sol. Il fit le mort.
- Je l’ai eu ! Je l’ai eu !, cria un homme qui se dirigea vers nous aussitôt.
Il empoigna mon ami par les pattes de derrière. Sa tête balançait de gauche à droite, de droite à gauche, tant et si bien que j’en perdis la boussole. Etais-je accroché au sud, au nord, à l’est, à l’ouest ? Je n’eus pas le temps de m’en inquiéter vraiment car une seconde voix entama la conversation.
- Belle bête. Belle pièce, intacte, impossible de voir où tu l’as touchée. Au marché noir, tu en tireras des mille et des cents.
Sur ces dernières paroles, l’heureux chasseur prit la route pour se rendre chez le pelletier[1] du conté et y négocier le prix de sa chasse.
- Et l’homme… Cette bête t’intéresse ?
- Pour sûr ! Quelle aubaine ! Une donzelle me talonne depuis des semaines pour que je lui fournisse une étole en fourrure argentée.
Le marché fut rapidement conclu.
Gisant sur une peau de chamois, une puce à l’agonie me révéla les épreuves que devrait réussir mon ami pour que son souhait devienne réalité : écorchage/dépeçage, salage, séchage, apprêtage/décharnage, dégraissage, pickelage[2] et enfin le tannage qui s’opérait dans une cuve spécialement conçue à cet effet.
L’oreille aux aguets, Cramuseau en saisit tous les mots, en perçut tous les maux.
Facétieux et futé.
La nuit, subrepticement, il louvoya, se faufila, se glissa sous la pile des déjà écorchés, salés, séchés, apprêtés, dégraissés.
Au petit matin, profitant de l’absence du pelletier, il se laissa couler dans la solution salée. Et hop ! Pickelage, terminé. Heureusement pour moi, il ne pickela pas bien longtemps. A plusieurs reprises, je crus perdre la vie mais je tins bon.
Tout trempé, en catimini, il escalada la pile de caisses en bois, emboîtées les unes sur les autres, agrippa avec les dents le fil tiré d’un mur à l’autre, s’y laissa pendre pour sécher auprès de congénères bien moins chanceux.
Facétieux, futé mais dépaysé et décontenancé plus que d’ordinaire, Cramuseau ne put se soustraire à la dernière épreuve : celle de la boutonnière !
Spectateur privilégié, j’observai au plus près ce travail fastidieux. Et je dois avouer qu’il fut parfaitement exécuté. Cramuseau y mit du sien, je dois le reconnaître. Il ne broncha pas, même lorsque l’aiguille s’enfonça, plusieurs fois d’affilée, dans son cuissot. Pas de sursaut, de glapissements, de claquements de crocs. Un véritable héros mon Cramuseau. En secret, je l’admirais.
Au jour convenu, la donzelle vint chercher sa commande.
Magnifique !, s’exclama-t-elle. On le croirait vivant !
Aussi improbable que cela puisse paraître, mon ami avait réussi son pari et nous nous dirigions à présent, en voiture, vers la ville.
Dès l’entrée dans la cité, une odeur inconnue et férocement désagréable heurta nos narines. Elle provenait de tuyaux disposés sous les voitures, émanait de cheminées de maisons et d’usines. Cramuseau éprouva beaucoup de difficultés à se retenir de toussoter.
Au sortir de l’auto, négligemment, la gente dame attrapa son étole par le museau, s’en couvrit les épaules, leva haut la tête. Elle se dandina fièrement jusqu’au porche du numéro 7 de la rue Sésame.
D’emblée et sans ménagement, notre hôtesse nous fourra dans une armoire. Nouveaux citadins, nous avions piètre allure, suspendus à un porte-manteau. Nous tombâmes nez à nez avec une belette peu loquace. Que dis-je ? Muette, indifférente à toutes tentatives de séduction. Cramuseau usa de son charme, de belles paroles, d’un regard enjôleur. Rien n’y fit. Nada… Elle l’ignora.
Qu’importe, le gîte étant gratuit, ce petit inconvénient ne nous pesait guère. Nous décidâmes, à notre tour, d’ignorer l’insolente, tout simplement.
Nous coulâmes quelques jours heureux bien au chaud. Un peu trop chaud peut-être, parfois. Mais nous nous en accommodâmes.
Alors que nous somnolions, la porte du cagibi s’ouvrit. Sans scrupules, la belle interrompit notre sommeil. « Nous sortons ce soir, mon trésor. En route pour l’opéra ».
Cramuseau fut balloté dans tous les sens pour, finalement, atterrir tête en bas. Sur l’opulente poitrine de la dame J’étais aux premières loges. Je vis ses yeux écarquillés, ses narines pincées. C’en était assez ! Ce n’était pas les vacances dont il avait rêvé.
Je traduisais ces signes avant-coureurs : sa forêt lui manquait. Ouf !, me dis-je. Nous rentrerons bientôt à la maison.
Mais comment allait-il se sortir de ce guêpier ?
Facétieux, futé et rusé. Une idée de génie germa dans son esprit.
Tout le monde en voiture !
Nous roulions depuis quelques minutes…
Je sentis mon ami s’agiter, remuer le nez, souffler dans le coup de la belle. Puis, il lâcha un pet. Et quel pet ! Pouah ! Une infection !
- Oh secours ! mon renard est ensorcelé !, s’écria la donzelle.
Le chauffeur stoppa net, sortit de la voiture, courut, ouvrit la portière pour sauver sa patronne en détresse. Profitant de la confusion, Cramuseau se déroula, se déroba aux mains qui voulaient le saisir. Ayant effectué quatre fois le tour de l’habitacle, il avait repéré les lieux et surtout la sortie. Il atteignit le tableau de bord. Nous étions sauvés. Il était aux commandes.
Ca allait swinguer. Anticipant ce que je pressentais, j’empruntai quelques poils à mon hôte et je m’harnachai.
Un court instant, Cramuseau hésita, reprit son souffle. Puis d’un bond souple et long, il s’élança, ébouriffant au passage le chignon de la donzelle qui ne cessait de gesticuler.
Cramuseau était libre. Et moi aussi, par la même occasion. Il prit à travers champ, sans se retourner. De mémoire de renard, aucun d’eux, jusque-là, n’avait entamé le marathon à une telle vitesse.
Si d’’aventure, vous décidiez de vous promener dans les bois, espérant croiser cet espiègle, aisément vous le reconnaitrez. Cramuseau est le seul renardeau arborant fièrement une queue panachée et boutonnée.
Mais si vous voulez l’attraper, le piéger pour exhiber sa belle fourrure, retenez bien cette maxime : « Ne tentez jamais d’abuser un renard avant de vous être assuré qu’il ait été dégoupillé ».
Viviane Franqué
La chaleur
La chaleur
Un camping dans les Landes, en plein été, sous une chaleur écrasante et poisseuse, les premiers émois adolescents, et dès les premières pages, un terrible drame auquel assiste Léonard et sa décision inconsidérée ...
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La cité des Jarres
La cité des Jarres
Je recommande vivement, pour les amateurs de romans policiers.
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La fille tombée d'un rêve
La fille tombée d'un rêve
Grâce au pouvoir du "dreamcatcher", objet fétiche que les hommes blancs ont le tort de prendre pour un jouet, il sait que Julien va aimer Sarah.
Et Sarah va aimer Julien.
Roman facile à lire, divertissant.
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créée le 11.04.2020 à 17:25, mise à jour le 11.04.2020 à 17:25.
La liste complète des livres à télécharger gratuitement pendant la période de confinement
La liste complète des livres à télécharger gratuitement pendant la période de confinement
créée le 09.04.2020 à 17:56, mise à jour le 09.04.2020 à 17:56.
La mémoire fantôme
La mémoire fantôme
Dans ces conditions, pas facile pour Lucie Henebelle de trouver par qui la jeune femme vient d'être agressée. Et de comprendre la signification des mots gravés au creux de sa paume : " Pr de retour ".
Lucie le pressent, la clé de cette affaire réside dans la mémoire fragmentée de Manon. Une mémoire à laquelle plus personne n'a accès...
J'ai vibré avec Lucie Hennebelle. J'ai hâte de poursuivre ses aventures et la rencontre avec Sharko.
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créée le 14.04.2020 à 06:33, mise à jour le 14.04.2020 à 06:33.
La vie parfaite
La vie parfaite
Avec un souffle prodigieux et une écriture incandescente, Silvia Avallone compose un roman poignant sur la maternité et la jeunesse italienne écartelée entre précarité et espoir.
Ce récit poignant réunit la force et la fragilité, le sordide et le merveilleux, le rêve et la réalité.
Le thème de la maternité et le désir de parentalité sont vus sous différents angles selon la catégorie sociale.
L'écriture de Silvia Avallone nous emporte et on suit des personnages bien campés, attachants, vivants.
J'ai maintenant hâte de découvrir les autres romans de cette auteure italienne que je vous recommande vivement.
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Laurent Eloi
Laurent Eloi
créée le 01.04.2020 à 14:02, mise à jour le 01.04.2020 à 14:02.
Laurie
Le Syndrôme [E]
Le Syndrôme [E]
Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés... Il n'en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko, en congé forcé.
Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko.
Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada, les deux nouveaux coéquipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d'une réalité effrayante et qui révèle que nous pourrions tous commettre le pire.
Ceux qui ne connaissent pas le syndrome [E], ne savent pas de quoi ils sont capables...
Franck Thilliez nous emmène toujours plus loin avec ses intrigues et ses personnages principaux, Lucie Hennebelle et Franck Sharko.
« La vie est de plus en plus contraignante, éreintante. Vous vous réfugiez chez vous, derrière vos écrans, et vous vous détendez. Vous ouvrez votre cerveau à l'image, tel un robinet, avec votre conscience amoindrie, presque endormie. C'est à ce moment que vous devenez une cible parfaite et que l'on vous injecte tout ce que l'on veut dans la tête. »
Avec cette enquête, nous sommes emportés face au déferlement de la Violence. Et si, à notre insu, celle-ci s’insinuait en nous ? Plus l’intrigue évolue, moins nous pouvons nous douter du dénouement. Chez Franck Thilliez, j’aime particulièrement le fait d’être plongée dans des détails scientifiques ou historiques et d’apprendre quantité d’informations sans que cela soit pesant.
Le final de ce roman est explosif. J’en ressors avec l’envie frénétique de lire la suite.
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Le bug humain
Le bug humain
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créée le 31.03.2020 à 12:13, mise à jour le 01.04.2020 à 14:03.
Le coeur du pélican
Le coeur du pélican
Pourtant, il va vite trouver le moyen de se distinguer et de se faire connaître. Lors d’une kermesse, il s’illustre par sa rapidité au jeu de quilles. Il n’en faut pas plus à Brice, un entraîneur obèse et bonhomme, pour l’enrôler dans la course à pied. Anthime, surnommé le Pélican, excelle dans cette discipline et devient un exemple et un symbole pour toute la région. Sa voisine Joanna l’adule mais le coureur n’a d’yeux que pour Béatrice, une camarade de classe, belle et charnelle, et qui ne reste pas, elle non plus, insensible à son charme… La veille d’une course déterminante, ils échangent un baiser qui scellera leur relation devenue désormais impossible à cause de la chute d’Anthime, qui s’effondre aux portes de la gloire…
Vingt ans plus tard, alors qu’il a tout abandonné, désormais bedonnant, et qu’il vit un amour médiocre avec Joanna, Anthime reçoit un électrochoc. Il sort de sa torpeur lorsque ses anciens camarades de classe lui lancent le défi de traverser le pays en courant.
Le Pélican retrouvera-t-il en lui la force de redevenir un champion et combler, par la même occasion, son orgueil ?
"Porté par une extrême émotion, Le Cœur du Pélican nous parle de la gloire et de sa fragilité, du sport et de sa souffrance. Il raconte le courage et la destinée à la fois banale et extraordinaire d’un homme qui réussit, connaît le succès, tombe et se relève. Cécile Coulon parvient formidablement à incarner ses personnages aux prises avec leurs désirs et aveuglés par les non-dits."
Il est très bien écrit mais il est aussi truffé d'images, de métaphores, de détails alambiqués. J'ai eu l'impression de lire un exercice de style.
Les personnages sont très détaillés, avec leurs qualités et leurs défauts
Ce récit ne m'a pas réellement touchée et m'a laissée terriblement perplexe.
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créée le 04.05.2020 à 11:59, mise à jour le 04.05.2020 à 10:02.
Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins
Le petit garçon qui voulait être Mary Poppins
C'est l'histoire d'un petit garçon débordant d'imagination qui voue un amour sans bornes à Mary Poppins.
L'histoire d'un père un peu bougon, qui vit seul avec ce fils sensible et rêveur dont il a du mal à accepter le caractère.
D'une institutrice qui s'inquiète confusément pour l'un de ses élèves qui vit un peu trop dans ses rêves.
D'une psychologue scolaire à qui on envoie un petit garçon qui a l'air d'aller beaucoup trop bien.
Quel mystère se cache derrière cette apparence si tranquille, et pourtant si fragile ?
Un roman choral aussi tendre que bouleversant, qui emprunte à l'enfance toute sa sincérité désarmante pour dire l'amour, le vide, le rêve et la puissance de l'imaginaire.
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créée le 23.04.2020 à 13:54, mise à jour le 23.04.2020 à 13:54.
Lectures de nouvelles (Fonds Victor) - Public ADO
Lectures de nouvelles (Fonds Victor) - Public ADO
Tous les jours de la semaine à 17 heures, et pendant la durée du confinement, une nouvelle racontée par un comédien, une comédienne.
Rendez-vous tous les jours sur les page Facebook/Instagram du Fonds Victor pour découvrir un nouveau texte et un nouvel auteur.
créée le 08.04.2020 à 16:05, mise à jour le 08.04.2020 à 16:05.
Les Déraisons
Les Déraisons
Méritant et réservé, il travaille pour assurer leur quotidien.
Ouvrière qualifiée de l'imaginaire, elle désaxe la réalité pour illuminer leur ordinaire.
Leur équilibre amoureux est bouleversé le jour où l'agenda stratégique de l'employeur d'Adrien coïncide avec la découverte de tumeurs dans les poumons de sa femme.
Pendant que les médecins mettent en place un protocole que Louise s'amuse à triturer dans tous les sens, l'employé modèle est exilé par un plan social aux confins d'un couloir.
Sidéré, Adrien choisit pour la première fois de désobéir : il déserte son bureau pour se dévouer tout entier à Louise, qui, jour après jour, perd de l'altitude.
Mais peut-on vraiment larguer les amarres et disparaître ainsi sans prévenir ?
Et les frasques les plus poétiques peuvent-elles tromper la mélancolie, la maladie et finalement la mort ?
Ce livre, plein d'émotions et de touches d'humour, traite de l'amour profond entre deux êtres très différents, mais aussi du monde du travail dans notre société où l'homme n'est quelquefois qu'un numéro. Il aborde aussi le thème de la maladie, sans être pathétique, en restant digne et pudique.
Cette lecture a été une belle découverte (c'est un premier roman) et une expérience intense, il va me rester en mémoire et je le conseille vivement.
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Les cahiers de Filliozat : Mes émotions
Les cahiers de Filliozat : Mes émotions
créée le 07.04.2020 à 06:13, mise à jour le 07.04.2020 à 06:13.
Les dents et dodo : apprendre des choses tout en se brossant les dents (pour les moins de 6 ans).
Les dents et dodo : apprendre des choses tout en se brossant les dents (pour les moins de 6 ans).
créée le 22.04.2020 à 14:53, mise à jour le 22.04.2020 à 12:54.
Les doigts rouges
Les doigts rouges
Le lendemain, le corps de la petite victime est retrouvé dans des toilettes publiques. Alors que son père est mourant à l’hôpital, Kaga Kyōichirō prend en charge l’enquête. Son jeune cousin, fraîche recrue affectée à ses côtés, s’étonne de la froideur implacable du limier que rien ne semble atteindre, ni l’agonie d’un proche ni les pires turpitudes de l’âme humaine. À travers lui, le lecteur observe, médusé, la mécanique insondable et parfaite d’un esprit policier.
Avec toujours le même génie, Keigo Higashino comprend tout, explique tout. Ce roman, dont l’atmosphère rappelle celle du Dévouement du suspect X, est un des plus sombres du maître nippon.
👴🧓Les thèmes des soins et de l'attention à la personne âgée sont largement abordés et nous offrent un bel espace de réflexion.
✅Un livre que je recommanderais sans faute aux lecteurs de la Bibliothèque 😊
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créée le 31.03.2020 à 13:24, mise à jour le 02.04.2020 à 08:02.
Les falaises
Les falaises
Les Falaises fait le récit d’un chaos à dompter, d’un grand voyage onirique, historique et féminin, qui de la Gaspésie à l’Islande réunit ces survivantes de mère en fille qui admettent difficilement être de quelque part, préférant se savoir ailleurs et se déraciner à volonté.
.
💬"Si j'accélère encore un peu, peut-être que je pourrais me rendre jusqu'au fleuve, terminer ma grande course à l'envers, au milieu des eaux, me fondre aux épaves. Dans le creux de ce qui s'éteint, de ce qui est beau et lent et qui a fini de se battre. Je me vois étouffer, la ceinture enfoncée dans la gorge, et rester calme. Comme toujours. Ma plus grande qualité. Mon plus grand défaut. Rester calme. En tout temps, rester calme. Respirer de partout. Pour les autres, pour tout le monde. En photosynthèse, presque. Un sapin du Grand Nord. Des fois j'aimerais qu'il y ait quelqu'un d'autre qui respire pour moi. Rester calme et vouloir imploser."
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V. vient de perdre sa mère. Un suicide. C'est l'histoire d'un deuil. V. s'isole dans la maison de sa mère pour trier, jeter, vider. Elle découvre alors les cahiers de sa grand-mère, décédée peu avant sa naissance.
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Ce roman est composé de 3 voix de femme :
🧓la grand-mère et ses cahiers
🧑la mère et ses poèmes jetés sur des tickets de caisse
🧒la fille, la narratrice qui s'exprime en quebecquois
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Le deuil d'abord, la reconstruction ensuite au travers de la quête de V., à la recherche de ses origines pour renouer avec les femmes mortes de sa vie pour mieux revenir auprès de celles encore en vie. De la Gaspesie à l'Islande, de la fuite à l'ancrage, de l'amertume à l'acceptation, de la mort à la vie.
.
Virginie DeChamplain signe ici son premier roman avec beaucoup de douceur.
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créée le 08.06.2020 à 15:53, mise à jour le 08.06.2020 à 15:53.
Les histoires du Père Castor à écouter
Les histoires du Père Castor à écouter
Au programme pour l'instant : Blanche-Neige et les sept nains, Le petit chaperon rouge, Le petit bonhomme de pain d'épice et A pas de loup !
créée le 07.04.2020 à 16:04, mise à jour le 07.04.2020 à 16:04.
Les petits curieux, le podcast qui va répondre à toutes les questions de vos enfants
Les petits curieux, le podcast qui va répondre à toutes les questions de vos enfants
Le podcast convient aux enfants de 7 à 12 ans. Chaque épisode répond à une question bien précise et dure entre 1 et 2 minutes, 84 épisodes sont déjà disponibles
créée le 14.04.2020 à 14:20, mise à jour le 14.04.2020 à 14:20.
Les podcasts de Rocky : des histoires à écouter sans fin
Les podcasts de Rocky : des histoires à écouter sans fin
Sur un ton décomplexé et irrévérencieux, Rocky raconte des histoires modernes et inspirantes pour les oreilles des petits.
créée le 14.04.2020 à 16:28, mise à jour le 14.04.2020 à 14:49.
Les Éditions Delcourt vous offrent de la lecture numérique gratuite* jusqu'au 30 avril #restezchezvous
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Un grand merci aux auteurs et autrices pour ces lectures pendant cette période de confinement !
Comment lire une BD en numérique ?
créée le 28.03.2020 à 16:05, mise à jour le 28.03.2020 à 16:05.
Lire à un enfant : 1 à 3 ans
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Comment lire un livre à un tout-petit : - de 12 à 18 mois - de 18 mois à 3 ans
Quel type de livre choisir?
Comment développer son intérêt pour la lecture?
créée le 05.05.2020 à 15:02, mise à jour le 05.05.2020 à 15:02.
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Littérature jeunesse en ligne pour les 8 - 12 ans - Short Édition - La littérature courte
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créée le 07.05.2020 à 15:17, mise à jour le 07.05.2020 à 15:17.
Livres audio gratuits à écouter et télécharger
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Nos livres audio sont gratuits et téléchargeables au format mp3 pour que vous puissiez les écouter partout, par exemple sur votre baladeur numérique.
Pensez à remercier les donneurs de voix, qui sont bénévoles, et n'hésitez pas à écrire un petit mot sur notre livre d'or ! Bonne visite à tous
créée le 09.04.2020 à 19:02, mise à jour le 09.04.2020 à 19:02.
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Maxime GUINARD : petites activités pendant le confinement…
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Nos auteur.rice.s et illustrateur.rice.s se mettent en quatre pour vous proposer plein de chouettes activités : défis, coloriages, lectures.
créée le 22.04.2020 à 14:44, mise à jour le 15.03.2024 à 13:35.
Merci d'avoir partagé cette découverte avec nous ! Vous m'avez donné une réelle envie de lire ce livre.
créée le 24.04.2020 à 08:09, mise à jour le 24.04.2020 à 08:09.
Mila
Miss Islande
Miss Islande
Son père le lui répète souvent, elle est née trop tôt. Hekla, au prénom volcanique, est libre, moderne et têtue. Elle souhaite devenir écrivain. Difficile cependant de s'accomplir lorsqu'on est une femme dans l'Islande de 1963. Autour d'elle, gravitent d'autres personnages mélancoliques, attachants et en décalage avec cette société patriarcale : une jeune femme désespérée confinée dans le rôle d'épouse et de mère, un marin homosexuel brimé et un amant poète sans talent.
Un magnifique roman au style finement ciselé, aux accents féministe et avant-gardiste sur fond de militantisme. Coup de ❤️ !
Les commentaires reçus pour cet ouvrage
Murail Marie-Aude
Murail Marie-Aude
My absolute darling
My absolute darling
My Absolute Darling a été le livre-phénomène de l’année 2017 aux États-Unis. Ce roman inoubliable sur le combat d’une jeune fille pour devenir elle-même et sauver son âme marque la naissance d’un nouvel auteur au talent prodigieux.
On rencontre des personnages déroutants, violents, haïssables mais aussi profonds, touchants, dérangeants.
Celui de Turtle est particulièrement complexe, incroyable, attachant et marquant.
Les pages sur la nature sont magnifiquement décrites. Le vocabulaire sur les plantes ou les armes est quasi-technique.
Les commentaires reçus pour cet ouvrage
créée le 20.04.2020 à 12:20, mise à jour le 20.04.2020 à 10:21.
Mél
Nath
Nelson Jessica L.
Nelson Jessica L.
Ninon
Nos amis les humains
Nos amis les humains
créée le 16.09.2020 à 21:02, mise à jour le 16.09.2020 à 21:02.
Nothomb Amélie
Nothomb Amélie
O'Farrell Maggie
O'Farrell Maggie
OULTREMONT Odile d'
OULTREMONT Odile d'
Olafsdottir Audur Ava
Olafsdottir Audur Ava
Olafsdottir Audur Ava
Olafsdottir Audur Ava
Otages
Otages
Sylvie est une femme banale, modeste, ponctuelle, solide, bonne camarade, une femme simple, sur qui on peut compter. Lorsque son mari l’a quittée, elle n’a rien dit, elle n’a pas pleuré, elle a essayé de faire comme si tout allait bien, d’élever ses fils, d’occuper sa place dans ce lit devenu trop grand pour elle.
Lorsque son patron lui a demandé de faire des heures supplémentaires, de surveiller les autres salariés, elle n’a pas protesté : elle a agi comme les autres l’espéraient. Jusqu’à ce matin de novembre où cette violence du monde, des autres, sa solitude, l’injustice se sont imposées à elle. En une nuit, elle détruit tout. Ce qu’elle fait est condamnable, passable de poursuite, d’un emprisonnement mais le temps de cette révolte Sylvie se sent vivante. Elle renaît.
💬"On nous fait croire que l'on est tous libres et égaux et que notre modèle est le meilleur des modèles, mais ce n'est que de la poudre aux yeux car finalement, nous les petits, on a aucun droit, sinon celui de se taire. Bien sûr on nous donne un travail, on nous fait confiance quand on est un peu plus malin qu'un autre, mais au final c'est toujours pareil, on se fait écraser par les plus forts, et on se tait car il faut bien bouffer ; alors on accepte, on continue, on suit la ligne toute tracée du berceau à la tombe, toujours dans l'humiliation, la main tendue, car on a pas les moyens de claquer la porte, et parfois on rêve de partir, de leur clouer le bec pour qu'il n' y ait plus d'humiliation car on a pu choisir, et le choix c'est la liberté."
Sylvie Meyer est une femme silencieuse et spectatrice de sa vie. Un jour, à force de subir, elle franchit la ligne et provoque son extraction de la société. Ce livre est la voix de Sylvie. Au travers d'un monologue, elle libère sa parole jusqu'à atteindre une forme de sérénité.
"Otages" est un livre actuel et délicat, poétique et incisif. En le refermant, une question m'est venue : "Et moi, suis-je otage de ma vie ?"
Les commentaires reçus pour cet ouvrage
PICOULT Jodi
PICOULT Jodi
Pack de jeux à télécharger gratuitement chez Asmodée
Pack de jeux à télécharger gratuitement chez Asmodée
Pour vous aider à supporter le confinement en jouant chez vous, Asmodee et ses éditeurs partenaires vous ont concocté un petit pack de jeux à télécharger et imprimer (pour certains vous aurez un peu de découpage et de collage à faire).
Dans les PnP (Print and Play) vous trouverez : Corinth, Sherlock Holmes Détective Conseil, Unlock, Fou Fou Fou, Timeline, Petits Meurtres et Faits Divers, Contrario, Zombie Kidz Evolution (de nouveaux scénarios), Combo Color,
De plus nous mettons à votre disposition deux variantes de jeu, une pour Perudo à deux joueurs et une version pour les experts de TimeLine .
créée le 13.04.2020 à 12:48, mise à jour le 13.04.2020 à 12:48.
Palomas Alejandro
Palomas Alejandro
Podcast : Ma vie d'ado
Podcast : Ma vie d'ado
Puertolas Romain
Puertolas Romain
Quelle jolie couverture ! Merci pour cet avis qui donne très envie de découvrir ce livre.
créée le 08.04.2020 à 05:52, mise à jour le 08.04.2020 à 05:52.
Radio Pomme d'api, la radio des petits de 3 à 7 ans (c'est gratuit)
Radio Pomme d'api, la radio des petits de 3 à 7 ans (c'est gratuit)
Avec les histoires des meilleurs conteurs et comédiens contemporains et un éveil à tous les genres musicaux.
Et chaque soir, à 20h15, une grande histoire à écouter !
créée le 22.04.2020 à 15:29, mise à jour le 22.04.2020 à 13:33.
Richard Jean-Pierre
Richard Jean-Pierre
Rien n'est noir
Rien n'est noir
Et tout ça n'est pas triste, mi amor, parce que rien n'est noir, absolument rien.
Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d'inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila, et elle ne voit pas où est le problème. Elle aime les manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment, et les fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.
Frida aime par dessus tout Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques."
On y découvre une Frida en perpétuel combat contre la douleur, les idées et son grand amour. Une grande inconstante face à l'Accident (oui mais lequel réellement ?)de sa vie, qui restera trouble et inachevée jusqu'à son dernier souffle. Le tout peint à travers une palette de couleurs infiniment nuancée.
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Room
Room
Il ne pense qu’à jouer et à essayer de comprendre le monde qui l’entoure, comptant sur sa mère pour répondre à toutes ses questions. Cette mère occupe dans sa vie une place immense, d’autant plus qu’il habite seul avec elle dans une pièce unique, depuis sa naissance.
- Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, mais Ma fait tout pour éviter à Jack le moindre contact avec ce personnage. Jusqu’au jour où elle réalise que l’enfant grandit, et qu’elle ne va pouvoir continuer longtemps à entretenir l’illusion d’une vie ordinaire. Elle va alors tout risquer pour permettre à Jack de s’enfuir.
Room interroge la capacité de survie qui existe en chacun de nous, tout en célébrant les pouvoir du récit et du langage. Mais l’auteur résume magnifiquement son principal objet de réflexion : « Le drame essentiel de la parentalité : comment l’on passe d’un instant à l’autre du rôle de celui qui console à celui qui persécute, tout comme les enfants passent leur temps à illuminer notre vie et à nous rendre fous. J’ai essayé de saisir cette étrangeté et ce paradoxe. Devenir parent suscite les émotions les plus folles qu’on puisse ressentir. »
💬"Avant j'avais pas l'idée de vouloir sortir, ma tête était trop petite pour y mettre le monde de Dehors alors j'imaginais pas qu'il existait. Quand j'étais tout petit je pensais comme un petit mais maintenant que j'ai cinq ans, je sais tout."
"Room", c'est l'histoire d'un séquestration au travers du prisme de cet enfant.
"Room", c'est l'horreur dépeinte avec beaucoup de réalisme.
"Room", c'est le lien mère-enfant, l'Amour plus fort que tout.
"Room", c'est tellement juste que ça te prend aux tripes.
"Room", c'est un roman qui ne ressemble à aucun autre ! Lis-le !
"Room" n'est sorti qu'une seule fois des rayons de la bibliothèque en 10 ans. Parfois, tu passes vraiment à côté de jolies pépites. Merci à mes collègues pour la découverte de ce texte puissant.
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Sauveur & fils
Sauveur & fils
Mais à toujours s’occuper des problèmes des autres, Sauveur oublie le sien. Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans, de sa maman morte dans un accident ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais montré la photo de son mariage ? Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ?
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Soleil amer
Soleil amer
TALLENT Gabriel
TALLENT Gabriel
Thilliez Franck
Thilliez Franck
Ténèbre
Ténèbre
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💬« Angleterre, France, Belgique, Italie, Portugal, Espagne, Allemagne se lancèrent sans réserve dans la dévoration. Hommes, femmes, plantes, bêtes, terres, eaux, sol, ciel, tout était bon à prendre à cet inconnu luxuriant. Toute une civilisation bourgeoise, mâle et malade, étouffée de production, exsangue d’action, faisandée de rêves en chaque crâne, se dépensa avec érotisme et violence dans un fantasme de terre femelle et primitive, de nouvelle Ève noire à violer dans la nuit blanche, sans relâche, la saignant de toutes ses richesses, bafouant sa tendresse de mère en criant la mort vide à sa face de déesse indolente. Des hommes féroces en remontèrent les fleuves, en traversèrent les déserts, les savanes et les forêts, et fatalement, se rencontrèrent. »
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Ce roman est un pur bijou tant dans la construction de l’intrigue que dans la beauté du texte. Les personnages vous heurtent et vous les voyez évoluer sous vos yeux. «Ténèbre» vous happe et vous plonge dans l’horreur du colonialisme et de la toute-puissance blanche. «Ténèbre» vous emmène également aux confins de la folie et de l’amour ultime. Plus qu’une fascination, ce roman est un envoutement, un chef d’œuvre dont vous ralentirez la lecture afin d’y rester plongé le plus longtemps possible.
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Deuxième titre que je lis de la maison d’édition La Peuplade, deuxième coup de <3
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Un aller simple
Un aller simple
Recueilli par les des quartiers nord de Marseille, il a grandi sous la nationalité marocaine, n'ayant pas les moyens de s'offrir un faux passeport français.Professionnellement, il s'est spécialisé dans les autoradios: il les vole et les revend.
Sa vie bascule le jour où le gouvernement lance une grande opération médiatique de retour au pays.
Voilà Aziz confié à un jeune et idéaliste "attaché humanitaire",chargé d'aller le" réinsérer dans ses racines", et qui lui demande où se trouve son lieu de naissance".Le doigt d'Aziz montre au hasard, sur la carte du Maroc, une zone vierge du Haut-Atlas.Et l'aventure commence...
Le roman prend des tournures auxquelles on ne s'attendait pas forcément.
Je reste un peu "sur ma faim".
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Un jour un jeu
Un jour un jeu
Un oiseau de papier (origami) 1
Un oiseau de papier (origami) 1
créée le 24.03.2020 à 16:24, mise à jour le 15.12.2023 à 14:36.
Un oiseau de papier (origami) 2
Un oiseau de papier (origami) 2
créée le 24.03.2020 à 16:26, mise à jour le 15.12.2023 à 14:36.
Un roman de J. K. Rowling en accès libre
Un roman de J. K. Rowling en accès libre
créée le 04.06.2020 à 21:24, mise à jour le 15.12.2023 à 14:36.
Une histoire et... Oli
Une histoire et... Oli
Une étincelle de vie
Une étincelle de vie
Dans le Nord de l’État, une adolescente se réveille dans un lit d’hôpital. Un policier en faction garde l’entrée de sa chambre et une avocate se tient à son chevet. Beth a dix-sept ans et ne comprend pas ce qu’il lui arrive. Ayant dépassé le délai légal, elle a avorté par ses propres moyens en commandant des médicaments sur Internet. Hospitalisée à la suite d’une hémorragie, elle apprend quelques heures plus tard sa mise en examen. Pourrait-elle être condamnée pour meurtre ?
La question de l’avortement, plus que jamais sensible aux États-Unis, est au cœur du nouveau livre de Jodi Picoult. À travers le destin d’une poignée d’hommes et de femmes aux origines et opinions diverses, réunis au cours d’une journée fatidique, l’auteure de Mille petits riens (Actes Sud, 2018) poursuit son exploration des tabous de l’Amérique dans un roman haletant, riche en rebondissements.
Les personnages sont tous différents, réalistes et vraiment attachants.
L'auteur ne s'autorise aucune prise de position personnelle. Le débat est posé de manière constructive.
Un très bon et beau roman que je conseille vivement !
J'ajoute que les notes que l'on trouve à la fin du livre sont très éclairantes sur la question.
Les commentaires reçus pour cet ouvrage
créée le 06.04.2020 à 12:53, mise à jour le 06.04.2020 à 10:59.
Valentiny Caroline
Valentiny Caroline
Van Cauwelaert Didier
Van Cauwelaert Didier
Variation de point de vue. Ascenseur émotionnel.
Variation de point de vue. Ascenseur émotionnel.
C'est l'agitation au 6ième étage. On déménage, une fois de plus.
On vide, on trie, on jette.
Que vais-je devenir ?
Voilà quelques années que j'accompagne Marcel dans son travail.
Dès qu'il a besoin de son agrafeuse, de ses ciseaux, de sa perforatrice, je réponds présent.
Un dossier, une lettre, une facture et me voilà ouvert, fouillé.
Parfois, il m'injurie lorsque coincé par un objet volumineux, je tarde à m'ouvrir.
Aujourd'hui, complètement nu, entouré de caisses en carton, je tremble de peur.
Va-t-il m'emmener avec lui ?
Fichue informatique qui déteste le papier et prône le classement fichier plutôt que le classement tiroir.
Suis-je promis à la décharge ?
Jusqu'à la fin de la journée, je reste sur mes gardes.
Voilà 17h.
Marcel met son manteau, il pose sa mallette sur moi et de ses deux mains me pousse vers l'ascenseur.
Sauvé...hum...pas tout à fait.
Une de mes roulettes s'est coincée dans la rainure de la porte de l'élévateur.
Autour de moi on soupire, on me pousse, on me tire, on m'insulte.
Ouf, deux ouvriers arrivent. Ils sont munis d'une boîte à outil couleur rouge sang qui ne me dit rien qui vaille.
Les deux quidams me secouent, s'emparent d'un pied de biche et d'un coup sec, me voilà libéré.
Mes rouent couinent de joie.
En route vers de nouvelles aventures et tant pis pour ces râleurs qui me contournent sans ménagement pour rejoindre la sortie.
Cette fois, j'en suis sûre, Marcel et moi nous continuerons notre cohabitation même si parfois il s'énerve sur mes lenteurs, mes grincements, mes blocages.
Je reste à ses côtés.
créée le 08.09.2022 à 21:14, mise à jour le 08.09.2022 à 21:14.
Voilà qui donne furieusement envie de lire cette série de roman. Merci pour le partage.
créée le 09.07.2020 à 06:46, mise à jour le 09.07.2020 à 06:46.
Whisperies pour les livres animés (avec adaptations dys)
Whisperies pour les livres animés (avec adaptations dys)
Sur ordinateur tablette ou téléphone (par le biais d'applications).
En ce moment, ils ont mis en place une action "Solidarité famille" : leur compte Whisperies premium est gratuit et permet d'accéder à toutes les histoires : 800 titres numériques gratuits.
La plupart des livres sont aussi proposés en version audio
créée le 07.05.2020 à 17:38, mise à jour le 07.05.2020 à 15:41.
Yasmine
eBooKids, une bibliothèque numérique gratuite réservée aux enfants
eBooKids, une bibliothèque numérique gratuite réservée aux enfants
Le site eBooKids propose gratuitement plus de 3 000 livres à lire en ligne.
Le site propose aussi deux livres pour expliquer simplement aux enfants la crise sanitaire du coronavirus.
créée le 10.04.2020 à 23:59, mise à jour le 10.04.2020 à 23:59.
je vous confirme c'est vraiment très chouette
créée le 31.03.2020 à 12:21, mise à jour le 31.03.2020 à 12:21.
vraiment c'ets un livre génial à lire d'urgence !
créée le 31.03.2020 à 10:15, mise à jour le 31.03.2020 à 10:15.