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S'appuyer sur les réticences

Très rapidement, lorsqu'un processus de changements se met en place, émergent les réticences. Et globalement, face à des résistances, nous avons tendance à renforcer notre attente de changement chez l’autre, ce qui va augmenter sa résistance.

En tenir compte et nous appuyer sur celles-ci est souvent aidant !

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Utiliser la résistance

Nous avons tendance à évacuer certaines résistances exprimées par d’autres, notamment parce que nous n’avons pas les mêmes et ne les comprenons pas toujours, ou parce que nous les jugeons insignifiantes ou surmontables. Or, une résistance non prise en compte va faire barrage, car si la personne l’exprime c’est qu’elle est pour elle signifiante. En général, la résistance exprimée est celle qui est la plus consciente pour la personne. Si vous en tenez compte, d’autres apparaîtront peut-être, qu’il conviendra aussi d’accompagner. Quoi qu’il en soit, tenir compte d’une résistance c’est permettre de faire un premier ou un nouveau pas dans l’engagement.
Comment tenir compte d’une résistance ?

Quelques exemples

Résistance identifiée – le manque de temps
Solutions possibles : « Dans le temps qui vous est disponible, que vous est-il possible de faire ? »

Résistance identifiée – l’impuissance
Quelques axes d’accompagnement existent :

Résistance identifiée - C’est pas moi, c’est l’autre
Comment la déjouer ?
Ici, on désamorce l’émotionnel et on va sur un terrain dépassionné, très concret, pratique, technique. Et on voit si cela prend : la personne s’intéresse-t-elle aux propositions ? Plus celles-ci seront ancrées dans son quotidien et sa réalité et plus elle pourra envisager de les y intégrer.

Petits points de vigilance : Dans le travail collaboratif, il faut savoir repérer les égos aux contributions dangereuses
Certains sont force de propositions en réunion mais font l'inverse au quotidien.
D'autres ont peur de se "dissoudre dans le collectif" et surcompensent en étant hypercontributifs. Ils ne le font pas pour le projet mais pour "leur survie". ils vont avoir tendance à emmener le groupe vers une idée qui les arrange, dans laquelle ils auront une place centrale.
Il faut également se méfier des égos qui sont là pour "réparer un manque personnel" et ceux qui sont habités par un militantisme radical.
Ces égos là sont exigeants sur la perfection à atteindre. Ils se déclarent insatisfaits de la lenteur, du manque de moyens... Comme ils déploient beaucoup d'énergie pour le projet, le groupe les laisse s'imposer. Rapidement, ils se posent en victimes parce que les autres ne s'investissent pas autant qu'eux. Cela culpabilise les autres qui ne se donnent pas autant ou cela les éloigne car ils se sentent étrangers à ce radicalisme qui s'impose

Quand vous pensez que c'est votre chef qui aurait du se former...

Rester dans le négatif et le ruminer sans cesse est mauvais pour vous !
Pour vous mettre en mouvement et reprendre du pouvoir sur un situation complexe :

Sources