Cette activité est source de plaisanteries.
Elle peut aussi permettre d'illustrer "concrètement" les écueils de nos communications.
Infos en passant :-)
En 1947, déjà, deux psychosociologues américains décortiquaient le phénomène de la rumeur, en lançant, volontairement, une information auprès d’un groupe d’une centaine de personnes. Chacune devait retransmettre ce qu’elle avait entendu à la personne suivante. Ils ont conclu à trois grandes constantes de fonctionnement :
- au fur et à mesure de son avancée, le message est simplifié. Sur 100 détails au départ, il n’en reste que 36 à l’arrivée.
- Le message est accentué. Chaque personne retient certains détails, les accentue, ajoute des explications pour rendre l’ensemble du récit cohérent. On est donc déjà devant une interprétation.
- Les personnes s’approprient le message en fonction de leurs valeurs, déformant le message initial.
A savoir aussi : Dans la mesure où les rumeurs fonctionnent sur le ressort de la peur, elles sont d’autant plus prolifiques et robustes quand elles apparaissent dans un contexte socioculturel lui-même anxiogène. Travaillons nos environnements :-)
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https://www.cairn.info/revue-migrations-societe-2007-1-page-35.htm