Aider le précieux facteur humain

Tous les êtres vivants sont impliqués dans des relations d’entraide. Tous. L'entraide n'est pas un simple fait divers, c'est un principe du vivant.
En poussant le culte de la compétition à son extrême, et en l'institutionnalisant, notre société n'a pas seulement engendré un monde violent, elle a surtout ôté une grande partie de son sens à la vie. La compétition sans limite est une invitation à une course à l'infini. Il est grand temps de devenir tout aussi compétents en matière de coopération.





Et franchement, l'humain est peu de chose par rapport au reste du vivant => https://www.arte.tv/fr/videos/075786-006-A/une-espece-a-part-l-espece-faible/

Dans la tête d'un humain

Au début des années 1970, les psychologues Daniel Kahneman (prix Nobel en économie en 2002) et Amos Tversky ont développé une théorie pour expliquer le grand principe de fonctionnement des comportements humains et notamment pour expliquer certaines tendances vers des décisions irrationnelles dans le domaine économique.

Selon eux nous possèdons deux modes cognitifs :

le système 1

Il est qualifié d'intuitif ou d'involontaire. Il se caractérise par une rapidité de réaction, un état d'absence de vigilance et d'effort.
Dans ce mode, la personne suppose que le monde se comportera comme prévu, elle croit les choses sans les avoir démontrées. Elle fait des raccourcis (biais cognitifs).
Ce mode de pensée ne peut être déconnecté, mis en veille !

le système 2

Le système 2 est un mode de pensée rationnelle, qui demande des efforts et ne peut être utilisé en permanence sous peine d'épuisement.
Ce mode de pensée évite de tomber dans les conclucions hâtives et autres pièges (biais cognitifs).

Deux systèmes interconnectés qui s'influencent

Lorsque le système 1 est en roue libre, nous sommes inconsciemments incompétents
Lorsque nous sommes en apprentissage, le système 2 tourne à plein régime, et nous devenons progressivement consciemment compétents.
A force de répétitions, le cerveau automatise ce nouveau mode de pensée (venu du système 2) pour l'intégrer au système 1.
Cette nouvelle habitude devient "naturelle et peu coûteuse" => nous devenons inconsciemment compétents.
Ce double système flexible permet d'expliquer une partie des mécanismes spontannés d'entraide :
Cette hypothèse stipule que les comportements coopératifs spontannés résultent des nombreuses interactions coopérative que chacun vit ou a vécu.
Plus on évolue dans un contexte social coopératif, plus les mécanismes automatiques prosociaux se développent.
A méditer ;-)

L'entraide spontanée des humains

Le modèle théorique de l'humain rationnel et égoïste ne correspond pas du tout à la réalité. De nombreux jeux dit "du bien public" le montrent clairement.
Lorsqu'on inhibe le raisonnement (par le stress, la pression, les catastrophes...) le nombre et l'intensité des comportements prosociaux augmentent (c'est l'inverse quand on force les gens à réfléchir, ils deviennent alors plus égoïstes !)
Les comportements prosociaux observés un peu partout sur le globe (à des degrés divers) peuvent s'expliquer en partie par l'épigénétique.
L'expression de nos comportements est le résultat de nos gènes ET de l'environnement dans lequel nous baignons.
Les gênes sont "le répertoire des possibles" et chaque possible ne devient réalité qu'en fonction de l'environnement dans lequel il s'exprime.
Ainsi, il est attesté que l'expression de certains comportements coopératifs n'est dû qu'à 10 à 30 % du baguage génétique (donc 90 à 70% en lien avec l'environnement).

NB : c'est grâce à ce mécanisme que la culture s'imprime dans notre biologie de génération en génération. il faut dépasser le concept d'inné et d'acquis.

Nous avons donc la faculté de changer progressivement de comportements sociaux en fonction des expériences de vie.

Nous pouvons devenir des "serial-altruistes" lorsque notre environnement devient altruiste !

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Ce mécanisme est renforcé par certaines connexions neuronales (observés lors d'expériences en IRM)
  • coopérer active les aires du cerveau impliqués dans la récompense
  • voir des comportements équitables active les aires du cerveau impliqués dans la récompense
  • voir des comportements de non coopération active les aires du cerveau liées au sentiment de dégoût !

L'entraide et la générosité font non seulement du bien au moral mais renforcent le sentiment de bonheur.

L'entraide dans le groupe

Même si nous sommes des coopérateurs nés, certains mécanismes sont nécessaires pour favoriser et faire perdurer l'entraide dans un groupe.

Dans les petits groupes

La réciprocité directe ou don-contre-don

Aider quelqu'un provoque chez l'autre le désir de retourner la faveur (et chez celui qui donne, du plaisir).
Le contre-don a cela de magique qu'il libère la personne de son obligation tout en ne l'annulant pas puisqu'il le transmet.
Ainsi, cette triple obligation, donner-recevoir-rendre génère un état de dépendance réciproque qui prolonge le lien social dans le temps, telle une boucle sans fin.
Si on combine les comportements d'entraide spontanée à cette obligation de réciprocité très puissante, on saisit pourquoi l’entraide est devenue une phénomène si répandu et si puissant chez les humains.
Quelques points d'attention :
  • le laps de temps entre le don et le contre-don est le temps de la dette, celui qui maintient actif le lien social. Rendre trop vite annulerait cet effet
  • faire un don intéressé est rapidement perçu et peut être blessant. En tout cas, il n'enclenche pas les mécanismes d'entraide
  • le contre-don doit être calibré sous peine d'écraser la personne qui a donné et d'engendrer frustration et non coopération

Dans les groupes de taille moyenne

La réciprocité indirecte ou réputation

L'humain est un coopérateur conditionnel : si les autres coopèrent, je coopère aussi, si ça triche, je triche aussi
Dans un groupe plus grand, l'anonymat, de manière très discrète, voire imperceptible, ouvre la possibilité au relâchement des obligations de réciprocité. Cette faille peut à elle seule faire chuter brutalement le niveau général d'entraide.
La réputation est précisément le mécanisme qui permet de garantir un haut niveau de confiance dans le groupe, en plaçant sur chacun une sorte "d'étiquette de fiabilité".
Dans les grands groupes "à taille humaine" (quartier, collectif...), on détecte vite qui sont les tricheurs. Inutile pour eux de chercher à se fabriquer une "fausse réputation" car tout finit par se savoir. La réputation devient donc une information très précieuse. Ce score ressemble à un capital que l'on peut accumuler mais aussi perdre.
Un capital qui nous permet par exemple de bénéficier de l'aide des autres plus facilement.
La réputation est un mécanisme complexe qui se fonde notamment :
  • sur la crainte de la honte
  • la volonté de conserver son honneur
  • l'envie d'appartenir à un groupe (peur de l'avenir, de la solitude)
La réputation augmente lorsque :
  • l'on est observé
  • que les choses réalisées sont "visibles"
Ainsi se construit une confiance mutuelle dans le groupe, une sorte de réciprocité indirecte généralisée.

La réciprocité renforcée ou récompenses et punitions

Coopérer au sein d'un groupe améliore notre réputation et offre "des récompenses" en provenance du groupe.
Mais l'entraide peut aussi être favorisée par la punition ! (ceci a été bien observé)
Dans les groupes où la punition (même coûteuse pour celui qui punit) des "non coopérateurs" est en place, l'entraide est beaucoup plus forte !
Si les pratiques coopératives stimulent les zones de récompense du cerveau, la punition d'un acte non coopératif le fait aussi.
De même, la vue d'un acte non coopératif stimule les zones de dégoût, tout comme voir un coopérateur se faire punir "à tort" !

L'utilisation conjointe des deux mécanismes (réputation + punition) augmente l'efficacité de l'effet prosocial. Et c'est même la stratégie la "moins coûteuse" car au sein d'un même groupe, les punitions deviennent rares étant donné que la simple "menace de punition" suffit souvent à limiter les actes non coopératifs.
Quelques points d'attention :
La punition pour être efficace
  • doit être pour le bien du groupe et pas pour le bien du punisseur
  • doit être légitime et proportionnée
  • doit être parcimonieuse : un mécanisme de dernier recours.

Dans les très grands groupes

La réciprocité invisible

Les normes et les institutions permettent de stabiliser les comportements d'entraide, donc la cohésion d'un groupe, à des niveaux hauts et constants, dans des groupes exceptionnellement grands et hétérogènes, et même entre de parfaits inconnus.

Les normes sociales

Ce sont des standards, des conventions basées sur des croyances partagées qui définissent les comportements acceptables ou non dans un groupe.
Elles sont souvent explicites (lois, coutumes...) mais aussi implicites (la réciprocité par exemple, faire la file...).
La force des normes sociales est d'être une "construction collective partagée".
L'apparition d'une norme repose sur notre étonnante capacité à imiter nos semblables.

Les institutions

La particularité des normes sociales dans les très grands groupes est qu'elles doivent être soutenues et pérennisées par des institutions. Sans ces dernières, il serait impossible de lutter contre la dilution de la réciprocité. Mais plus la taille des groupes augmente et plus les normes ont besoins d'institutions solides et structurées.
La solidarité "chaude" des petits groupes se transforment alors. Au fur et à mesure que le nombre d'interactions augmente avec la taille du groupe, la réciprocité doit prendre appui sur des mécanismes de soutien de plus en plus puissants, externes, artificiels... bref à taille inhumaine c'est la "solidarité froide".
Le système de sécurité sociale par exemple n'est rien d'autre qu'un formidable outil d'entraide : il est puissant mais devenu invisible.

Quelques points d'attention :
  • Les institutions peuvent au delà d'un certain seuil, s'écarter de la raison première de leur création. Plus la taille de l'institution est grande, plus le risque augmente.
  • Elles peuvent par exemple juste chercher à "se maintenir en place" mais aussi parfois desservir leur objet initial !
Les travaux d'A Gorz et I Illich sont éclairants à ce propos

Favoriser l'entraide dans le groupe

Souvent quand ça foire, on attribue la faute aux individus mais rarement sur le groupe et ses règles
L'entraide et la coopération dans un groupe peuvent être favorisées.

Travailler le sentiment de sécurité

Sans sentiment de sécurité, chacun se recroqueville sur lui-même et construit une petite membrane protectrice autour de lui.
Ces membranes individuelles empêchent de voir l'autre comme un allié (la diversité fait peur si elle ne peut s'exprimer dans un cadre de sécurité), ce qui freine l'émergence de comportements coopératifs.
Travailler à l'établissement d'un cadre sécurisant au sein du groupe permet à chacun de s'y sentir bien, d'assouplir sa "carapace", c'est à dire de s'ouvrir aux autres, d'aller vers eux, et de tisser des liens.

Travailler le sentiment d'égalité

Le sentiment d'égalité peut servir à souder un collectif, et son absence peut facilement et rapidement détruire la cohésion d'un groupe.
Plus précisément un sentiment d'inégalité déclenche des émotions antisociales très puissantes. Les inégalités sont corrosives pour la cohésion sociale

NB : La santé d'une population ne s'améliore pas avec la richesse globale du pays mais plutôt avec la réduction des inégalités entre les revenus.
Plus les inégalités sont réelles et-ou visibles plus le niveau d'entraide diminue au sein du groupe. Il faut veiller à réduire ces inégalités !

Travailler le sentiment de confiance

La confiance se construit par expérience. Lorsqu'on arrive dans un groupe d'inconnus on reste d'abord prudent.
Lorsque chaque individu acquiert la certitude, par exemple, qu'on ne se moquera pas de lui, qu'on respectera ses opinions, qu'on nous le trahira pas ou qu'il ne subira pas de représailles pour avoir montrer son authenticité, alors un puissant sentiment de confiance se fait jour et traverse le groupe.
La contagion est d'autant plus rapide qu'une confiance envers le groupe dans son ensemble permet de ressentir instantanément et spontanément de la confiance envers chaque membre du groupe, y compris ceux que l'on ne connaît pas. Simplement parce qu'ils appartiennent groupe.
Ce qui est agréable lorsque la confiance s'installe c'est le relâchement qu'elle permet.

La confiance, au fond, n'est rien d'autre qu'une suspension provisoire de l'esprit critique. Une suspension qui permet aux automatismes coopératifs de s'exprimer pleinement.
Cette situation présente deux avantages :
  • elle permet d'une part d'économiser de l'énergie (celle liée à la défense de sa sécurité) qui peut ainsi être consacrée au projet commun du groupe
  • Elle permet d'autre part de s'ouvrir à l'autre c'est à dire de laisser exprimer notre authenticité très souvent généreuse.
Les relations d'entraide impliquant de la confiance ont tendance à améliorer le sentiment de bien-être, ce qui en retour favorise l'augmentation de niveau de confiance, et donc d'entraide : une spirale vertueuse.
Voici quelques attitudes qui permettent de créer des relations de confiance : faire confiance a priori, faire preuve de respect, de bienveillance, d'honnêteté et d'intégrité, de compassion, d'humilité, d'ouverture, de générosité, de patience, de gratitude, d'optimisme, de détermination, d'humour et surtout d'authenticité.
La priorité des priorités est donc de créer un cadre de sécurité.

Travailler le contexte général

L'environnement dans lequel nous baignons influence notre tendance à l'entraide. Ainsi nous serons plus altruistes si
  • il fait beau,
  • nous sommes de bonne humeur,
  • nous avons reçu une bonne nouvelle (ou même un sourire !)
    • Imaginons dès lors l'effet dévastateur que peuvent avoir les journaux quotidiens qui diffusent leur lot de mauvaises nouvelles !
  • les autres sont aussi altruistes
  • le contexte est à la coopération, au partage
  • la convivialité est forte
  • le cadre "physique" est agréable
  • ...

Travailler sa posture de l'animateur

  • être ouvert => favorise l'ouverture des autres
  • être positif => favorise l'optimisme des autres
  • être partageur => rend les gens partageurs
  • contrôler son ego => aide les égos à rester raisonnable
  • adopter une posture basse => favorise l'égalité
  • faire circuler l'information le plus largement possible => favorise l'égalité
  • rendre visible les apports de chacun => favorise la réputation de chacun

Les cartes pour rendre visible

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Les cartes de moi à toi
Les cartes sourire pour remercier

Le language non verbal

Le corps dit de nous ce que nous taisons : nos envies véritables, nos aspirations profondes, nos humeurs du moment, notre degré d’approbation avec ce qui est dit ou ce qui se passe. Le décodage corporel est fondamental pour permettre de comprendre l’autre dans ce qu’il vit et souhaite, et par conséquent d’y réagir adéquatement. C'est une compétence intéressante pour l'animateur de projet collectif.

Moins de 10 % du message vient des mots !

Les études menées par le professeur Albert Mehrabian ont établi la règle des 7 % - 38 % - 55 %. Dans la transmission d'un message verbal, le sens des mots ne compterait que pour 7 %, alors que le ton et la voix compteraient pour 38 %, et surtout, l'impression visuelle compterait pour 55 % dans l'interprétation de ce qui est dit. (études contestées depuis mais le ration reste globalement valable)
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A côté des mots

Pour communiquer, nous utilisons bien plus que des mots : dans nos interactions avec les autres, notre corps possède aussi son propre langage. Notre gestuelle, notre façon de nous asseoir, de parler et d'établir un contact visuel sont autant de moyens de communication non verbaux qui influencent les messages que nous transmettons verbalement.
Les messages verbaux sont communiqués au moyen des mots que nous utilisons. Évidemment, le message verbal constitue un aspect important de la communication, mais notre façon de communiquer de façon non verbale est tout aussi importante, sinon plus.La communication non verbale englobe ce qui suit :
  • Ton de la voix
  • Débit et volume de la voix
  • Articulation des mots
  • Rythme, intonation et accent mis sur les mots
  • Expression du visage
  • Intensité du contact visuel établi
  • Gestuelle et toucher
  • Langage corporel et position

Souvent, ce n'est pas ce qui est dit, mais bien comment nous le disons qui importe le plus, particulièrement lorsque nous exprimons des sentiments et des attitudes. Le ton de la voix peut exprimer tour à tour la colère, la frustration, la déception, le sarcasme, la confiance, l'affection ou l'indifférence.

Souvent, nos messages verbaux et non verbaux sont cohérents, mais il arrive également qu'ils soient contradictoires. Lorsque les paroles de la personne ne concordent pas avec le ton de sa voix et son comportement non verbal, nous avons tendance à douter de ce qu'elle dit et à nous fier plutôt aux indices non verbaux. La personne qui nous affirme ne pas être en colère contre nous, mais qui évite les contacts visuels, a une expression colérique et se force pour parler tout en frappant la table de son poing ne nous convainc pas de sa placidité.

Une utilisation appropriée des signaux non verbaux permet de créer un climat de confiance et de transparence, ce qui peut améliorer grandement la qualité de nos relations dans le collectif

En tant qu'animateur de projet

Quand j'écoute

L'animateur attentif va au-delà des mots pour découvrir le sens plus profond d'une phrase en observant la communication non verbale.
Quand le message est en contradiction avec le non verbal (Ci dessous, un tableau avec les "classiques du non verbal"), il peut être utile
  • de reformuler le propos reçu ou de demander une clarification pour aller chercher le "vrai message"
  • de discuter avec la personne en aparté pour exprimer son ressenti (et juste ça : je t'ai senti bouillonnant sous tes propos plutôt doux...)
  • de veiller à mon non verbal, il peut traduire un "non intérêt" ou "un jugement"
  • d'adopter une posture non verbale d'écoute active
    • Penchez-vous légèrement vers la personne.
    • Placez-vous bien en face.
    • Quand une personne a tendance à se dévaloriser placez-vous au même niveau voire plus bas qu'elle
    • Maintenez un contact visuel.
    • Adoptez une position ouverte et détendue (ne croisez pas les bras).
    • Envoyez des signaux qui expriment votre compréhension (des hochements de tête et des expressions du visage appropriées)
ATTENTION : si vous sur-jouez votre non verbal vous trahira sans prévenir ;-)

Quand je parle

Pour être en mesure de communiquer efficacement (et avec honnêteté), nous devons prendre conscience de nos propres émotions et comprendre également les signaux non verbaux que nous envoyons aux autres.
  • Comme il n'est pas facile d'adapter son non verbal (le plus souvent inconscient), le mieux est de travailler son "conscient" (qui se répercutera sur le non verbal)
    • que voulez-vous vraiment dire ? (à clarifier avant de parler ;-)
    • comment vous sentez-vous ?
    • pouvez-vous vous "ancrer" dans le sol avant de parler ?
    • apprenez la communication non violente (elle oblige à se recentrer donc à parler "vrai")

Vigilance

  • En tant qu'animateur, nous avons ne pouvons garder seul cette "compétence" d'analyse et devons veiller à informer nos collectifs de comment fonctionne le non verbal. Histoire de mettre tout le monde en capacité de s'observer, de comprendre et de décoder lui aussi notre non verbal ;-)
  • Laissons agir notre inconscient, il gère très facilement ce non verbal, pas besoin d'être en analyse permanente à chaque fois qu'on vous parle !
  • Gardons-nous bien de tirer des conclusions hâtives, nos biais cognitifs peuvent nous amener à sur-interprétrer (ou mal interpréter) du non verbal


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Sources


Sources

  • L'entraide : l'autre loi de la jungle / Pablo Servigne
  • L'université du Nous
  • Y Illich
  • A Gorz
  • Les nouveaux collectifs citoyens / Maltcheff
  • Micropolitiques des groupes / D Vercauteren