Parlons de nous et faisons l’hypothèse qu’en tant qu’êtres humains vivants nous soyons mortels. Convenons qu’il est alors possible qu’en tant qu’individu, qu’en tant que bénévole ou qu’en tant que salarié l’aventure s’arrête un jour. Pour chaque projet auquel nous contribuons le constat est le même : un concours de circonstances a provoqué le début d’un processus qui tend invariablement à s’éteindre.
C’est cette mort programmée et inéluctable qui doit nous pousser à travailler très en amont sur les conditions de compostabilité des projets. . . au risque de fabriquer des agrégats qui ne puissent se recomposer ! C’est là tout l’enjeu du principe de compostabilité : préparer la mort des projets et permettre à chacune de leurs composantes de se réassembler à d’autres endroits et potentiellement avec d’autres personnes.
C’est cette mort programmée et inéluctable qui doit nous pousser à travailler très en amont sur les conditions de compostabilité des projets. . . au risque de fabriquer des agrégats qui ne puissent se recomposer ! C’est là tout l’enjeu du principe de compostabilité : préparer la mort des projets et permettre à chacune de leurs composantes de se réassembler à d’autres endroits et potentiellement avec d’autres personnes.
- Exploration de la notion de compostabilité (nature <> collectif)
- Concevoir du compostable
- Mettre sous licence ouverte
- Sanctuariser l'interopérabilité : respecter des standard communément admi
- Ne pas réinventer l'existant mais l'améliorer
- La mort d'un projet collectif : un tabou
- Sujet délicat : comment l'aborder avec douceur
- L'organisation se comporte comme si elle doit toujours exister
- Mourir peut vouloir dire renaître ailleurs et différemment
- Et donc : moi aussi je vais mourrir ?