Qu'est ce qu'un flux RSS ?


la veille de gatien

SUPIR (Scaling-UP Image Restoration) est une avancée majeure dans le domaine de la restauration d’images intelligente et réaliste. En s’appuyant sur des techniques multi-modales et des générateurs préentraînés avancés, SUPIR repousse les limites de ce qui est possible en termes de qualité et de contrôle de la restauration en combinant ce qui se fait de mieux en ce moment en IA.

Au cœur de SUPIR se trouve un modèle génératif que vous connaissez bien : StableDiffusion-XL (SDXL) et ses 2,6 milliards de paramètres. Pour l’appliquer efficacement à la restauration, les dev du projet ont du concevoir et entrainer un adaptateur de plus de 600 millions de paramètres.

Mais l’autre atout clé de SUPIR est son jeu de données d’entraînement titanesque, avec plus de 20 millions d’images haute résolution et haute qualité, chacune annotée avec une description textuelle détaillée. Cela permet à SUPIR de réaliser des restaurations guidées par des instructions en langage naturel, offrant un contrôle sans précédent sur le résultat final.

Je l’ai testé sur une image culte d’Internet : Les Horribles Cernettes. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit de la première photo qui a été envoyée via Internet à Tim Berners-Lee.

Voici l’image d’origine bien dégeu en terme de qualité :

Et voici ce que ça donne une fois passé dans SUPIR. Vous n’avez jamais vu cette photo avec cette qualité, j’en suis sûr !

Des prompts de « qualité négative » sont également utilisés pour améliorer encore la qualité perceptuelle. Et une méthode d’échantillonnage guidé par la restauration a été développée pour préserver la fidélité à l’image source, un défi courant avec les approches génératives.

Par contre, au niveau de certains détails comme les yeux, on n’y est pas encore mais je sais qu’il y a d’autres IA capable de gérer ça.

Grâce à cette combinaison unique de modèles, de données d’entraînement massives et de fonctionnalités plutôt avancées, SUPIR produit des restaurations d’une qualité exceptionnelle, en particulier sur des photos dégradées. Le tout avec la possibilité inédite de contrôler finement le résultat via des instructions en langage naturel.

Voici quelques exemples de cas d’utilisation :

  • Restaurer des paysages en faisant ressortir toute la beauté naturelle des photos
  • Obtenir des portraits ultra-détaillés et des expressions faciales quasi-parfaitement restituées
  • Redonner vie au charme des animaux dans des clichés anciens ou de faible qualité
  • Remastering de jeux vidéo pour une clarté et un niveau de détail époustouflants
  • Résurrection de films classiques pour revivre l’âge d’or du cinéma avec une netteté impeccable

Si vous ne me croyez pas, il y a plein d’exemples sur le site officiel du projet. Alors par contre, y’a pas de version en ligne officielle donc vous avez 2 possibilités pour jouer avec. Soit vous taper l’install à la main sur votre ordinateur, soit aller sur Replicate qui héberge une version en ligne avec laquelle vous pourrez améliorer vos images.

Pour en savoir plus sur SUPIR, rendez-vous sur le dépôt officiel du projet.


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Si vous en avez assez de voir votre vieux Mac prendre la poussière dans un coin parce qu’il ne peut plus faire tourner les dernières versions de macOS, et bien j’ai une bonne nouvelle pour vous.

Il s’agit d’un outil nommé OpenCore Legacy Patcher (OCLP) qui est là pour redonner une seconde jeunesse à nos fidèles compagnons en aluminium ! Grâce au bootloader OpenCore et tout un tas de kexts et de patchs du noyau, OCLP permet d’installer et de faire tourner macOS Big Sur, Monterey, Ventura et même la toute nouvelle version Sonoma sur des Mac qui ne sont officiellement plus supportés par Apple, et ce jusqu’aux modèles sortis en 2007 ! Rien que ça.

Mais ce n’est pas tout, en plus de permettre de profiter des dernières fonctionnalités de macOS comme Sidecar, Contrôle Universel ou AirPlay vers Mac, OpenCore restaure aussi le support de pas mal de matériel que Apple a abandonné au fil des versions comme de vieilles cartes graphiques ou d’anciens chipsets Wi-Fi.

Alors bien sûr, tout n’est pas rose non plus et selon les modèles il y a quelques limitations, notamment au niveau des performances graphiques avec l’API Metal qui n’est pas supportée partout. Mais globalement, l’expérience utilisateur reste très bonne une fois OCLP installé.

La grande force d’OpenCore Legacy Patcher, c’est que contrairement aux outils de patch précédents comme DOSDude1 ou Patched Sur, il n’a pas besoin de modifier le système installé sur le disque. Au lieu de ça, il injecte ses modifications à la volée pendant le démarrage, ce qui permet de garder un système macOS « vanilla » (d’origine quoi) et de continuer à recevoir les mises à jour d’Apple directement depuis les préférences système, comme sur un Mac officiellement supporté.

Et le tout sans bidouiller le firmware ou désactiver des protections comme SIP, ça c’est la classe ! Évidemment, un Mac récent fera toujours mieux qu’un vieux coucou, mais pour tous ceux qui n’ont pas les moyens de changer de machine tous les 4 matins, OCLP est une super solution pour continuer à profiter de son Mac le plus longtemps possible.

Bien sûr, tout ça ne serait pas possible sans la super communauté de développeurs et bidouilleurs passionnés qui gravitent autour du projet. Alors je le tire mon chapeau pour leur boulot de dingue. Et aussi à Apple pour macOS, hein, faut pas déconner non plus ^^.

Après, attention, installer un OS non supporté c’est toujours un peu casse-gueule et ça demande un minimum de connaissances techniques. Donc si vous n’êtes pas sûr de vous, renseignez-vous bien avant de vous lancer. Les documentations du projet sont très complètes, et en cas de souci la communauté sur le Discord d’OCLP saura sûrement vous dépanner.

Bon, c’est pas tout ça mais je crois que je vais ressortir mon vieux MacBook Pro de 2005 moi, j’espère juste que la batterie n’a pas trop morflé !


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Vous cherchez un lecteur audio open source de qualité pour votre Raspberry Pi ? Ne cherchez plus, moOde audio est là pour vous !

Ce lecteur audio totalement gratuit et distribué sous licence GPL permet d’avoir un véritable serveur musical sur votre Rpi pour en faire profiter toute la famille. C’est un peu comme Volumio dont je vous ai déjà parlé, mais en beaucoup plus abouti. En plus, les gars derrière moOde sont des vrais. Pas de pubs intrusives, pas d’abonnements à la noix, zéro cookies ou tracking à la Google. Toutes vos données restent bien au chaud sur votre Raspberry Pi, et ne sont refilées à personne d’autre. Bon, après si vous voulez les soutenir, vous pouvez toujours faire un petit don…

Pour installer moOde, c’est facile. Vous chopez l’img et vous allez suivre le guide d’installation qui est juste là. En gros, vous préparez votre image avec le Raspberry Pi Imager, vous pouvez même configurer le SSH et le WiFi direct, et après vous balancez le tout sur votre carte SD. C’est du classique pour les utilisateurs de Raspberry Pi. Rien de plus simple !

La dernière version, la 8.3.9, est dispo pour les modèles 3B, 3B+, 3A+, 4, 400, les Compute Module 3, 3+ et 4, et même le petit dernier le Zero 2 W et elle tourne sur une debian Bullseye 64 bits. Autant dire que ça va envoyer du lourd côté performances audio.

D’ailleurs, parlons-en de l’audio. moOde gère une flopée de périphériques compatibles avec les Raspberry Pi. Que vous ayez une enceinte Bluetooth ou quelque chose de plus « filaire » comme un DAC USB (Digital Audio Converter), une carte d’extension Hat ou carrément un streamer réseau, y a de fortes chances que ça fonctionne direct. Et niveau réglages, les audiophiles vont être aux anges puisqu’il y a de quoi faire du réglage fin sur votre son comme jamais !

Le top du top, c’est l’interface web. Super bien foutue, responsive, elle s’adapte parfaitement à votre appareil, que ce soit un pc, une tablette, un smartphone ou même une TV. Pas besoin d’installer quoi que ce soit, un simple navigateur suffit. Vous pourrez lancer la lecture d’un album, écouter la radio, taguer vos morceaux, accéder à des partages de fichiers via SMB et NFS, balancer le son en AirPlay ou avec Spotify Connect, faire du multiroom synchronisé et profiter de fonctionnalités audiophiles comme le support des formats hi-res, un égaliseur paramétrique, et divers algorithmes de rééchantillonnage. Pour les devs, y a même une API REST pour faire mumuse.

Et si vous avez besoin d’aide ou que vous voulez causer son entre passionnés, le forum moOde est là pour vous. Les devs sont ultra réactifs et la communauté est au taquet. Vous pouvez même choper les dernières news sur le développement du player.

Côté technique, si vous voulez mettre les mains dans le cambouis, un guide du développeur est dispo. Vous pourrez gérer les paquets et générer vos propres images.

Ah et j’allais oublier, les gars de moOde vous ont même concocté un petit DAC NOS (Non-Oversampling) à monter vous-même : le ProtoDAC. Il paraît que le son est d’enfer, surtout si vous utilisez des composants de qualité. Les plans et le guide sont dispos, vous avez juste à commander vos PCB et sortir votre fer à souder.

Bref, vous l’aurez compris, moOde c’est que du bon fait par des pro du son pour les audiophiles geeks qui aiment faire les choses eux-mêmes. Alors, n’attendez plus, foncez sur le site, chopez l’img et transformez votre Raspberry Pi en un lecteur audio de compèt’ !

Merci à François pour le partage !


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Vous aimez créer des stickers pour épater vos amis sur les réseaux sociaux ? Mais vous en avez marre de passer des heures sur Photoshop pour un résultat pas toujours au top ? J’ai ce qu’il vous faut !

Le site web StickerBaker est une vraie petite pépite pour générer des stickers personnalisés en quelques clics grâce à l’intelligence artificielle.

Concrètement, vous uploadez une photo de votre trombine, vous entrez une petite description façon prompt et bim, l’IA vous génère un sticker sur-mesure avec un rendu digne des plus grands graphistes. Pas besoin d’être un crack en dessin ou en retouche d’image, StickerBaker s’occupe de tout !

Mais alors StickerBaker, ça peut servir à quoi concrètement ? Et bien comme je le disais, créer des stickers complètement barrés à partir de vos photos pour amuser la galerie et mettre l’ambiance dans la conversation WhatsApp du jeudi soir ! Mais ça peut aussi permettre à des artistes, graphistes ou même des marques de prototyper rapidement des designs de stickers avant une prod plus poussée. Plutôt que de partir d’une feuille blanche, autant utiliser l’IA pour générer des premiers jets et itérer à partir de là. Ça peut faire gagner un temps fou.

Sous le capot, le site utilise le modèle Albedo XL et des techniques de machine learning comme les LoRA (Learning Rate Adaptation) pour comprendre votre prompt et générer un visuel qui déchire. Les plus geeks d’entre vous apprécieront les performances de l’engin : un sticker généré en 10 secondes max grâce aux cartes graphiques Nvidia A40. Ça envoie du lourd !

Et le must du must, c’est que StickerBaker est un projet open source, le code est dispo sur GitHub. Ça veut dire que la communauté peut mettre la main à la pâte pour améliorer l’outil. Vous pouvez par exemple bidouiller le code pour modifier les styles de stickers générés. Un vrai bonheur pour les devs qui veulent comprendre comment ça marche derrière.

Autre bon point, vos photos sont supprimées direct après le traitement. Pas de stockage chelou des données ou d’utilisations douteuses derrière, StickerBaker est clean de ce côté là. C’est toujours appréciable de nos jours.

Après, faut pas se leurrer, on est encore loin d’une app grand public. L’interface est rudimentaire et il faut un minimum biberonné à l’anglais et à l’univers des IA générative pour pas être largué. Mais c’est un premier pas encourageant vers la démocratisation de ces technologies.

Au final, StickerBaker c’est une chouette démo techno qui montre tout le potentiel de l’IA générative appliquée au domaine des stickers et du graphisme. Le projet n’en est qu’à ses débuts mais mérite clairement d’être suivi de près. Ça pourrait bien révolutionner notre manière de créer des visuels à l’avenir, qui sait ? En tout cas, moi j’ai hâte de voir les prochaines évolutions de ce genre d’outils !

Merci à Lorenper pour l’info.


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En France nous avons la chance d’avoir un Internet qui n’est pas censuré, hormis quelques sites web bloqués de manière très peu efficaces via DNS. Évidemment, comme dans toutes les grandes démocraties, on doit quand même être un petit peu surveillé. Toutefois, si vous vous trouvez dans un endroit où vous avez besoin de contourner du filtrage, du blocage et de sécuriser vos connexions, je vous présente aujourd’hui Hiddify qui va vous faire zizir.

Le projet Hiddy se compose d’un client, mais surtout d’un serveur baptisé Hiddify-Manager qui vous permet de créer votre propre serveur VPN et d’en fournir les accès à vos amis ou collègues. L’outil prend en charge plus de 20 protocoles, dont Reality et Telegram proxy, pour contourner le filtrage, ce qui en fait une solution totalement optimisée pour le contournement de la censure dans des pays un peu chauds sur le sujet comme la Chine, la Russie ou encore l’Iran.

L’outil est vraiment chouette, en plus il est multiplateforme (codé avec Flutter), il est décentralisé, et surtout totalement open source et gratuit.

Parmi les principaux atouts de Hiddify-Manager, on peut citer son installation flash éclair les doigts dans le nez, la prise en charge de Xray et Sing-box, la mise à jour et la sauvegarde automatique, ainsi que la connexion à Cloudflare via l’API de ce dernier. Comme je le disais plus haut, Hiddify-Manager intègre également un proxy Telegram, du DNS over HTTPS (DoH), de la gestion des utilisateurs à l’aide d’un bot Telegram et un WARP dédié pour contourner certaines restrictions.

Il est également possible de l’utiliser avec plusieurs noms de domaines, de configurer automatiquement les adresses IP de vos CDN et donc de gérer plusieurs configurations actives.

Grâce à Hiddify-Manager, vous pourrez aussi mettre une limite de temps et de trafic (QoS) pour chaque utilisateur, leur afficher des pages dédiées pour qu’ils puissent visualiser leur conso data, mais également leur proposer les fichiers de config et les clients dédiés nécessaires pour rejoindre votre réseau.

Hiddify Manager est surtout conçu pour résister à la détection des organismes en charge de filtrer le net tout en évitant les attaques habituelles sur le serveur. Mais bien que les possibilités de détections soient réduites au max, n’oubliez pas quand même de désactiver tous les ports, sauf le 22, 80 et 443.

Côté client, disponible sur Google Play, mais également sous macOS et Windows, Hiddify-Next vous permettra de vous connecter facilement au réseau Hiddify que vous aurez monté, en utilisant une variété de protocoles comme Vless, Vmess, Reality, TUIC, Hysteria, SSH…etc. Notez qu’il est possible de s’y connecter avec d’autres clients VPN comme Sing-box, Streisand, ShadowRocket et bien d’autres.

Voilà y’a plus qu’à déployer ça sur n’importe quel serveur Ubuntu ou directement dans le cloud chez Oracle, OVH, Azure et j’en passe !

Pour vous lancer, tous les tutos sont ici. Amusez-vous bien !

Merci à Lorenper


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La FDN (French Data Network), cette association de héros du Net qui défend nos libertés numériques propose un VPN public en accès libre ! Oui, un accès VPN gratuit et accessible à tous, pour surfer sur la Toile en mode ninja.

Pour rappel, un VPN (Virtual Private Network), c’est comme le tunnel magique d’El Chapo, sauf que ça chiffre toutes vos données quand vous vous baladez sur Internet. Vos échanges étant chiffrés de bout en bout, même les vilains FAI qui voudraient mettre leur nez dans vos petites affaires en ligne ne verront que du charabia incompréhensible. Avec le VPN de la FDN, vous allez pouvoir semer les mouchards, contourner la censure et naviguer en toute tranquillité, même sur les réseaux publics craignos.

Pour en profiter, c’est super simple. Il vous suffit d’installer le client OpenVPN sur votre ordi, votre smartphone ou votre tablette. Ensuite, vous téléchargez la configuration du VPN de la FDN, et hop, vous voilà paré.

Le VPN public de la FDN utilise les serveurs de l’asso, et s’engage à respecter votre vie privée et à ne pas logger vos données. Ça rend bien service donc et en plus, c’est l’occasion de soutenir la FDN qui se bat au quotidien pour nos droits et libertés sur Internet en leur faisant un petit don ou en rejoignant l’association si vous pouvez.

Personnellement, je dis un grand merci à toute l’équipe de la FDN pour cette initiative géniale. Ça fait du bien de voir qu’on peut encore compter sur des assos comme ça pour défendre l’intérêt général.

Pour essayer ce VPN, foncez sur https://vpn-public.fdn.fr.

Source


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Modulo créer des programmes de formationDernière mise à jour le 24 mars 2024 Concevoir des programmes de formation n’est pas toujours simple pour les formateurs. Entre les multiples documents à gérer, les délais serrés et les imprévus de dernière...

L’article Modulo. Créer et gérer des programmes de formation est apparu en premier sur Les Outils Tice.


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Afin de rendre l’IA accessible à tous, y compris gratuitement puisque la plupart des modèles fonctionnent sur un système open source, une équipe de développeurs talentueux a créé Jan un outil pour les développeurs et les utilisateurs souhaitant profite d’une alternative à ChatGPT, totalement indépendante, fonctionnant hors ligne, open source et libre.

Il faut donc voir Jan comme un client de chat qui permet de télécharger des modèles comme Trinity, Mistral, Llama, OpenChat…etc. et de les faire tourner 100% hors ligne. Comme ça, pas de fuite de conversations privées ni de réutilisation de vos données pour entrainer de nouvelles IA. Et si comme moi, vous êtes accro à l’IA d’OpenAI, vous pourrez toujours y ajouter votre clé API et discuter avec ChatGPT (au tarif fixé par OpenAI évidemment).

Jan fonctionne sous Linux (Appimage et .deb dispo), sous Windows et macOS (Intel / Silicon) et propose une prise en charge des modèles open source tels que GGUF via llama.cpp, TensorRT via TensorRT-LLM ou des API externes. Jan utilise également le moteur d’inférence Nitro, des mêmes développeurs, qui se veut être rapide et léger.

Je teste ici le modèle Trinity 1.2 7B Q4 :

Et ici un modèle spécialisé en code Python nommé Wizard Coder Python 13B Q5.

Un truc cool avec Jan c’est que toutes les conversations sont conservées sur votre disque au format JSON, donc si le coeur vous en dit, vous pourrez ensuite les exploiter comme bon vous semble dans vos outils.

Jan propose également un serveur REST qui permet d’interroger via une API compatible OpenAI n’importe quel modèle que vous y feriez tourner. Ça permet de brancher vos outils ou vos scripts directement sur le LLM ouvert de votre choix.

Dans la lignée de Ollama ou LM Studio, Jan rempli ses promesses et vous permettra de vous éclater avec l’IA (abus de langage, je sais…) sans mettre en péril vos données personnelles.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Jan ou sur leur page Github pour les sources et la doc.

Merci à Lorenper


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Et yooo !

Si vous cherchez un moyen de sécuriser vos communications en ligne, Jami est probablement une réponse à votre préoccupation. Il s’agit d’un logiciel de communication entièrement libre, décentralisé, et sécurisé. Anciennement connu sous le nom de SFLphone puis Ring, Jami est un projet soutenu par la Free Software Foundation et est disponible sur toutes les plateformes, y compris Windows, macOS, Linux, Android et iOS.

Disponible en téléchargement sur jami.net, Jami offre une multitude de fonctionnalités pour répondre aux besoins de communication modernes. Tout d’abord, son fonctionnement est entièrement distribué et repose sur deux réseaux distincts: OpenDHT, une table de hachage distribuée, mais également sur un smart contrat Ethereum pour tout ce qui est enregistrement des noms d’utilisateurs. Cela signifie que toutes les communications sont peer-to-peer et ne nécessitent pas de serveur central pour relayer les données entre les utilisateurs. Génial non ?

Jami offre donc un large éventail de fonctionnalités, notamment la messagerie instantanée, les appels audio et vidéo, les groupes de discussion (appelés les Swarms), les vidéoconférences sans hébergement tiers, l’enregistrement des messages audio et vidéo, le partage d’écran et la diffusion de médias.

Une caractéristique intéressante de Jami est qu’il peut également fonctionner en tant que client SIP. Le logiciel est conforme à la norme X.509 et utilise un cryptage de bout en bout de pointe avec la confidentialité persistante pour toutes les communications.

Comme mentionné précédemment, Jami est disponible sur toutes les plateformes, y compris les environnements de bureau tels que GNOME et KDE, ainsi que sur les smartphones Android et iOS. Les utilisateurs n’ont besoin d’aucune information personnelle pour créer un compte, ce qui contribue à préserver leur anonymat.

En plus des avantages de sécurité et de vie privée, Jami offre également des avantages tels que la gratuité, tant en termes de coût que de liberté, et l’absence de restrictions sur la taille des fichiers, la vitesse, la bande passante, les fonctionnalités, le nombre de comptes, le stockage, et bien d’autres. De plus, comme s’y sont engagés ses créateurs, il n’y aura jamais de publicité sur Jami.

C’est donc une excellente alternative aux services de communication traditionnels (Teams, Zoom ou ce genre de merdes), offrant une plate-forme décentralisée, sécurisée et respectueuse de la vie privée pour tout ce qui est appels, messagerie et partages d’écran.

Si ça vous branche de tester, c’est par ici que ça se passe.

Merci à Lorenper


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Je ne sais pas si ça va vous motiver pour aujourd’hui ou si on contraire, ça va vous faire poser des congés, mais j’ai découvert grâce à Lorenper, un projet plutôt dingue qui allie la magie du Raspberry Pi et le côté pratique d’un NAS (Network Attached Storage). En gros, imaginez pouvoir créer votre propre espace de stockage en réseau à la maison, à moindre coût et avec une petite bête électronique qui consomme très peu d’énergie.

Hé bien c’est possible grâce au Raspberry Pi NAS qui est un projet DIY dont toutes les étapes sont décrites chez Printables.

Le Raspberry Pi, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est un mini-ordinateur à bas coût qui permet de réaliser de nombreux projets DIY (Do It Yourself) à la fois ludiques et utiles. Il est devenu très populaire pour la création de serveurs en tous genres, et notamment pour mettre en place un NAS.

Le truc, c’est que les NAS sont généralement assez chers, et leurs performances ne sont pas toujours à la hauteur de leur prix. J’ai un Synology à la maison et j’en suis très content. Mais grâce au Raspberry Pi, il est maintenant possible de créer un NAS sur mesure, avec des fonctionnalités adaptées à nos besoins, et ce, pour une somme modique.

La première étape pour créer un Raspberry Pi NAS consiste à rassembler le matériel nécessaire. Vous aurez besoin d’un Raspberry Pi (de préférence de dernière génération pour bénéficier de performances accrues), d’une carte microSD pour le système d’exploitation, d’un disque dur externe ou d’une clé USB pour le stockage, d’une alimentation adaptée et de deux ou trois autres petites choses telles qu’un écran OLED. Je vous laisse vous référer à la liste du matos sur le site Printables.

Une fois le matériel rassemblé, il faudra préparer la carte microSD avec le système d’exploitation. La distribution la plus populaire pour ce genre de projet est Raspbian. Une alternative intéressante est OpenMediaVault qui intègre déjà de nombreuses fonctionnalités pour un NAS.

Le disque dur externe ou la clé USB que vous choisirez pour le stockage devra être formaté et monté sur le Raspberry Pi. Il est possible d’utiliser différents systèmes de fichiers tels que NTFS, FAT32 ou EXT4. À noter qu’il est également possible de configurer un RAID (Redundant Array of Independent Disks) pour augmenter la capacité de stockage et garantir la sécurité des données. Plus y’a de plus, plus on est à l’aise, blaiz !

En ce qui concerne le partage des fichiers et dossiers sur le réseau, plusieurs protocoles sont disponibles et peuvent être configurés selon vos besoins. Le plus commun est le protocole Samba (non, pas de Janeiro…) qui est compatible avec les systèmes Windows, macOS et Linux. Un autre protocole intéressant est NFS (Network File System) qui fonctionne principalement avec les systèmes Linux et UNIX. Pour ceux qui souhaitent accéder à leurs fichiers depuis le Web, il est possible de mettre en place un serveur FTP (File Transfer Protocol) ou d’utiliser des applications de cloud personnel telles que Nextcloud ou Owncloud.

Mis à part les fonctionnalités de base d’un NAS, le Raspberry Pi permet d’ajouter d’autres services supplémentaires tels que la sauvegarde automatisée de vos données, la synchronisation entre plusieurs dispositifs, l’accès à distance sécurisé via VPN ou encore la diffusion de contenus multimédias en streaming grâce à des logiciels tels que Plex ou Kodi. Vous avez de quoi vous éclater techniquement, ne vous inquiétez pas.

Bref, créer un NAS avec un Raspberry Pi est un projet plutôt cool qui permet d’obtenir un système de stockage en réseau sur mesure, économique et performant. Les possibilités sont presque infinies, et vous pourrez adapter votre NAS à vos besoins spécifiques grâce à la flexibilité offerte par le Raspberry Pi.

Puis si vous voulez faire d’autres trucs avec votre Raspberry Pi, mais que vous n’avez pas d’idées, je vous ai compilé une super liste de projets ici.

Merci à Lorenper


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C’est l’heure de vous parler d’un nouveau truc pour contourner la censure sur Internet ! �️

WebTunnel, ça vous dit quelque chose ?

C’est le nouveau joujou de l’équipe anti-censure de Tor Project. Ils l’ont sorti en grande pompe hier (le 12 mars), la journée mondiale contre la cyber-censure. Et devinez quoi ? C’est dispo direct dans la dernière version stable de Tor Browser ! �

WebTunnel, c’est un nouveau type de bridge Tor conçu pour aider les internautes des pays où c’est la misère niveau liberté sur le web. Le principe est simple: ça imite du trafic web chiffré (HTTPS) pour se fondre dans la masse. Comme ça, pour les censeurs, ça ressemble juste à un internaute lambda qui surfe sur le web. Malin ! �

En gros, WebTunnel emballe la connexion dans une couche qui ressemble à du WebSocket over HTTPS. Du coup, ça passe crème. C’est inspiré d’un truc qui s’appelle HTTPT. Le plus fort, c’est que WebTunnel peut même cohabiter avec un vrai site web sur la même IP et le même port. Comme ça, si quelqu’un visite le site, il ne se doute de rien… Le bridge secret est bien planqué ! �

Concrètement, c’est une alternative aux bridges obfs4. L’avantage de WebTunnel, c’est qu’en imitant du trafic web classique et autorisé, il passe mieux dans les pays où il y a des listes blanches de protocoles (et tout le reste bloqué par défaut). C’est comme une pièce de monnaie qui rentre parfaitement dans la fente de la machine. Alors qu’un truc comme obfs4 qui ne ressemble à rien de connu, c’est direct dégagé ! ❌

Bon, et si vous voulez tester WebTunnel, comment on fait ?

Facile, il suffit de chopper un bridge sur le site dédié de Tor Project. Dans « Advanced Options », sélectionnez « webtunnel » dans le menu déroulant, et cliquez sur « Get Bridges », puis résolvez le captcha et copiez le bridge.

Ensuite, vous l’entrez dans les paramètres de Tor Browser (version desktop ou Android), en allant dans la fenêtre des préférences de connexion (ou cliquez sur « Configurer la connexion »). Il suffit de cliquez sur « Ajouter un bridge manuellement » et d’ajoutez le bridge copié précédemment.

Fermez la fenêtre et cliquez sur « Connecter » ! Et voilà !

Bref, WebTunnel c’est un nouvel outil dans l’arsenal de Tor pour contrer la censure et plus on en a, mieux c’est pour s’adapter et garder une longueur d’avance. À l’heure actuelle, il y a 60 bridges WebTunnel qui tournent un peu partout dans le monde, et plus de 700 utilisateurs quotidiens sur différentes plateformes. Ça marche bien en Chine et en Russie, par contre en Iran c’est plus compliqué pour le moment. �

L’objectif, c’est que Tor soit accessible à tous, partout. Parce qu’avec tous les conflits géopolitiques actuels, Internet est devenu crucial pour communiquer, témoigner, s’organiser ou défendre les droits humains. C’est pour ça que la contribution des volontaires est essentielle.

Vous voulez aider ?

Il y a plein de façons de s’impliquer : faire tourner des bridges, des Snowflake proxies ou des relais Tor. C’est toujours ça de pris contre la censure et pour un Internet libre et sans entraves ! ✊


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Hé les amis, aujourd’hui laissez-moi vous présenter un outil génial qui vous facilitera la vie en vous permettant de télécharger des vidéos et d’extraire des pistes audios de différents formats à partir de centaines de sites, dont, YouTube, Facebook, Tiktok, Twitch, Twitter, Instagram et bien d’autres…

Cet outil s’appelle ytDownloader et vous l’aurez compris, c’est YoutubeDL derrière sauf que là, y’a une interface minimaliste facile à prendre en main. L’outil est bien sûr entièrement gratuit et Open Source.

Disponible sous Linux, Windows et macOS, cet utilitaire dispose de nombreuses fonctionnalités comme un mode clair/sombre, la possibilité de choisir un thème pour pas flinguer vos petits yeux, ainsi que la possibilité de télécharger une plage spécifique d’une vidéo si vous le souhaitez, ce qui est pratique pour extraire un morceau précis. Vous pouvez évidemment, après avoir entré l’URL de votre vidéo, choisir le format et la qualité de la vidéo et de l’audio que vous voulez récupérer, ce qui est super pratique pour faire par exemple des MP3 à partir de clips vidéos.

Cet outil prend également en charge le téléchargement des sous-titres et est disponible en plusieurs langues. Vous pouvez bien sûr configurer l’emplacement où enregistrer vos fichiers récupérés et il n’y a ni pubs ni traqueur dans l’application.

Pour résumer, ytDownloader est un outil super utile pour tous ceux qui ont besoin de récupérer des vidéos et/ou extraire des audios de différents formats à partir de différents sites. Je vous le conseille !

Rendez-vous sur leur site pour télécharger ytDownloader.

Merci à Lorenper pour le partage.


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Le flux RSS" ("Rich Site Summary" ou "Really Simple Syndication") est un format de données utilisé pour diffuser les mises à jour de sites.
L'énorme avantage du flux RSS c'est que c'est lui qui vous prévient des nouveautés et pas vous qui devez faire le démarche d'aller voir régulièrement s'il y a eu du changement !
Un flux RSS fournit un résumé des nouveautés d'un site : généralement un titre, une description synthétique et un lien vers la page d'origine de l'information.

image 800pxFeediconsvg.png (66.2kB)

A quoi ça sert ?

Il existe deux façons d'utiliser un flux RSS :
  • pour se tenir informer : pour s'abonner et consulter en un seul endroit les dernières actualités de sites web, sans avoir à les visiter. Indispensable pour faire de la veille, pour suivre l'activité de dispositifs coopératifs ouverts et ainsi assurer une modération "a posteriori"...
  • pour syndiquer du contenu, c'est-à-dire publier automatiquement sur un site Internet des informations provenant d'autres sites Internet. Indispensable pour faire se croiser les projets, pour éviter de saisir plusieurs fois la même information, pour dynamiser son site sans trop se fatiguer ;-) (voir en bas de cette page, la syndication de la veille de France culture)

Les lecteurs de flux RSS

La lecture d'un flux RSS se fait à l'aide d'un logiciel agrégateur. Il faut lui amener l'adresse du fil RSS désiré (par exemple par copier/coller) afin que l'agrégateur se connecte au site émetteur afin de vérifier la présence de nouveau contenu. Si c'est le cas, le flux RSS est téléchargé et converti immédiatement au format HTML pour en permettre la lecture.

Il existe différents types d'agrégateurs : les lecteurs en ligne, les logiciels spécifiques locaux, certains clients de messagerie et certains navigateurs web.

Sur son poste de travail

  • Thunderbird :
    • + : très facile à utiliser, interface simple, multiplate-forme (Mac, Windows, Linux), ce logiciel n'est pas qu'un lecteur de flux.
    • - : ce logiciel n'est pas qu'un lecteur de flux.

A travers le web


Exemple de syndication d'un flux rss via Yeswiki

La veille de Gatien

SUPIR (Scaling-UP Image Restoration) est une avancée majeure dans le domaine de la restauration d’images intelligente et réaliste. En s’appuyant sur des techniques multi-modales et des générateurs préentraînés avancés, SUPIR repousse les limites de ce qui est possible en termes de qualité et de contrôle de la restauration en combinant ce qui se fait de mieux en ce moment en IA.

Au cœur de SUPIR se trouve un modèle génératif que vous connaissez bien : StableDiffusion-XL (SDXL) et ses 2,6 milliards de paramètres. Pour l’appliquer efficacement à la restauration, les dev du projet ont du concevoir et entrainer un adaptateur de plus de 600 millions de paramètres.

Mais l’autre atout clé de SUPIR est son jeu de données d’entraînement titanesque, avec plus de 20 millions d’images haute résolution et haute qualité, chacune annotée avec une description textuelle détaillée. Cela permet à SUPIR de réaliser des restaurations guidées par des instructions en langage naturel, offrant un contrôle sans précédent sur le résultat final.

Je l’ai testé sur une image culte d’Internet : Les Horribles Cernettes. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit de la première photo qui a été envoyée via Internet à Tim Berners-Lee.

Voici l’image d’origine bien dégeu en terme de qualité :

Et voici ce que ça donne une fois passé dans SUPIR. Vous n’avez jamais vu cette photo avec cette qualité, j’en suis sûr !

Des prompts de « qualité négative » sont également utilisés pour améliorer encore la qualité perceptuelle. Et une méthode d’échantillonnage guidé par la restauration a été développée pour préserver la fidélité à l’image source, un défi courant avec les approches génératives.

Par contre, au niveau de certains détails comme les yeux, on n’y est pas encore mais je sais qu’il y a d’autres IA capable de gérer ça.

Grâce à cette combinaison unique de modèles, de données d’entraînement massives et de fonctionnalités plutôt avancées, SUPIR produit des restaurations d’une qualité exceptionnelle, en particulier sur des photos dégradées. Le tout avec la possibilité inédite de contrôler finement le résultat via des instructions en langage naturel.

Voici quelques exemples de cas d’utilisation :

  • Restaurer des paysages en faisant ressortir toute la beauté naturelle des photos
  • Obtenir des portraits ultra-détaillés et des expressions faciales quasi-parfaitement restituées
  • Redonner vie au charme des animaux dans des clichés anciens ou de faible qualité
  • Remastering de jeux vidéo pour une clarté et un niveau de détail époustouflants
  • Résurrection de films classiques pour revivre l’âge d’or du cinéma avec une netteté impeccable

Si vous ne me croyez pas, il y a plein d’exemples sur le site officiel du projet. Alors par contre, y’a pas de version en ligne officielle donc vous avez 2 possibilités pour jouer avec. Soit vous taper l’install à la main sur votre ordinateur, soit aller sur Replicate qui héberge une version en ligne avec laquelle vous pourrez améliorer vos images.

Pour en savoir plus sur SUPIR, rendez-vous sur le dépôt officiel du projet.


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Si vous en avez assez de voir votre vieux Mac prendre la poussière dans un coin parce qu’il ne peut plus faire tourner les dernières versions de macOS, et bien j’ai une bonne nouvelle pour vous.

Il s’agit d’un outil nommé OpenCore Legacy Patcher (OCLP) qui est là pour redonner une seconde jeunesse à nos fidèles compagnons en aluminium ! Grâce au bootloader OpenCore et tout un tas de kexts et de patchs du noyau, OCLP permet d’installer et de faire tourner macOS Big Sur, Monterey, Ventura et même la toute nouvelle version Sonoma sur des Mac qui ne sont officiellement plus supportés par Apple, et ce jusqu’aux modèles sortis en 2007 ! Rien que ça.

Mais ce n’est pas tout, en plus de permettre de profiter des dernières fonctionnalités de macOS comme Sidecar, Contrôle Universel ou AirPlay vers Mac, OpenCore restaure aussi le support de pas mal de matériel que Apple a abandonné au fil des versions comme de vieilles cartes graphiques ou d’anciens chipsets Wi-Fi.

Alors bien sûr, tout n’est pas rose non plus et selon les modèles il y a quelques limitations, notamment au niveau des performances graphiques avec l’API Metal qui n’est pas supportée partout. Mais globalement, l’expérience utilisateur reste très bonne une fois OCLP installé.

La grande force d’OpenCore Legacy Patcher, c’est que contrairement aux outils de patch précédents comme DOSDude1 ou Patched Sur, il n’a pas besoin de modifier le système installé sur le disque. Au lieu de ça, il injecte ses modifications à la volée pendant le démarrage, ce qui permet de garder un système macOS « vanilla » (d’origine quoi) et de continuer à recevoir les mises à jour d’Apple directement depuis les préférences système, comme sur un Mac officiellement supporté.

Et le tout sans bidouiller le firmware ou désactiver des protections comme SIP, ça c’est la classe ! Évidemment, un Mac récent fera toujours mieux qu’un vieux coucou, mais pour tous ceux qui n’ont pas les moyens de changer de machine tous les 4 matins, OCLP est une super solution pour continuer à profiter de son Mac le plus longtemps possible.

Bien sûr, tout ça ne serait pas possible sans la super communauté de développeurs et bidouilleurs passionnés qui gravitent autour du projet. Alors je le tire mon chapeau pour leur boulot de dingue. Et aussi à Apple pour macOS, hein, faut pas déconner non plus ^^.

Après, attention, installer un OS non supporté c’est toujours un peu casse-gueule et ça demande un minimum de connaissances techniques. Donc si vous n’êtes pas sûr de vous, renseignez-vous bien avant de vous lancer. Les documentations du projet sont très complètes, et en cas de souci la communauté sur le Discord d’OCLP saura sûrement vous dépanner.

Bon, c’est pas tout ça mais je crois que je vais ressortir mon vieux MacBook Pro de 2005 moi, j’espère juste que la batterie n’a pas trop morflé !


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Vous cherchez un lecteur audio open source de qualité pour votre Raspberry Pi ? Ne cherchez plus, moOde audio est là pour vous !

Ce lecteur audio totalement gratuit et distribué sous licence GPL permet d’avoir un véritable serveur musical sur votre Rpi pour en faire profiter toute la famille. C’est un peu comme Volumio dont je vous ai déjà parlé, mais en beaucoup plus abouti. En plus, les gars derrière moOde sont des vrais. Pas de pubs intrusives, pas d’abonnements à la noix, zéro cookies ou tracking à la Google. Toutes vos données restent bien au chaud sur votre Raspberry Pi, et ne sont refilées à personne d’autre. Bon, après si vous voulez les soutenir, vous pouvez toujours faire un petit don…

Pour installer moOde, c’est facile. Vous chopez l’img et vous allez suivre le guide d’installation qui est juste là. En gros, vous préparez votre image avec le Raspberry Pi Imager, vous pouvez même configurer le SSH et le WiFi direct, et après vous balancez le tout sur votre carte SD. C’est du classique pour les utilisateurs de Raspberry Pi. Rien de plus simple !

La dernière version, la 8.3.9, est dispo pour les modèles 3B, 3B+, 3A+, 4, 400, les Compute Module 3, 3+ et 4, et même le petit dernier le Zero 2 W et elle tourne sur une debian Bullseye 64 bits. Autant dire que ça va envoyer du lourd côté performances audio.

D’ailleurs, parlons-en de l’audio. moOde gère une flopée de périphériques compatibles avec les Raspberry Pi. Que vous ayez une enceinte Bluetooth ou quelque chose de plus « filaire » comme un DAC USB (Digital Audio Converter), une carte d’extension Hat ou carrément un streamer réseau, y a de fortes chances que ça fonctionne direct. Et niveau réglages, les audiophiles vont être aux anges puisqu’il y a de quoi faire du réglage fin sur votre son comme jamais !

Le top du top, c’est l’interface web. Super bien foutue, responsive, elle s’adapte parfaitement à votre appareil, que ce soit un pc, une tablette, un smartphone ou même une TV. Pas besoin d’installer quoi que ce soit, un simple navigateur suffit. Vous pourrez lancer la lecture d’un album, écouter la radio, taguer vos morceaux, accéder à des partages de fichiers via SMB et NFS, balancer le son en AirPlay ou avec Spotify Connect, faire du multiroom synchronisé et profiter de fonctionnalités audiophiles comme le support des formats hi-res, un égaliseur paramétrique, et divers algorithmes de rééchantillonnage. Pour les devs, y a même une API REST pour faire mumuse.

Et si vous avez besoin d’aide ou que vous voulez causer son entre passionnés, le forum moOde est là pour vous. Les devs sont ultra réactifs et la communauté est au taquet. Vous pouvez même choper les dernières news sur le développement du player.

Côté technique, si vous voulez mettre les mains dans le cambouis, un guide du développeur est dispo. Vous pourrez gérer les paquets et générer vos propres images.

Ah et j’allais oublier, les gars de moOde vous ont même concocté un petit DAC NOS (Non-Oversampling) à monter vous-même : le ProtoDAC. Il paraît que le son est d’enfer, surtout si vous utilisez des composants de qualité. Les plans et le guide sont dispos, vous avez juste à commander vos PCB et sortir votre fer à souder.

Bref, vous l’aurez compris, moOde c’est que du bon fait par des pro du son pour les audiophiles geeks qui aiment faire les choses eux-mêmes. Alors, n’attendez plus, foncez sur le site, chopez l’img et transformez votre Raspberry Pi en un lecteur audio de compèt’ !

Merci à François pour le partage !


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Vous aimez créer des stickers pour épater vos amis sur les réseaux sociaux ? Mais vous en avez marre de passer des heures sur Photoshop pour un résultat pas toujours au top ? J’ai ce qu’il vous faut !

Le site web StickerBaker est une vraie petite pépite pour générer des stickers personnalisés en quelques clics grâce à l’intelligence artificielle.

Concrètement, vous uploadez une photo de votre trombine, vous entrez une petite description façon prompt et bim, l’IA vous génère un sticker sur-mesure avec un rendu digne des plus grands graphistes. Pas besoin d’être un crack en dessin ou en retouche d’image, StickerBaker s’occupe de tout !

Mais alors StickerBaker, ça peut servir à quoi concrètement ? Et bien comme je le disais, créer des stickers complètement barrés à partir de vos photos pour amuser la galerie et mettre l’ambiance dans la conversation WhatsApp du jeudi soir ! Mais ça peut aussi permettre à des artistes, graphistes ou même des marques de prototyper rapidement des designs de stickers avant une prod plus poussée. Plutôt que de partir d’une feuille blanche, autant utiliser l’IA pour générer des premiers jets et itérer à partir de là. Ça peut faire gagner un temps fou.

Sous le capot, le site utilise le modèle Albedo XL et des techniques de machine learning comme les LoRA (Learning Rate Adaptation) pour comprendre votre prompt et générer un visuel qui déchire. Les plus geeks d’entre vous apprécieront les performances de l’engin : un sticker généré en 10 secondes max grâce aux cartes graphiques Nvidia A40. Ça envoie du lourd !

Et le must du must, c’est que StickerBaker est un projet open source, le code est dispo sur GitHub. Ça veut dire que la communauté peut mettre la main à la pâte pour améliorer l’outil. Vous pouvez par exemple bidouiller le code pour modifier les styles de stickers générés. Un vrai bonheur pour les devs qui veulent comprendre comment ça marche derrière.

Autre bon point, vos photos sont supprimées direct après le traitement. Pas de stockage chelou des données ou d’utilisations douteuses derrière, StickerBaker est clean de ce côté là. C’est toujours appréciable de nos jours.

Après, faut pas se leurrer, on est encore loin d’une app grand public. L’interface est rudimentaire et il faut un minimum biberonné à l’anglais et à l’univers des IA générative pour pas être largué. Mais c’est un premier pas encourageant vers la démocratisation de ces technologies.

Au final, StickerBaker c’est une chouette démo techno qui montre tout le potentiel de l’IA générative appliquée au domaine des stickers et du graphisme. Le projet n’en est qu’à ses débuts mais mérite clairement d’être suivi de près. Ça pourrait bien révolutionner notre manière de créer des visuels à l’avenir, qui sait ? En tout cas, moi j’ai hâte de voir les prochaines évolutions de ce genre d’outils !

Merci à Lorenper pour l’info.


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En France nous avons la chance d’avoir un Internet qui n’est pas censuré, hormis quelques sites web bloqués de manière très peu efficaces via DNS. Évidemment, comme dans toutes les grandes démocraties, on doit quand même être un petit peu surveillé. Toutefois, si vous vous trouvez dans un endroit où vous avez besoin de contourner du filtrage, du blocage et de sécuriser vos connexions, je vous présente aujourd’hui Hiddify qui va vous faire zizir.

Le projet Hiddy se compose d’un client, mais surtout d’un serveur baptisé Hiddify-Manager qui vous permet de créer votre propre serveur VPN et d’en fournir les accès à vos amis ou collègues. L’outil prend en charge plus de 20 protocoles, dont Reality et Telegram proxy, pour contourner le filtrage, ce qui en fait une solution totalement optimisée pour le contournement de la censure dans des pays un peu chauds sur le sujet comme la Chine, la Russie ou encore l’Iran.

L’outil est vraiment chouette, en plus il est multiplateforme (codé avec Flutter), il est décentralisé, et surtout totalement open source et gratuit.

Parmi les principaux atouts de Hiddify-Manager, on peut citer son installation flash éclair les doigts dans le nez, la prise en charge de Xray et Sing-box, la mise à jour et la sauvegarde automatique, ainsi que la connexion à Cloudflare via l’API de ce dernier. Comme je le disais plus haut, Hiddify-Manager intègre également un proxy Telegram, du DNS over HTTPS (DoH), de la gestion des utilisateurs à l’aide d’un bot Telegram et un WARP dédié pour contourner certaines restrictions.

Il est également possible de l’utiliser avec plusieurs noms de domaines, de configurer automatiquement les adresses IP de vos CDN et donc de gérer plusieurs configurations actives.

Grâce à Hiddify-Manager, vous pourrez aussi mettre une limite de temps et de trafic (QoS) pour chaque utilisateur, leur afficher des pages dédiées pour qu’ils puissent visualiser leur conso data, mais également leur proposer les fichiers de config et les clients dédiés nécessaires pour rejoindre votre réseau.

Hiddify Manager est surtout conçu pour résister à la détection des organismes en charge de filtrer le net tout en évitant les attaques habituelles sur le serveur. Mais bien que les possibilités de détections soient réduites au max, n’oubliez pas quand même de désactiver tous les ports, sauf le 22, 80 et 443.

Côté client, disponible sur Google Play, mais également sous macOS et Windows, Hiddify-Next vous permettra de vous connecter facilement au réseau Hiddify que vous aurez monté, en utilisant une variété de protocoles comme Vless, Vmess, Reality, TUIC, Hysteria, SSH…etc. Notez qu’il est possible de s’y connecter avec d’autres clients VPN comme Sing-box, Streisand, ShadowRocket et bien d’autres.

Voilà y’a plus qu’à déployer ça sur n’importe quel serveur Ubuntu ou directement dans le cloud chez Oracle, OVH, Azure et j’en passe !

Pour vous lancer, tous les tutos sont ici. Amusez-vous bien !

Merci à Lorenper


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La FDN (French Data Network), cette association de héros du Net qui défend nos libertés numériques propose un VPN public en accès libre ! Oui, un accès VPN gratuit et accessible à tous, pour surfer sur la Toile en mode ninja.

Pour rappel, un VPN (Virtual Private Network), c’est comme le tunnel magique d’El Chapo, sauf que ça chiffre toutes vos données quand vous vous baladez sur Internet. Vos échanges étant chiffrés de bout en bout, même les vilains FAI qui voudraient mettre leur nez dans vos petites affaires en ligne ne verront que du charabia incompréhensible. Avec le VPN de la FDN, vous allez pouvoir semer les mouchards, contourner la censure et naviguer en toute tranquillité, même sur les réseaux publics craignos.

Pour en profiter, c’est super simple. Il vous suffit d’installer le client OpenVPN sur votre ordi, votre smartphone ou votre tablette. Ensuite, vous téléchargez la configuration du VPN de la FDN, et hop, vous voilà paré.

Le VPN public de la FDN utilise les serveurs de l’asso, et s’engage à respecter votre vie privée et à ne pas logger vos données. Ça rend bien service donc et en plus, c’est l’occasion de soutenir la FDN qui se bat au quotidien pour nos droits et libertés sur Internet en leur faisant un petit don ou en rejoignant l’association si vous pouvez.

Personnellement, je dis un grand merci à toute l’équipe de la FDN pour cette initiative géniale. Ça fait du bien de voir qu’on peut encore compter sur des assos comme ça pour défendre l’intérêt général.

Pour essayer ce VPN, foncez sur https://vpn-public.fdn.fr.

Source


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Modulo créer des programmes de formationDernière mise à jour le 24 mars 2024 Concevoir des programmes de formation n’est pas toujours simple pour les formateurs. Entre les multiples documents à gérer, les délais serrés et les imprévus de dernière...

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Afin de rendre l’IA accessible à tous, y compris gratuitement puisque la plupart des modèles fonctionnent sur un système open source, une équipe de développeurs talentueux a créé Jan un outil pour les développeurs et les utilisateurs souhaitant profite d’une alternative à ChatGPT, totalement indépendante, fonctionnant hors ligne, open source et libre.

Il faut donc voir Jan comme un client de chat qui permet de télécharger des modèles comme Trinity, Mistral, Llama, OpenChat…etc. et de les faire tourner 100% hors ligne. Comme ça, pas de fuite de conversations privées ni de réutilisation de vos données pour entrainer de nouvelles IA. Et si comme moi, vous êtes accro à l’IA d’OpenAI, vous pourrez toujours y ajouter votre clé API et discuter avec ChatGPT (au tarif fixé par OpenAI évidemment).

Jan fonctionne sous Linux (Appimage et .deb dispo), sous Windows et macOS (Intel / Silicon) et propose une prise en charge des modèles open source tels que GGUF via llama.cpp, TensorRT via TensorRT-LLM ou des API externes. Jan utilise également le moteur d’inférence Nitro, des mêmes développeurs, qui se veut être rapide et léger.

Je teste ici le modèle Trinity 1.2 7B Q4 :

Et ici un modèle spécialisé en code Python nommé Wizard Coder Python 13B Q5.

Un truc cool avec Jan c’est que toutes les conversations sont conservées sur votre disque au format JSON, donc si le coeur vous en dit, vous pourrez ensuite les exploiter comme bon vous semble dans vos outils.

Jan propose également un serveur REST qui permet d’interroger via une API compatible OpenAI n’importe quel modèle que vous y feriez tourner. Ça permet de brancher vos outils ou vos scripts directement sur le LLM ouvert de votre choix.

Dans la lignée de Ollama ou LM Studio, Jan rempli ses promesses et vous permettra de vous éclater avec l’IA (abus de langage, je sais…) sans mettre en péril vos données personnelles.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de Jan ou sur leur page Github pour les sources et la doc.

Merci à Lorenper


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Et yooo !

Si vous cherchez un moyen de sécuriser vos communications en ligne, Jami est probablement une réponse à votre préoccupation. Il s’agit d’un logiciel de communication entièrement libre, décentralisé, et sécurisé. Anciennement connu sous le nom de SFLphone puis Ring, Jami est un projet soutenu par la Free Software Foundation et est disponible sur toutes les plateformes, y compris Windows, macOS, Linux, Android et iOS.

Disponible en téléchargement sur jami.net, Jami offre une multitude de fonctionnalités pour répondre aux besoins de communication modernes. Tout d’abord, son fonctionnement est entièrement distribué et repose sur deux réseaux distincts: OpenDHT, une table de hachage distribuée, mais également sur un smart contrat Ethereum pour tout ce qui est enregistrement des noms d’utilisateurs. Cela signifie que toutes les communications sont peer-to-peer et ne nécessitent pas de serveur central pour relayer les données entre les utilisateurs. Génial non ?

Jami offre donc un large éventail de fonctionnalités, notamment la messagerie instantanée, les appels audio et vidéo, les groupes de discussion (appelés les Swarms), les vidéoconférences sans hébergement tiers, l’enregistrement des messages audio et vidéo, le partage d’écran et la diffusion de médias.

Une caractéristique intéressante de Jami est qu’il peut également fonctionner en tant que client SIP. Le logiciel est conforme à la norme X.509 et utilise un cryptage de bout en bout de pointe avec la confidentialité persistante pour toutes les communications.

Comme mentionné précédemment, Jami est disponible sur toutes les plateformes, y compris les environnements de bureau tels que GNOME et KDE, ainsi que sur les smartphones Android et iOS. Les utilisateurs n’ont besoin d’aucune information personnelle pour créer un compte, ce qui contribue à préserver leur anonymat.

En plus des avantages de sécurité et de vie privée, Jami offre également des avantages tels que la gratuité, tant en termes de coût que de liberté, et l’absence de restrictions sur la taille des fichiers, la vitesse, la bande passante, les fonctionnalités, le nombre de comptes, le stockage, et bien d’autres. De plus, comme s’y sont engagés ses créateurs, il n’y aura jamais de publicité sur Jami.

C’est donc une excellente alternative aux services de communication traditionnels (Teams, Zoom ou ce genre de merdes), offrant une plate-forme décentralisée, sécurisée et respectueuse de la vie privée pour tout ce qui est appels, messagerie et partages d’écran.

Si ça vous branche de tester, c’est par ici que ça se passe.

Merci à Lorenper


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Je ne sais pas si ça va vous motiver pour aujourd’hui ou si on contraire, ça va vous faire poser des congés, mais j’ai découvert grâce à Lorenper, un projet plutôt dingue qui allie la magie du Raspberry Pi et le côté pratique d’un NAS (Network Attached Storage). En gros, imaginez pouvoir créer votre propre espace de stockage en réseau à la maison, à moindre coût et avec une petite bête électronique qui consomme très peu d’énergie.

Hé bien c’est possible grâce au Raspberry Pi NAS qui est un projet DIY dont toutes les étapes sont décrites chez Printables.

Le Raspberry Pi, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est un mini-ordinateur à bas coût qui permet de réaliser de nombreux projets DIY (Do It Yourself) à la fois ludiques et utiles. Il est devenu très populaire pour la création de serveurs en tous genres, et notamment pour mettre en place un NAS.

Le truc, c’est que les NAS sont généralement assez chers, et leurs performances ne sont pas toujours à la hauteur de leur prix. J’ai un Synology à la maison et j’en suis très content. Mais grâce au Raspberry Pi, il est maintenant possible de créer un NAS sur mesure, avec des fonctionnalités adaptées à nos besoins, et ce, pour une somme modique.

La première étape pour créer un Raspberry Pi NAS consiste à rassembler le matériel nécessaire. Vous aurez besoin d’un Raspberry Pi (de préférence de dernière génération pour bénéficier de performances accrues), d’une carte microSD pour le système d’exploitation, d’un disque dur externe ou d’une clé USB pour le stockage, d’une alimentation adaptée et de deux ou trois autres petites choses telles qu’un écran OLED. Je vous laisse vous référer à la liste du matos sur le site Printables.

Une fois le matériel rassemblé, il faudra préparer la carte microSD avec le système d’exploitation. La distribution la plus populaire pour ce genre de projet est Raspbian. Une alternative intéressante est OpenMediaVault qui intègre déjà de nombreuses fonctionnalités pour un NAS.

Le disque dur externe ou la clé USB que vous choisirez pour le stockage devra être formaté et monté sur le Raspberry Pi. Il est possible d’utiliser différents systèmes de fichiers tels que NTFS, FAT32 ou EXT4. À noter qu’il est également possible de configurer un RAID (Redundant Array of Independent Disks) pour augmenter la capacité de stockage et garantir la sécurité des données. Plus y’a de plus, plus on est à l’aise, blaiz !

En ce qui concerne le partage des fichiers et dossiers sur le réseau, plusieurs protocoles sont disponibles et peuvent être configurés selon vos besoins. Le plus commun est le protocole Samba (non, pas de Janeiro…) qui est compatible avec les systèmes Windows, macOS et Linux. Un autre protocole intéressant est NFS (Network File System) qui fonctionne principalement avec les systèmes Linux et UNIX. Pour ceux qui souhaitent accéder à leurs fichiers depuis le Web, il est possible de mettre en place un serveur FTP (File Transfer Protocol) ou d’utiliser des applications de cloud personnel telles que Nextcloud ou Owncloud.

Mis à part les fonctionnalités de base d’un NAS, le Raspberry Pi permet d’ajouter d’autres services supplémentaires tels que la sauvegarde automatisée de vos données, la synchronisation entre plusieurs dispositifs, l’accès à distance sécurisé via VPN ou encore la diffusion de contenus multimédias en streaming grâce à des logiciels tels que Plex ou Kodi. Vous avez de quoi vous éclater techniquement, ne vous inquiétez pas.

Bref, créer un NAS avec un Raspberry Pi est un projet plutôt cool qui permet d’obtenir un système de stockage en réseau sur mesure, économique et performant. Les possibilités sont presque infinies, et vous pourrez adapter votre NAS à vos besoins spécifiques grâce à la flexibilité offerte par le Raspberry Pi.

Puis si vous voulez faire d’autres trucs avec votre Raspberry Pi, mais que vous n’avez pas d’idées, je vous ai compilé une super liste de projets ici.

Merci à Lorenper


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C’est l’heure de vous parler d’un nouveau truc pour contourner la censure sur Internet ! �️

WebTunnel, ça vous dit quelque chose ?

C’est le nouveau joujou de l’équipe anti-censure de Tor Project. Ils l’ont sorti en grande pompe hier (le 12 mars), la journée mondiale contre la cyber-censure. Et devinez quoi ? C’est dispo direct dans la dernière version stable de Tor Browser ! �

WebTunnel, c’est un nouveau type de bridge Tor conçu pour aider les internautes des pays où c’est la misère niveau liberté sur le web. Le principe est simple: ça imite du trafic web chiffré (HTTPS) pour se fondre dans la masse. Comme ça, pour les censeurs, ça ressemble juste à un internaute lambda qui surfe sur le web. Malin ! �

En gros, WebTunnel emballe la connexion dans une couche qui ressemble à du WebSocket over HTTPS. Du coup, ça passe crème. C’est inspiré d’un truc qui s’appelle HTTPT. Le plus fort, c’est que WebTunnel peut même cohabiter avec un vrai site web sur la même IP et le même port. Comme ça, si quelqu’un visite le site, il ne se doute de rien… Le bridge secret est bien planqué ! �

Concrètement, c’est une alternative aux bridges obfs4. L’avantage de WebTunnel, c’est qu’en imitant du trafic web classique et autorisé, il passe mieux dans les pays où il y a des listes blanches de protocoles (et tout le reste bloqué par défaut). C’est comme une pièce de monnaie qui rentre parfaitement dans la fente de la machine. Alors qu’un truc comme obfs4 qui ne ressemble à rien de connu, c’est direct dégagé ! ❌

Bon, et si vous voulez tester WebTunnel, comment on fait ?

Facile, il suffit de chopper un bridge sur le site dédié de Tor Project. Dans « Advanced Options », sélectionnez « webtunnel » dans le menu déroulant, et cliquez sur « Get Bridges », puis résolvez le captcha et copiez le bridge.

Ensuite, vous l’entrez dans les paramètres de Tor Browser (version desktop ou Android), en allant dans la fenêtre des préférences de connexion (ou cliquez sur « Configurer la connexion »). Il suffit de cliquez sur « Ajouter un bridge manuellement » et d’ajoutez le bridge copié précédemment.

Fermez la fenêtre et cliquez sur « Connecter » ! Et voilà !

Bref, WebTunnel c’est un nouvel outil dans l’arsenal de Tor pour contrer la censure et plus on en a, mieux c’est pour s’adapter et garder une longueur d’avance. À l’heure actuelle, il y a 60 bridges WebTunnel qui tournent un peu partout dans le monde, et plus de 700 utilisateurs quotidiens sur différentes plateformes. Ça marche bien en Chine et en Russie, par contre en Iran c’est plus compliqué pour le moment. �

L’objectif, c’est que Tor soit accessible à tous, partout. Parce qu’avec tous les conflits géopolitiques actuels, Internet est devenu crucial pour communiquer, témoigner, s’organiser ou défendre les droits humains. C’est pour ça que la contribution des volontaires est essentielle.

Vous voulez aider ?

Il y a plein de façons de s’impliquer : faire tourner des bridges, des Snowflake proxies ou des relais Tor. C’est toujours ça de pris contre la censure et pour un Internet libre et sans entraves ! ✊


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Hé les amis, aujourd’hui laissez-moi vous présenter un outil génial qui vous facilitera la vie en vous permettant de télécharger des vidéos et d’extraire des pistes audios de différents formats à partir de centaines de sites, dont, YouTube, Facebook, Tiktok, Twitch, Twitter, Instagram et bien d’autres…

Cet outil s’appelle ytDownloader et vous l’aurez compris, c’est YoutubeDL derrière sauf que là, y’a une interface minimaliste facile à prendre en main. L’outil est bien sûr entièrement gratuit et Open Source.

Disponible sous Linux, Windows et macOS, cet utilitaire dispose de nombreuses fonctionnalités comme un mode clair/sombre, la possibilité de choisir un thème pour pas flinguer vos petits yeux, ainsi que la possibilité de télécharger une plage spécifique d’une vidéo si vous le souhaitez, ce qui est pratique pour extraire un morceau précis. Vous pouvez évidemment, après avoir entré l’URL de votre vidéo, choisir le format et la qualité de la vidéo et de l’audio que vous voulez récupérer, ce qui est super pratique pour faire par exemple des MP3 à partir de clips vidéos.

Cet outil prend également en charge le téléchargement des sous-titres et est disponible en plusieurs langues. Vous pouvez bien sûr configurer l’emplacement où enregistrer vos fichiers récupérés et il n’y a ni pubs ni traqueur dans l’application.

Pour résumer, ytDownloader est un outil super utile pour tous ceux qui ont besoin de récupérer des vidéos et/ou extraire des audios de différents formats à partir de différents sites. Je vous le conseille !

Rendez-vous sur leur site pour télécharger ytDownloader.

Merci à Lorenper pour le partage.


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Avez-vous déjà essayé de trouver une information précise dans un énorme document PDF de plusieurs centaines de pages ? Que ce soit des rapports annuels, des spécifications techniques ou des études de cas, de...

L’article Glimmer. Une IA pour indexer et rechercher dans vos PDF volumineux est apparu en premier sur Les outils de veille.


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Ente, un concurrent à la photothèque iCloud et à Google Photos, a fait une annonce importante au début du mois : tout son code est désormais open source. Après avoir publié le code source de ses applications, la petite entreprise a également libéré le code de sa partie serveur. Cela signifie que, si vous vous y connaissez un minimum, vous pouvez héberger vous-même ce service de stockage et de synchronisation de photos, et vous faire ainsi un Google Photos maison. L’équipe précise que le code source disponible sur GitHub n’est pas une copie statique, il est mis à jour régulièrement, au gré des développements. Dernièrement, la prise en charge des clés d’accès (passkeys) a été ajoutée pour la connexion, par exemple. Ente Ente n’abandonne pas son service clé en main pour autant. Pour ceux qui ne veulent pas mettre les mains dans le cambouis, plusieurs offres sont proposées, de 50 Go de stockage à 2,99 €/mois jusqu’à 2 To pour 19,99 €/mois (il y a aussi des formules à l’année). On peut pa...


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Cartes géographiques PamPamDernière mise à jour le 1 mars 2024 PamPam est le dernier-né des services de cartographie qui permettent de créer très facilement une carte géographique interactive personnalisée avec un itinéraire ou des points d’intérêt....

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