Noyade cognitive
En tant qu’animateur de projets vous recevez ou générez de nombreuses idées. La plupart du temps elles arrivent quand on ne s’y attend pas… c’est le bonheur de la sérendipité. Pour ne pas perdre ces idées, infos utiles… il faut que vous puissiez garder du temps de cerveau, de la capacité de pensée.
Quelques pistes d'actions
Comprendre et accepter les limites du cerveau
Notre cerveau est limité (bien plus qu'on ne le pense ;-) et principalement notre mémoire de travail
- la mémoire humaine est composée de 2 parties (mémoire à court terme et à long terme)
- la mémoire à court terme (ou de travail) a une capacité limitée (7 +/- 2 places) et a une durée limitée à quelques secondes
- si je ne peux délester ma mémoire courte, je fais tourner en boucle les infos, occupe un espace de mémoire et perd la capacité de travailler ou de stocker des infos nouvelles
Libérer de la place de mémoire
Un moyen simple consiste à déplacer l'idée à retenir sur un support extérieur
- un bon vieux carnet de notes ;-) avec si possible un système de classement
- un délesteur numérique (https://evernote.com, https://joplin.cozic.net, https://laverna.cc, http://www.onenote.com, https://keep.google.com, ...)
- un dictaphone sur votre téléphone
Différencier ce qui est intéressant de ce qui m'intéresse
Tout d'abord, actons que nous sommes tous malades d'infobésité ;-)
Le cerveau humain est programmé pour poursuivre quelques objectifs essentiels, basiques, liés à sa survie à brève échéance : manger, se reproduire, acquérir du pouvoir, le faire avec un minimum d'efforts et glaner un maximum d'informations sur son environnement.
De ce fait nous sommes addict à l'information continue.
Et cette information est abondante !!
Le cerveau humain est programmé pour poursuivre quelques objectifs essentiels, basiques, liés à sa survie à brève échéance : manger, se reproduire, acquérir du pouvoir, le faire avec un minimum d'efforts et glaner un maximum d'informations sur son environnement.
De ce fait nous sommes addict à l'information continue.
Et cette information est abondante !!
Nous devons apprendre à gérer l'infobésité ambiante
Travailler sur soi
- Le premier travail consiste à éclaircir ce qui est intéressant de ce qui m'intéresse et d'accepter de ne pas pouvoir suivre tout ce qui est intéressant !
- Ensuite, analyser ses comportements pour détecter si l'on est pas soi même source d'infobsité pour les autres
- en partageant tout et n'importe quoi à tous
- en repostant ou retweetant par réflèxe
- en transférant des mails à des personnes non concernées, ou mettant tout le monde en copie
S'aider d'outils et de méthodes
- Faire un tri dans ses abonnements newsletters... Celles que vous ne lisez pas vraiment = au bac.
- il existe des outils pour faire le ménage dans nos boîtes mails (https://www.cleanfox.io/fr-FR - https://unroll.me - https://clean.email (marche avec icloud)
- Marche à suivre pour se désinscrire des principaux services du web ou https://www.deseat.me
- Organiser sa boîte mail et mettre en place un tri automatique pour ne garder "visible" que les mails importants ou urgents et lire les autres au moement choisi
- Limiter ses abonnements flux RSS aux sujets qui vous intéressent vraiment
- Ne pas chercher à être à tout prix à jour dans la gestion de ses flux RSS, ce qui est vieux de plus de 5 jours n'est plus "important" (en tout cas dans de nombreux sujets... Á vous de voir lesquels)
- Prévoyez un moment précis dans la journée pour gérer votre infobésité... Le reste de la journée, organisez-vous pour ne plus être "dérangé" par l'afflux d'infos.
- Partagez votre infobésité et appuyez-vous sur des amis-collègues pour diminuer votre infobésité personnelle. Si chacun veille sur un sujet et fait le tri dans le bruit, et que ce travail est partagé, c'est tous les membres du groupe qui voient leur infobésité diminuer.
S'offrir du temps de pensée et respirer
Un cerveau qui pense est un cerveau qui vagabonde...
- ça vous parle : "la bonne idée qui arrive après 3-4 jours de vacances quand enfin le cerveau passe en mode "plus calme" ?
Eviter la dérive cognitive
Un cerveau débordé est un cerveau qui fait des raccourcis (en fait même quand il est pas débordé ;-)
Lorsque nous sommes en pensée "de croisière", notre cerveau se facilite la vie (on parle de système1) et s'autorise de très nombreux raccourcis de pensée (un biais cognitif).
En général ça marche pas trop mal pour "le basique" mais ça induit souvent en erreur quand la situation est plus complexe (une euphémisme dans le cas d'un collectif d'humains).
Un biais cognitif est invisible et semble ne pas exister jusqu’à ce que l’on se penche sur la question. Les biais cognitifs sont dits inconscients et c’est ce qui les rend si sournois.
Etre conscient de ce mode de pensée "automatique" est un début intéressant pour éviter de se trouver en posture délicate dans un collectif.
Lorsque nous sommes en pensée "de croisière", notre cerveau se facilite la vie (on parle de système1) et s'autorise de très nombreux raccourcis de pensée (un biais cognitif).
En général ça marche pas trop mal pour "le basique" mais ça induit souvent en erreur quand la situation est plus complexe (une euphémisme dans le cas d'un collectif d'humains).
Un biais cognitif est invisible et semble ne pas exister jusqu’à ce que l’on se penche sur la question. Les biais cognitifs sont dits inconscients et c’est ce qui les rend si sournois.
Etre conscient de ce mode de pensée "automatique" est un début intéressant pour éviter de se trouver en posture délicate dans un collectif.