Cathédrale de sons
Description courte
Cercle de sons autour d'une intention commune
Intention profonde
La cathédrale de sons permet de se relier dans un groupe au delà des mots, d'exprimer des émotions, et de ressentir l'harmonie qui se dégage du groupe. Au travers de l'apport de la voix de chacun.e, un chant commun se construit et se déploie.
Vous trouverez une description des thématiques via ce lien
Thématiques
- Accueillir les émotions difficiles
- Célébrations, gratitude, joie
- Créer et cultiver les liens dans le groupe
Type de pratique
- Corporelle/sensorielle
- Créative/artistique
Cette fiche est accessible
Toutes et tous
Partie 1: Informations sur la pratique
Durée
- 15 minutes
Nombre de participant·e·s
- non déterminant
Type de public
- Adultes
Matériel
Aucun matériel nécessaire
Conditions
En cercle, cette pratique doit être amenée progressivement, au risque que cela débouche sur du chaos. Peut être pratiquée en salle ou dehors.
Contexte
Peut-être utilisée pour introduire ou pour conclure un rituel (comme le Mandala de nos vérités dans la Spirale du Travail qui relie). Idéalement, elle est précédée d'un petit ancrage corporel.
Partie 2 : Déroulé, consignes
Déroulé de la pratique
Pour la cathédrale de sons:
- En cercle, placer la main droite sur le sacrum de la personne située à notre droite. Ajuster les distances.
Sentir les pieds en contact avec la Terre qui nous soutient et nous nourrit, le Ciel qui nous éclaire et nous inspire, le cercle qui nous relie.
- Nous ré-ancrer dans notre respiration: à l'inspiration on vient réveiller chacune de nos cellules, on accueille le neuf, la colonne peut se redresser vers le ciel; à l'expiration, on laisse couler, comme des petits sacs de sable, toutes les tensions vers le bas. Les émotions, les pensées fondent dans notre respiration, on laisse couler le souffle dans la main qui est dans notre dos.
Cette main est là pour nous accueillir, non seulement notre respiration, mais notre être tout entier, nos forces et nos fragilités, nos élans. Juste accueillir, pas de jugement, la main ne cherche rien. Sentir comment nous pouvons être accueillis dans cette main qui est dans notre dos, à chaque expiration avec un peu plus d'abandon et de confiance.
- En même temps, nous accueillons la personne à nos côtés dans notre propre main. Nous pouvons être à la fois présents à la personne qui est dans notre main, et à la main qui est dans notre dos. Nous avons cette capacité de pouvoir donner et recevoir en même temps. Sentons comment ces deux mouvements nous habitent... et comment cela nous relie au cercle tout entier: accueillir et être accueillis.
- Rappeler l'intention: par exemple, dans l'étape « Honorer notre peine pour le monde » du Travail qui relie: "en connexion avec ce qui anime notre cœur (après avoir écouté ce texte/vu cette vidéo/après les phrases ouvertes), nous allons rendre sonores les émotions, notre tristesse, notre colère ou notre peine. Cela deviendra une offrande pour la Terre en souffrance".
Dans cette présence, sur l'expiration, sans effort, on laisse venir des sons, d'abord des sons très doux, des sons musés, sur MMM. Une note sur une expiration. Juste rendre sonore la vibration de notre présence. A la fois à l'écoute des notes qui montent en nous et de l'harmonie des sons qui se fait au centre du cercle. Une oreille tournée vers l'intérieur, et une oreille qui écoute au centre du cercle.
- Au moment qui nous semblera juste pour nous, ouvrir la bouche, aller vers des voyelles, toujours dans une écoute très attentive, de soi et des autres...
- Puis laisser venir des mélodies. Laisser chanter notre cœur...
- En général, le chant devient chant collectif, suit ses propres vagues, et se termine naturellement.
Remarque: si l'animatrice sent que la "sauce" ne prend pas, et que les chants flottent sans trouver l'harmonie, insister sur l'écoute qui permet à chacun.e de trouver sa voix propre.
- En cercle, placer la main droite sur le sacrum de la personne située à notre droite. Ajuster les distances.
Sentir les pieds en contact avec la Terre qui nous soutient et nous nourrit, le Ciel qui nous éclaire et nous inspire, le cercle qui nous relie.
- Nous ré-ancrer dans notre respiration: à l'inspiration on vient réveiller chacune de nos cellules, on accueille le neuf, la colonne peut se redresser vers le ciel; à l'expiration, on laisse couler, comme des petits sacs de sable, toutes les tensions vers le bas. Les émotions, les pensées fondent dans notre respiration, on laisse couler le souffle dans la main qui est dans notre dos.
Cette main est là pour nous accueillir, non seulement notre respiration, mais notre être tout entier, nos forces et nos fragilités, nos élans. Juste accueillir, pas de jugement, la main ne cherche rien. Sentir comment nous pouvons être accueillis dans cette main qui est dans notre dos, à chaque expiration avec un peu plus d'abandon et de confiance.
- En même temps, nous accueillons la personne à nos côtés dans notre propre main. Nous pouvons être à la fois présents à la personne qui est dans notre main, et à la main qui est dans notre dos. Nous avons cette capacité de pouvoir donner et recevoir en même temps. Sentons comment ces deux mouvements nous habitent... et comment cela nous relie au cercle tout entier: accueillir et être accueillis.
- Rappeler l'intention: par exemple, dans l'étape « Honorer notre peine pour le monde » du Travail qui relie: "en connexion avec ce qui anime notre cœur (après avoir écouté ce texte/vu cette vidéo/après les phrases ouvertes), nous allons rendre sonores les émotions, notre tristesse, notre colère ou notre peine. Cela deviendra une offrande pour la Terre en souffrance".
Dans cette présence, sur l'expiration, sans effort, on laisse venir des sons, d'abord des sons très doux, des sons musés, sur MMM. Une note sur une expiration. Juste rendre sonore la vibration de notre présence. A la fois à l'écoute des notes qui montent en nous et de l'harmonie des sons qui se fait au centre du cercle. Une oreille tournée vers l'intérieur, et une oreille qui écoute au centre du cercle.
- Au moment qui nous semblera juste pour nous, ouvrir la bouche, aller vers des voyelles, toujours dans une écoute très attentive, de soi et des autres...
- Puis laisser venir des mélodies. Laisser chanter notre cœur...
- En général, le chant devient chant collectif, suit ses propres vagues, et se termine naturellement.
Remarque: si l'animatrice sent que la "sauce" ne prend pas, et que les chants flottent sans trouver l'harmonie, insister sur l'écoute qui permet à chacun.e de trouver sa voix propre.
Partie 3 : Références
Auteur.e de la pratique
Corinne Mommen
Auteur·e de cette fiche
Terr'Eveille
Mail de l'auteur·e de la fiche
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Sources d'inspiration
Pratiques de chant improvisé. Ateliers mené par Anne-Rose Goyet (Bruxelles)
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Variantes liées à cette pratique
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