Exercice du donut : des croyances aux comportements
Description courte
Permettre un changement de regard sur "les autres" et leurs comportements destructeurs du Vivant
Intention profonde
• Identifier les croyances limitantes qui poussent à détruire le Vivant
• Faire émerger les besoins fondamentaux de l'être humain sous-jacents aux comportements contribuant aux changements climatiques
• Réduire la frontière entre le "EUX" ("ils-elles n'ont rien compris") et le "NOUS" (les transitionneurs)
• Faire émerger les besoins fondamentaux de l'être humain sous-jacents aux comportements contribuant aux changements climatiques
• Réduire la frontière entre le "EUX" ("ils-elles n'ont rien compris") et le "NOUS" (les transitionneurs)
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Thématiques
- Créer et cultiver les liens dans le groupe
- Intelligence collective
- Ombres et tabous : pouvoir, argent, séductions...
Type de pratique
- Verbale
- Réflexive
Cette fiche est accessible
Limité
Qui peut-y avoir accès ?
- Travail qui relie
- Ecopsychologie
- Transition Intérieure
- Culture régénératrice
- Permaculture humaine
- Santé mentale
- Cercle Paroles - Etat du monde
Partie 1: Informations sur la pratique
Durée
- 45 minutes
Nombre de participant·e·s
- ≤ 30 personnes
Type de public
- Adultes
Matériel
Flipchart et marqueurs
Conditions
Cet exercice nécessite un lâcher prise par rapport au "bien penser" habituel. Il est important que les participants puissent, lors des deux premiers tours d'écriture, se sentir débridés. N'hésitez par à rire avec eux d'un exemple très stéréotypé. Essayez de ne pas donner d'exemple pour ce qui sera derrière les croyances premières pour ne pas trop influencer cette partie
Partie 2 : Déroulé, consignes
Déroulé de la pratique
Durée : 45 mn (2 parties de 20 mn)
Nbre de participants : 6 à 30 participants
Partie 1 (20 minutes)
L'exercice se déroulera ensuite en trois temps.
Temps 1
Sur la zone extérieure du donut, les participant.e.s, dans chaque sous-groupe, prennent 5 minutes pour écrire tous les comportements qui contribuent aux changements climatiques.
Par exemple : rouler en 4x4, acheter des choses dont on n’a pas vraiment besoin, etc.
- Il ne faut rien écrire ailleurs sur la feuille.
- Les participant.e.s ne doivent pas forcément être d'accord entre eux. C'est un brainstorming, il n'y a dès lors pas de censure ni de négociation.
Temps 2
Sur le premier cercle (la partie mangeable du donut), les participant.e.s prennent 5 minutes pour déterminer et écrire quelles sont les pensées, les croyances qui pour eux.elles se trouvent juste derrière les comportements identifiés précédemment. Quelles croyances doit-on avoir pour agir comme cela ?
Si vous le pouvez, écrivez une croyance précise pour chaque comportement. Permettez aux participant.e.s de se lâcher.
Par exemple : « je suis le roi du monde (si je roule dans une grosse voiture) », « plus j’ai de possessions, plus j’ai de la valeur », etc.
Temps 3
Pour ce troisième temps, le.la facilitateur.rice rassemble les feuilles des sous-groupes, les positionne en pétales de fleur au centre de la pièce.
Les participant.e.s prennent 5 minutes pour relire les feuilles et remplir cette fois, le centre, du donut, chacun.e pour soi-même. Pour cela, ils.elles y écrivent ce qui, selon eux.elles, sous-tend les croyances notées précédemment. Qu’est-ce qui, de plus profond, pousse à penser cela/ agir ainsi ? …
Par exemple : le besoin d’exister, le besoin de reconnaissance, etc.
Partie 2 (20 minutes)
Utilisez cet exercice pour démarrer ensuite une discussion (10-15 minutes) à propos de "comment nos comportements sont déterminés par nos croyances" et "quels sont les besoins plus profonds qui sous-tendent ces croyances".
Cette discussion peut avoir lieu en cercle classique ou en bocal.
N'hésitez pas à demander à chaque participant.e de laisser percoler en lui.elle les pensées, questions et émotions que cet exercice provoque en lui.elle avant d'entamer la discussion.
Si vous le sentez nécessaire, vous pouvez nommer les 5 besoins/émotions/croyances qui ressortent le plus souvent lors de cet exercice :
- Séparation (besoin d'être reliés),
- Insécurité (besoin de sécurité),
- Impuissance (besoin d'utilité/ de retours sur l'action),
- Colère (besoin de justice),
- Désespoir (amour)
Certain.e.s participant.e.s apprécient que la formulation soit rapidement « positive », exprimée en besoin universel plutôt qu'en croyance individuelle.
Quels que soient les comportement, il s'agit de montrer que ces besoins sont légitimes et universels. Ainsi, nous mettons tous en place des stratégies pour répondre à nos besoins légitimes. Il peut s’agir soit de stratégies constructrices du vivant ou destructrices du vivant.
Interrogez les participant.e.s sur les les stratégies qu'ils.elles mettent en place : sont-elles constructrices ou destructrices du Vivant ? Dans leurs comportements, qu’est-ce qui détruit la vie, la planète, … ? Quelles sont les croyances derrières ces comportements ? Quels besoins légitimes se cachent derrière ?
Si les participant.e.s ont opté pour des stratégies destructrices, peuvent-ils.elles en ré-inventer d’autres, + constructrices ? D’autres manières de faire, qui respectent la vie ?
Par exemple : comportement = je suis accro au shopping. J’achète des vêtements de manière compulsive, souvent sans trop réfléchir. Ce que je me dis : « grâce à ça, je me sens bien, ça me remonte le moral ». Besoin fondamental = besoin de sécurité --> comment répondre autrement à ce besoin légitime, sans adopter une stratégie destructrice du vivant ?
Nbre de participants : 6 à 30 participants
Partie 1 (20 minutes)
- • Formez des groupes de 3 à 6 participant.e.s. Répartissez-les dans l'espace. Chaque groupe prend une feuille de flipchart et des marqueurs. Si possible, proposez à chaque groupe de s'asseoir au sol, autour de la feuille de flipchart, sinon sur des chaises (il ne faudra pas rester longtemps assis au sol).
- • Dessinez un donut sur chaque feuille de flipchart (2 cercles concentriques).
L'exercice se déroulera ensuite en trois temps.
Temps 1
Sur la zone extérieure du donut, les participant.e.s, dans chaque sous-groupe, prennent 5 minutes pour écrire tous les comportements qui contribuent aux changements climatiques.
Par exemple : rouler en 4x4, acheter des choses dont on n’a pas vraiment besoin, etc.
- Il ne faut rien écrire ailleurs sur la feuille.
- Les participant.e.s ne doivent pas forcément être d'accord entre eux. C'est un brainstorming, il n'y a dès lors pas de censure ni de négociation.
Temps 2
Sur le premier cercle (la partie mangeable du donut), les participant.e.s prennent 5 minutes pour déterminer et écrire quelles sont les pensées, les croyances qui pour eux.elles se trouvent juste derrière les comportements identifiés précédemment. Quelles croyances doit-on avoir pour agir comme cela ?
Si vous le pouvez, écrivez une croyance précise pour chaque comportement. Permettez aux participant.e.s de se lâcher.
Par exemple : « je suis le roi du monde (si je roule dans une grosse voiture) », « plus j’ai de possessions, plus j’ai de la valeur », etc.
Temps 3
Pour ce troisième temps, le.la facilitateur.rice rassemble les feuilles des sous-groupes, les positionne en pétales de fleur au centre de la pièce.
Les participant.e.s prennent 5 minutes pour relire les feuilles et remplir cette fois, le centre, du donut, chacun.e pour soi-même. Pour cela, ils.elles y écrivent ce qui, selon eux.elles, sous-tend les croyances notées précédemment. Qu’est-ce qui, de plus profond, pousse à penser cela/ agir ainsi ? …
Par exemple : le besoin d’exister, le besoin de reconnaissance, etc.
Partie 2 (20 minutes)
Utilisez cet exercice pour démarrer ensuite une discussion (10-15 minutes) à propos de "comment nos comportements sont déterminés par nos croyances" et "quels sont les besoins plus profonds qui sous-tendent ces croyances".
Cette discussion peut avoir lieu en cercle classique ou en bocal.
N'hésitez pas à demander à chaque participant.e de laisser percoler en lui.elle les pensées, questions et émotions que cet exercice provoque en lui.elle avant d'entamer la discussion.
Si vous le sentez nécessaire, vous pouvez nommer les 5 besoins/émotions/croyances qui ressortent le plus souvent lors de cet exercice :
- Séparation (besoin d'être reliés),
- Insécurité (besoin de sécurité),
- Impuissance (besoin d'utilité/ de retours sur l'action),
- Colère (besoin de justice),
- Désespoir (amour)
Certain.e.s participant.e.s apprécient que la formulation soit rapidement « positive », exprimée en besoin universel plutôt qu'en croyance individuelle.
Quels que soient les comportement, il s'agit de montrer que ces besoins sont légitimes et universels. Ainsi, nous mettons tous en place des stratégies pour répondre à nos besoins légitimes. Il peut s’agir soit de stratégies constructrices du vivant ou destructrices du vivant.
Interrogez les participant.e.s sur les les stratégies qu'ils.elles mettent en place : sont-elles constructrices ou destructrices du Vivant ? Dans leurs comportements, qu’est-ce qui détruit la vie, la planète, … ? Quelles sont les croyances derrières ces comportements ? Quels besoins légitimes se cachent derrière ?
Si les participant.e.s ont opté pour des stratégies destructrices, peuvent-ils.elles en ré-inventer d’autres, + constructrices ? D’autres manières de faire, qui respectent la vie ?
Par exemple : comportement = je suis accro au shopping. J’achète des vêtements de manière compulsive, souvent sans trop réfléchir. Ce que je me dis : « grâce à ça, je me sens bien, ça me remonte le moral ». Besoin fondamental = besoin de sécurité --> comment répondre autrement à ce besoin légitime, sans adopter une stratégie destructrice du vivant ?
Partie 3 : Références
Auteur.e de la pratique
Transition Network
Auteur·e de cette fiche
Carole Feulien
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Variantes liées à cette pratique
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