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Technique pomodoro : Quelques tomates par jour, en forme toujours

Que faire dès lors pour retrouver de la capacité de travail ? Des pomodoro pardi !

La Technique Pomodoro a été créée dans les années 80 par un étudiant italien au désespoir devant ses piles de syllabi. Pour en venir à bout, lui vint une idée de génie : faisant fi de toute éthique, il vola à sa mamma un minuteur très esthétique (en forme de tomate, pomodoro, quoi). Il l'utilisa pour structurer son temps d'étude et se motiver à atteindre ses objectifs académiques. La technique pomodoro était née.

En quoi consiste la technique Pomodoro ?

La philosophie derrière la technique de la tomate consiste à ne se consacrer pleinement qu'à une tâche à la fois.

1) Pendant 25 minutes, vous n'allez porter attention qu'à la réalisation de cette tâche. Vous ne vous laisserez pas distraire par quoique ce soit d'autres. Vous ne pouvez pas interrompre cette activité pour autre chose et revenir ensuite à votre tâche initiale. Vous ne pouvez pas poursuivre au-delà des 25min même si vous pensez terminer la tâche avec quelques secondes de plus.

2) Après chaque tomate, vous faites une pause de 3 à 5 min. Il s'agit d'un break total pendant lequel vous ne faîtes rien de stimulant : juste de la relaxation et du fun en somme

3) Après 4 tomates accomplies, vous devez faire une pause plus longue de 15 à 30 min. C'est le moment idéal pour vous livrer à vos actions gourmandes en temps, peu rentables mais faussement libérateurs. Exemple : lisez vos mails, surfez sur le net,

4) Enfin, n'oubliez pas de prendre des notes sur les tomates que vous vous serez farcies ;-) Gardez une trace de vos actions pendant la journée et faites le bilan de vos prouesses à la fin de la journée

Les outils de la méthode Pomodoro

Pour une méthode qui se veut simple, vous vous douterez que le matériel requis est élémentaire :
  • un minuteur
    • Idéalement un minuteur de cuisine en forme de tomate si vous voulez respecter scrupuleusement la tradition et l'esprit pomodoro
    • Sinon une gsm avec décompteur, une montre ou un timer en ligne fera l'affaire. Je vous propose mon Tomato Timer à titre d'exemple.

Pourquoi la technique de la tomate est-elle efficace ?

La méthode de prime abord peut vous sembler contraignante. C'est ce qui fait sa force.
Elle introduit une composante indispensable à tout modèle de réussite : la discipline.
Sans la discipline de soi, il est impossible de se transformer.

Discipline de la concentration
Idée reçue n °1 : Je suis multitâche, je réalise plusieurs choses à la fois
C'est sans doute une des idées reçues les plus néfastes à la productivité. Des études scientifiques ont prouvé que nous ne pouvons répondre qu 'à un stimulus à la fois.
Si vous croyez être capable de penser ou faire plusieurs choses en même temps, vous êtes dans l'erreur. Vous ne ferez qu'osciller entre les réponses aux différents stimulis qui auront pour effet de vous disperser intellectuellement et physiquement.
Oubliez le multitâche, restez pleinement dévoué à une action unique.

Discipline du temps
Vous ouvrez les yeux. C'est le matin, il est 9h. Horreur, le réveil n'a pas sonné ! On vous attend à l'autre bout de la ville dans 30min.
Vous allez alors vous surprendre à être terriblement efficace.
Pas de temps perdu, vous allez droit à l'essentiel et réussissez à vous préparer pour arriver à l'heure. Ce scénario vous est-il familier ?
Très souvent, si vous vous laissez une certaine durée pour faire une tâche donnée, vous allez de manière élémentaire vous arranger pour réaliser la dite tâche pendant la durée définie. (voir La loi de Parkinson nous dit qu'une tâche s'étale sur la durée qui lui a été allouée)

La technique de la tomate impose de gérer son temps sur une durée de 25 min. Pourquoi cette unité de temps ?
Ces 25 min correspondent à la durée moyenne pendant laquelle le cerveau peut se concentrer sur une chose sans faillir.
La méthode consiste donc à adapter vos périodes de travail à vos facultés de concentration.

Les pauses
Elles sont aussi nécessaires que le travail. Sans elles vous ne pourrez pas durer et votre travail perdra sensiblement de son efficacité.
Elles permettent d'éliminer le stress.
Il vous faut relâcher la pression. Etirez-vous. Bougez. Dansez. Le corps autant que l'esprit a besoin de se régénérer.
Les longues pauses, elles, permettent également d'échapper un instant à une discipline trop rigoureuse. Trop de discipline, tue la discipline

Les limites de la tomate

  • Il est parfois frustrant d'interrompre une activité stimulante au bout des 25ères minutes. Mais discipline oblige...
  • Il est aussi indiqué de ne pas employer cette technique pendant son temps libre, lorsqu'on s'adonne à une passion ou dans ses relations avec les autres (famille, amis et amours).
  • Enfin, si la technique Pomodoro permet de bien faire, il reste indispensable de définir quoi faire.

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Vous avez compris que c'est un cadre dont on peut s'extraire ;-)
Le plus important est de retenir qu'on est efficace quand on travaille sur UNE et UNE seule chose à la fois, que ce soit pendant 15, 25 ou 40 min.


Exercice : Le triangle de vie

On parle de plus en plus de conciliation vie pro-vie perso, de gestion des temps de vie. Mais concrètement, comment se rendre compte d’un éventuel déséquilibre ? Un petit exercice peut vous y aider. Munissez-vous simplement d’une feuille et un stylo. Vous allez réaliser votre triangle de vie.

Objectifs :

  • réinvestir les sphères extra-professionnelles en ancrant de nouvelles habitudes de vie plus respectueuses de vous ;
  • vous amener à réfléchir à la façon dont vous souhaitez vivre en incluant votre projet professionnel dans votre projet de vie, et non l’inverse !

Méthode

Il s’agit de poser sur une feuille de papier un cercle coupé en 3 morceaux correspondant aux trois champs suivants :
  • La part réservée au travail
  • La part réservée à la famille, aux amis
  • La part réservée à vous seul ;

Première étape

Remplissez ce triangle de vie, case par case, en vous replaçant dans les semaines ou mois qui viennent de s’écouler. Vous constaterez peut-être que la case « vie professionnelle » est la plus chargée, marquant un déséquilibre dans les différents champs de votre vie.

Deuxième étape

Une fois cette première étape réalisée, reproduisez à nouveau ce schéma et remplissez-le en pensant non plus au passé mais au futur en vous posant les questions suivantes : « Comment ai-je envie de vivre désormais ? ».
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Une licence libre ou ouverte ?

Ces deux notions sont souvent confondues mais relèvent pourtant une différence fondamentale

La licence libre

Une licence libre accorde 5 libertés :
  • 1 : La liberté de recourir au contenu pour quelque fin que ce soit.
  • 2 : La liberté de rechercher comment fonctionne le "programme" et de l'adapter à ses propres besoins.
  • 3 : La liberté de transmettre le contenu à d'autres et d'en effectuer des copies pour d'autres.
  • 4 : La liberté d'améliorer le contenu et de rendre ces améliorations accessibles pour le bénéfice de tous.
  • 5 : L'obligation du copyleft ou l'obligation de partager son oeuvre sous les 5 libertés ci-dessus évoquées

Les implications

Les libertés 2 et 4 impliquent d'avoir accès au code source.
Ceci revêt une importance capitale pas toujours réellement "d'application" via les autres licences (comme les licences Creatives Commons par exemple)
Ainsi, il est obligatoire de fournir le "code source" de l'oeuvre sous un format lisible par tous et ce sans contrainte. Le partage du "code source" sous format PDF ne convient pas ici car il n'est pas lisible et copiable sans la possession d'un programme particulier (lui même non libre)
Les libertés 3 et 4 ignorent le droit des auteurs, dans la mesure où le consentement explicite de l'auteur du programme n'a pas été sollicité.
=> Avec cette licence, il n'y avait plus besoin de demander l'autorisation des auteurs : Elle est déjà accordée.

Les 4 premières libertés ne sont pas suffisantes

Cependant ces quatre libertés ne suffisent pas, dès lors que chaque personne qui modifie un programme ou le développe en devient ipso facto co-auteur. De sorte que les utilisateurs devraient solliciter leur accord afin de pouvoir travailler sur la version améliorée et la transmettre à d'autres. Dans le cas où le nouvel auteur refuserait son autorisation, la liberté des utilisateurs se trouverait à nouveau mise à mal.
La 5ème liberté vient combler ce risque
Le copyleft renverse l'intention d'origine du copyright (c'est-à-dire des droits d'auteur).
=> Alors que normalement le droit d'auteur n'implique aucune obligation pour l'auteur et ne permet quasiment rien à l'utilisateur, le copyleft procède à l'inverse: il permet beaucoup de choses aux utilisateurs, au sens où il leur garantit les quatre libertés, et oblige les futurs auteurs à accorder aux utilisateurs de leurs propres versions améliorées les mêmes droits que ceux dont ils ont eux-mêmes profité.
Le cercle vertueux n'est plus brisé !

Et une licence ouverte alors ?

Une licence ouverte n'est pas une licence libre
Alors qu'une licence libre tend à rendre tout le monde égal en droits devant l'œuvre qu'elle couvre, ne posant de restrictions que dans l'objectif de faire perdurer cette égalité (mécanisme de copyleft), une licence de libre diffusion (ouverte) impose des restrictions ne visant pas une telle parité.
Ces licences s'inspirent donc du même mécanisme, mais ne sont pas motivées par les mêmes aspirations d'équité. Ainsi, elles peuvent par exemple interdire la modification ou l'utilisation dans certains contextes (commercial, militaire, nucléaire, politique, etc.). Source Wikipedia
Ainsi, certaines licences Creative Commons (les licences avec clause « NC » et « ND » ne sont pas des licences libres mais des licences de libre diffusion) ;


Les licences creatives commons, c'est quoi ?

Creative Commons propose des contrats-type ou licences pour la mise à disposition d’œuvres en ligne. Inspirés par les licences libres, les mouvements open source et open access, ces licences facilitent l’utilisation d’œuvres (textes, photos, musique, sites web, etc).
Ces licences s’adressent aux auteurs souhaitant :
  • partager et faciliter l’utilisation de leur création par d’autres
  • autoriser gratuitement la reproduction et la diffusion (sous certaines conditions)
  • accorder plus de droits aux utilisateurs en complétant le droit d’auteur qui s’applique par défaut
  • faire évoluer une oeuvre et enrichir le patrimoine commun (les biens communs ou Commons)
  • économiser les coûts de transaction
  • légaliser le peer to peer de leurs œuvres.



Les licences Creative Commons sont fondées sur le droit d’auteur.
Alors que le régime du droit d’auteur classique vous incite à garder l’exclusivité sur la totalité de vos droits (« tous droits réservés »), ces licences vous encouragent à n’en conserver qu’une partie (« certains droits réservés »). Creative Commons travaille avec des experts en droit d’auteur dans le monde entier pour que ces licences soient valides quelle que soit la juridiction.

Ces licences permettent au public d’utiliser vos œuvres, sous certaines conditions, selon vos préférences. Les licences sont modulables et existent sous 3 formes :
  • un résumé explicatif destiné aux utilisateurs non-juristes, il décrit de manière simple les actes que le public a le droit d’effectuer sur l’œuvre;
  • un contrat destiné aux juristes;
  • une version en code informatique, permettant d’établir un lien vers le résumé et d’associer des métadonnées à l’œuvre.

Conditions communes à toutes les licences Creative Commons


  • Offrir une autorisation non exclusive de reproduire, distribuer et communiquer l’œuvre au public à titre gratuit, y compris dans des œuvres dites collectives.
  • Faire apparaître clairement au public les conditions de la licence de mise à disposition de cette création, à chaque utilisation ou diffusion.
  • Chacune des conditions optionnelles peut être levée après l’autorisation du titulaire des droits.
  • Les exceptions au droit d’auteur ne sont en aucun cas affectées.
  • Il est interdit d’utiliser des mesures techniques contradictoires avec les termes des licences.
  • Le partage de fichiers (peer to peer) n’est pas considéré comme une utilisation commerciale.

Comment faire pour placer vos œuvres sous l’une des licences Creative Commons ?


La procédure se fait en ligne, il n’y a aucun document à signer. Si vous êtes auteur, ou avec l’accord des titulaires de droits, vous pouvez simplement choisir votre licence parmi les 6 combinaisons d’options existantes en répondant à quelques questions sur http://creativecommons.org/choose/

Lorsque vous sélectionnez une licence Creative Commons, vous obtiendrez un morceau de code html/rdf qui peut facilement être inséré sur une page web. Ce code reproduira sur le site le logo Creative Commons avec un lien vers la version résumée de la licence sélectionnée. Vous pouvez insérer à côté de ce logo une phrase pour expliquer que les œuvres placées sur votre site sont sous l’une des licences Creative Commons.

Toute copie ou communication de l’œuvre au public doit être accompagnée de la licence selon laquelle elle a été mise à la disposition du public, ou d’un lien vers le texte de cette licence.

Creative Commons propose gratuitement six licences qui permettent aux titulaires de droits d’auteur de mettre leurs oeuvres à disposition du public à des conditions prédéfinies. Les licences Creative Commons viennent en complément du droit applicable, elles ne se substituent pas au droit d’auteur.
Simples à utiliser et intégrées dans les standards du web, ces autorisations non exclusives permettent aux titulaires de droits d’autoriser le public à effectuer certaines utilisations, tout en ayant la possibilité de réserver les exploitations commerciales, les oeuvres dérivées et les conditions de redistribution.

LES OPTIONS

Les auteurs ou titulaires des droits d’auteur peuvent choisir un ensemble de conditions qu’ils souhaitent appliquer à leurs oeuvres:

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ATTRIBUTION : Toutes les licences Creative Commons obligent ceux qui utilisent vos oeuvres à vous créditer de la manière dont vous le demandez, sans pour autant suggérer que vous approuvez leur utilisation ou leur donner votre aval ou votre soutien.

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PAS D’UTILISATION COMMERCIALE : Vous autorisez les autres à reproduire, à diffuser et (à moins que vous choisissiez ‘Pas de Modification’) à modifier votre œuvre, pour toute utilisation autre que commerciale, à moins qu’ils obtiennent votre autorisation au préalable.

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PARTAGE DANS LES MEMES CONDITIONS: Vous autorisez les autres à reproduire, diffuser et modifier votre œuvre, à condition qu’ils publient toute adaptation de votre œuvre sous les mêmes conditions que votre oeuvre. Toute personne qui souhaiterait publier une adaptation sous d’autres conditions doit obtenir votre autorisation préalable.

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PAS DE MODIFICATION: Vous autorisez la reproduction et la diffusion uniquement de l’original de votre oeuvre. Si quelqu’un veut la modifier, il doit obtenir votre autorisation préalable.

LES LICENCES

Ces quatre options peuvent être arrangées pour créer six licences différentes, les six licences Creative Commons :
1. Attribution (BY): Le titulaire des droits autorise toute exploitation de l’œuvre, y compris à des fins commerciales, ainsi que la création d’œuvres dérivées, dont la distribution est également autorisé sans restriction, à condition de l’attribuer à son l’auteur en citant son nom. Cette licence est recommandée pour la diffusion et l’utilisation maximale des œuvres.

2. Attribution + Pas de Modification (BY ND : Le titulaire des droits autorise toute utilisation de l’œuvre originale (y compris à des fins commerciales), mais n’autorise pas la création d’œuvres dérivées.

3. Attribution + Pas d’Utilisation Commerciale + Pas de Modification (BY NC ND) : Le titulaire des droits autorise l’utilisation de l’œuvre originale à des fins non commerciales, mais n’autorise pas la création d’œuvres dérivés.

4. Attribution + Pas d’Utilisation Commerciale (BY NC) : le titulaire des droits autorise l’exploitation de l’œuvre, ainsi que la création d’œuvres dérivées, à condition qu’il ne s’agisse pas d’une utilisation commerciale (les utilisations commerciales restant soumises à son autorisation).

5. Attribution + Pas d’Utilisation Commerciale + Partage dans les mêmes conditions (BY NC SA): Le titulaire des droits autorise l’exploitation de l’œuvre originale à des fins non commerciales, ainsi que la création d’œuvres dérivées, à condition qu’elles soient distribuées sous une licence identique à celle qui régit l’œuvre originale.

6. Attribution + Partage dans les mêmes conditions (BY SA) : Le titulaire des droits autorise toute utilisation de l’œuvre originale (y compris à des fins commerciales) ainsi que la création d’œuvres dérivées, à condition qu’elles soient distribuées sous une licence identique à celle qui régit l’œuvre originale. Cette licence est souvent comparée aux licences « copyleft » des logiciels libres. C’est la licence utilisée par Wikipedia.

Source : Creative commons France sous CC BY SA adapté par Gatien Bataille
Voir le FAQ sur les licences creative commons => http://creativecommons.fr/faqs/



Mon rapport au temps

Ca me fait quoi d'être ici, de m'être dépéché.e pour arriver à l'heure, d'avoir abandonné.e mes occupations et d'entendre que rien n'est prévu ?
Quels sentiments montent en moi ?
  • vis-à-vis du formateur ?
  • vis-à-vis de ma gestion du temps ?
  • vis-à-vis des "dossiers à traiter" ?

Et si au moins on m'avait prévenu.e.. j'aurais pu choisir !

Seriez-vous d'accord de griller (de perdre) ce temps pour rien ?
Serait-ce le perdre d'ailleurs ?
Vous le percevez comment ce temps ? long, court ?

Comment ça résonne en vous ?

On dit
  • « prendre son temps c’est important » ou Ne va pas trop vite, tu vas bâcler...
  • « prendre son temps, c’est le perdre » ou fais vite tes devoirs d’abord !

Le système actuel récompense presque toujours celui qui va le plus vite !
Jamais celui qui prend le temps... ;-(

Le temps est la matérialisation du changement, d’une transformation...

Le temps est aussi le chef des hommes, c’est lui qui commande !
Quand on veut arrêter le temps, être chef à la place du chef… en général ça finit mal…

Le temps est aussi relatif...
Ce que l’on vit, ce n’est pas le temps, c’est la manière dont on remplit le temps qui passe.
Et qui remplit ce temps ? bien souvent ce sont les autres !

Le temps libre est une expression marrante dans le fond car du coup ça voudrait dire qu’il y a du temps « pas libre » !
Le temps pas libre, c’est le temps remplit par les autres
Le temps libre, c’est du temps encore vide, qu’on peut remplir soi-même avec ce que l’on veut !

Le vrai temps en fait, c’est le temps libre ?
Quand on s’ennuie, ça montre toute la place qu’il y a dans le temps… Dans ce vide, les pensées surgissent, les rêves sont possibles.

Que va devenir celui qui perd son temps ?
Pour beaucoup, perdre son temps c’est ne pas « profiter » de la vie.
Mais que va devenir celui qui ne prend pas son temps… du temps pour ne rien faire et donc rêver à sa vie, son futur !

Le plus souvent, le temps est considéré comme du "temps mort » et le temps mort fait peur alors on le remplit vite !
Pourquoi il fait peur ?
Parce que quand le temps est très rempli, on ne le voit pas passer et du coup on ne se voit pas vieillir, avancer vers sa mort. Nous avons peur de notre finitude.

Le deuxième chef des hommes, c’est l’argent !
L’argent et le temps se ressemblent, d’ailleurs on dit le temps c’est de l’argent !
Les hommes mesurent le temps en argent…voilà pourquoi ils n’aiment pas perdre leur temps !

Il faut prendre soin de son temps !
On peut faire demi-tour avec beaucoup de choses mais pas avec le temps !
Il faut donc en prendre soin.
Il faut veiller à ne pas se construire un passé « avec remords » parce qu’on aurait oublié de prendre le temps de bien faire les choses
car le passé, on le traîne toute sa vie… sans possibilité de le changer !

Sources : Morceaux choisis dans l'excellent "Prendre son temps, perdre son temps" dans la série Les goûters philo

La décision par consentement

Dans le collectif, le rêve pourrait être de parvenir à passer du "On ne fait que ce qui est décidé" à "Tout ce qui n'est pas interdit est autorisé" et donc indirectement de devoir décider le moins souvent possible... Mais on doit parfois décider quand même ;-)
La méthode du consentement est un renversement du processus passant du :
« Est-ce que tout le monde est pour ? » (consensus) à « Est-ce que quelqu’un est contre ? ». (cponsentement)
Si une personne est contre, on dit qu’elle a une objection.

Cette façon de procéder simplifie la prise de décision tout en maintenant un haut niveau d'engagement des participants. Elle fonctionne donc bien pour des décisions à enjeu ayant un impact collectif important : règles du jeu collaboratif,cadre, cercles et rôles, cap à tenir, objectifs prioritaires.

Elle ne sera toutefois pas suffisante quand il faudra aborder les notions d'intention ou de sens ou de raison d'être du collectif (ou aussi les soucis d'éthique) : la décision par consensus sera alors plus appropriée mais aussi plus compliquée à mettre en place.

Fonctions et enjeux

  • Prendre une décision collective ne levant aucune objection, sur un enjeu ayant un impact collectif important : règles du jeu collaboratif, cercles et rôles, cap à tenir, objectifs prioritaires
  • Être orienté solution
  • Permettre à chacun·e d’exprimer son point de vue et d’écouter celui des autres
  • Intégrer les points de vue lorsque cela est inspirant, important
  • Protéger l’organisation, des risques importants, pour son bon fonctionnement
  • Prendre des décisions qui mobilisent le plus d’engagement possible des membres

Format type

  • Groupe de 2 à 12 personnes => 5 à 30 minutes
  • Groupe de 10 à 20 personnes => 20 à 45 minutes

Attention : Risque de désengagement de certaines personnes si le processus dure trop longtemps

Les ressources

Suivant le degré d'envie, la maturité du groupe, l'enjeu de la décision, on pourra passer minutieusement par toutes les étapes ou simplifier la méthode pour ne pas "épuiser" les moins avertis ou convaincus
VIGILANCE : on prend son collectif là où il est... / RE VIGILANCE : bien saisir le concept de "loi et d'esprit de la loi")

Du vrac en réflexion
Dans le courant du consensus, les membres d’un collectif vont très souvent commencer par chercher à écrire une charte. L’idée (illusoire ?) est de vérifier qu’on est bien d’accord sur un certain nombre de valeurs avant de pouvoir travailler ensemble, et d’anticiper au mieux les conflits considérés comme absolument incontournables dans la vie d’un groupe. Le paradoxe de l’exercice c’est qu’au moment même où on cherche le consensuel, on déclenche généralement des affrontements violents où les arguments théoriques ne sont que les paravents d’un combat existentiel. Chacun cherche en réalité à défendre sa vision du monde, ce qui crée immédiatement un sentiment d’exclusion. La plupart du temps, il faut donc passer énormément de temps pour arriver à dégager ce qui « fait commun ». Et, si le groupe n’explose pas à cette étape, on finit presque irrémédiablement avec des textes aux termes suffisamment larges et flous pour contenter tout le monde. « Liberté, égalité, fraternité » sont ainsi posés aux frontons de nos édifices comme des épouvantails à la nature humaine.

Dans le courant du consentement, il en va tout autrement. On considère a priori que l’on n’est pas d’accord, que les valeurs sont des éléments si intimes qu’elles sont irréductibles et indéfinissables. Chacun⋅e est donc accueilli⋅e dans sa globalité, et reconnu⋅e avant tout par les actes qu’il ou elle pose. L’accent va donc être mis sur le « faire ensemble » en considérant que le groupe ne se portera que mieux si l’individu s’y épanouit personnellement. Très concrètement, cela donne des collectifs qui, une fois la dynamique de groupe enclenchée (un bon repas partagé pour faire connaissance par exemple) se mettent immédiatement au travail, le but commun étant de contribuer à la ressource, chacun à sa manière, sans préjuger collectivement de ce qui doit être fait ou non pour aller dans ce sens

Source : http://contributions.maiadereva.net/cest-quoi-ta-conception-des-communs/

Notre doc de travail pour la charte version 1
Comment gérer les objections en consentement

Nos forces

Nous sommes tous emplis de forces, de qualités que nous ne perçevont pas toujours mais sur lesquelles nous nous appuyons pour mener nos projets.
Prendre conscience de celles-ci permet de mieux appréhender le futur, de gonfler un peu notre estime de soi et de révéler les "faiblesses" à combler (par soi-même ou en s'alliant à d'autres ;-)

Nos réussites

Nous avons tous de petites ou de grandes réussites. La première est d'être né et d'avoir gagné la course face aux autres millions de spermatozoïdes.
Ces différentes victoires se succèdent et se succéderont toute notre vie, même si nous n'en avons pas conscience et pensons que c'est "normal"
Identifiez ces petites victoires permet de maintenir notre estime de soi et aussi d'entretenir notre optimisme.


Notre élément

L'expression "trouver son élément" ou "être dans son élément" est utilisée pour illustrer cet état de grâce dans lequel nous nous sentons vivant, vibrant, pleinement en contact avec notre potentiel. En anglais, on utilise le mot "flow". Cela coule de source ! Dans cet état, on peut perdre la notion du temps, complétement immergé dans ce qui est parfaitement nous : notre élément.
Nous avons tous "un élément", voire plusieurs, à la convergence de nos passions et de nos talents.
Certaines personnes le découvrent facilement, par hasard.
Pour la majorité néanmoins, il faut du temps pour se connaître, se découvrir.
Identifier notre élément permet de dédier nos forces là où nous avons le plus d'impacts avec le moins d'efforts !


Quelques exercices

  • En se basant sur cette liste, pourriez-vous donner 5 qualités qui vous caractérisent bien.
  • Identifiez deux ou trois moments de grande fierté dans votre vie et durant ce dernier mois.
    • qu'avez vous ressenti à cette occasion ?
    • sur quelles forces vous étiez-vous appuyé ?
    • qu'est ce qui permettrait de rapidement mettre en place une nouvelle victoire de ce type ?
  • Selon vous , c'est quoi "votre élément" ?
  • En quoi tout ceci pourrait être une force pour votre travail d'animateur de collectif ?
Attention toutefois à garder un égo mesuré ;-) => faites le test...


Sources / aller plus loin

  • Trouver son élément / ken Robinson
  • 30 jours pour trouver ma voie et vivre mes rêves
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