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Le réseau social humain


La moindre des choses avant de travailler ensemble, c’est quand même de se connaître. Le lancement d’un projet c’est l’occasion idéale pour apprendre à se connaître. Attention, je ne vous parle pas du sempiternel tour de table qui dure 1h30 et qui tourne souvent à la torture psychologique. Il existe de nombreuses façons de se présenter de façon un et efficace.

Prenons le réseau social en papier par exemple. Voilà une façon peu conventionnelle de faire le tour des acteurs d’un projet.
Qui plus est, c’est aussi une façon d’aller plus loin dans la connaissance de l’autre, de se dévoiler un peu plus.

Source : livre Gamestorming
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Comment procéder ?

Imprimez des fiches de profil à la sauce "réseau social" (nom, prénom, profession, hobbys) et demandez à chaque participant de venir se présenter et de coller son profil sur un tableau (ou grande feuille). Ensuite les participants dessinent des traits entre leur profil et les profils des personnes avec qui ils ont des liens (professionnels ou personnels). On visualise alors la richesse des liens et des interactions entre les participants. Bien sûr ici aussi les participants doivent avoir un minimum de lien les uns avec les autres.
L’avantage avec cette technique c’est que le livrable produit est plutôt joli et peut constituer un souvenir à garder de la session.
Il peut aussi s'enrichir avec l'arrivée des nouveaux participants au projet.

Durée : 30/40 min
Nombre de participants : de 10 à 30
Matériel : un tableau ou grande feuille de papier, des fiches, de la colle et des feutres

Faire réunion en marchant

Penser, parler et marcher sont inextricablement liés à travers l'histoire. Ce n'est que depuis peu que nous nous retrouvons autour de tables, assis sur des chaises. Le lien entre réflexion et marche revient dans la philosophie, la littérature et la poésie. Des très nombreux philosophes construisaient leurs pensées en marchant.
Quand on ajoute à cela qu'une posture assise trop longue entraîne de nombreux soucis musculosquelettiques...
Sortons !


Les réunions en marchant offrent


  • De l'activité physique au grand air, dans la nature et à la lumière naturelle.
  • Des participants énergiques et plus alertes
  • Différents environnements pour inspirer de nouvelles idées
  • L'amélioration du bien-être physique et mental.
  • Marcher et parler côte à côte, c'est franchir les distinctions hiérarchiques et de statut et mettre les gens à l'aise.
  • Amélioration de l'établissement de relations
  • Créativité et nouvelles solutions
  • Processus aussi utile que le produit
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Objectifs et avantages des réunions en marchant

  • Éduquer et informer : éduquer sur les choses dans l'environnement tout en les expérimentant et en les démontrant. Différents experts peuvent intervenir à différents endroits.
  • Résolution de problèmes : la résolution de problèmes peut être améliorée par l'activité physique de la marche ("penser sur ses pieds"), ainsi que par des interactions informelles entre les gens.
  • Améliorez la créativité : la créativité est rehaussée lorsque les gens sont physiquement actifs et stimulée par la variété des événements et des sens visuels, auditifs et autres.
  • Développer l'esprit d'équipe : les relations se développent pendant la marche et le renforcement de l'esprit d'équipe tout en participant à des activités informelles. Le mélange spontané qui se produit lors d'une promenade peut favoriser les interactions.
  • Prendre des décisions les réunions en marchant peuvent faciliter la prise de décision et aider à sortir des décisions "binaires".
  • Résoudre les conflits : pour les petits groupes, les promenades peuvent aider à résoudre les conflits. Pour les grands groupes, la marche améliore l'interaction entre les équipes et aide à trouver des solutions.

Types de réunion en fonction de la taille du groupe

Réunions individuelles
Se rencontrer en binôme est généralement facile.
La marche brise la barrière d'un bureau et d'une chaise et permet aux gens de communiquer de façon plus égale.
Réunions en petits groupes de 3-5
Les réunions de trois personnes ou plus peuvent être affectées par la largeur du trottoir ou du sentier, les variations du terrain et les obstacles physiques possibles. Ce groupe est flexible, car la discussion peut avoir lieu pendant la marche ou, si vous le désirez, le groupe peut s'arrêter le long de la marche.
Groupes de taille moyenne de 6-15 personnes
Les réunions avec de plus grands groupes ont tendance à donner lieu à plus d'une conversation en marchant. Si tout le groupe est impliqué, prenez le temps de vous arrêter et de vous rassembler.
Groupes de 16 personnes ou plus
Celles-ci ont tendance à exiger plus de planification, avec un leader fort et éventuellement quelques assistants si nécessaire. Il y aura des conversations pendant la marche, puis des arrêts planifiés pour les présentations.

Âge, capacité, intérêt

L'âge peut avoir un impact, les enfants peuvent devenir agités si le groupe se déplace lentement ou s'arrête souvent.
Pour les marcheurs sont de capacités différentes, plus il peut être nécessaire d'ajuster la vitesse.

Où organiser la réunion

  • Milieux naturels tels que parcs ou sentiers
  • Milieux urbains stimulants et pratiques
  • Attention : l'itinéraire est important - éviter les routes bruyantes

Et la météo ?

En Belgique, l'Institut Royal Météorologique (IRM) tient lui aussi des mesures de pluviosité - par tranches de 10 minutes - et révélait ceci dans son étude publiée en 2003 "Le pluviographe centenaire du plateau d’Uccle : son histoire, ses données et ses applications".

En moyenne, il pleut 5,99 % du temps dans la période de référence 1934-1997. Les cases de 10 minutes où la quantité de pluie égale ou excède 5,0 mm ne représentent que 0,006 % du temps. Néanmoins, c’est cette infime petite fraction du temps qui contient les risques d’inondation. La durée de pluie, exprimée en cases de 10 minutes pluvieuses, varie d’un côté entre des valeurs basses de 3,83 % et de 4,21 % du temps pour les années déficitaires en pluie — 1953 et 1949 — avec des totaux annuels de 555,7 mm et de 522,3 mm et d’un autre côté les valeurs élevées de 7,56 % et de 7,85 % du temps pour les années pluvieuses — 1965 et 1966 — qui totalisent 1073,9 mm et 1055,6 mm.

Les observations scientifiques et empiriques concordent donc : en Belgique et aux Pays-Bas il fait si souvent sec qu'il serait dommage de prendre le prétexte de la pluie pour ne pas sortir faire réunion dehors ;-)
Source : http://www.gracq.org

Les 25 biais cognitifs classiques

Le biais de confirmation
Le biais de confirmation est la tendance, très commune, à ne rechercher et ne prendre en considération que les informations qui confirment les croyances et à ignorer ou discréditer celles qui les contredisent.
Le biais de croyance
Le biais de croyance se produit quand le jugement sur la logique d'un argument est biaisé par la croyance en la vérité ou la fausseté de la conclusion. Ainsi, des erreurs de logique seront ignorées si la conclusion correspond aux croyances.
Maintenir certaines croyances peut représenter une motivation très forte : lorsque des croyances sont menacées, le recours à des arguments non vérifiables augmente ; la désinformation, par exemple, mise sur la puissance des croyances : Pourquoi la désinformation fonctionne ?)
Le biais d'autocomplaisance
Le biais d'autocomplaisance est la tendance à s'attribuer le mérite de ses réussites et à attribuer ses échecs à des facteurs extérieurs défavorables.
L'erreur fondamentale d'attribution
L'erreur fondamentale d'attribution est la tendance à surestimer les facteurs personnels (tels que la personnalité) pour expliquer le comportement d'autres personnes et à sous-estimer les facteurs conjoncturels.
L'effet de halo
L'effet de halo se produit quand la perception d'une personne ou d'un groupe est influencée par l'opinion que l'on a préalablement pour l'une de ses caractéristiques. Par exemple, une personne de belle apparence physique sera perçue comme intelligente et digne de confiance. L'effet de notoriété est aussi un effet de halo.
Le biais rétrospectif
Le biais rétrospectif est la tendance à surestimer, une fois un événement survenu, comment on le jugeait prévisible ou probable.
L'excès de confiance
L'excès de confiance est la tendance à surestimer ses capacités. Ce biais a été mis en évidence par des expériences en psychologie qui ont montré que, dans divers domaines, beaucoup plus que la moitié des participants estiment avoir de meilleures capacités que la moyenne. Ainsi, plus que la moitié des gens estiment avoir une intelligence supérieure à la moyenne.
Le biais de négativité
Le biais de négativité est la tendance à donner plus de poids aux expériences négatives qu'aux expériences positives et à s'en souvenir davantage.
L'effet Barnum
Le biais de l'effet Barnum (ou effet Forer) consiste à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à soi-même. Les horoscopes jouent sur ce phénomène.
L'aversion de la dépossession
L’aversion de la dépossession (ou effet de dotation) désigne une tendance à attribuer une plus grande valeur à un objet que l'on possède qu’à un même objet que l'on ne possède pas. Ainsi, le propriétaire d'une maison pourrait estimer la valeur de celle-ci comme étant plus élevée que ce qu'il serait disposé à payer pour une maison équivalente.
L'illusion de corrélation
L'illusion de corrélation consiste à percevoir une relation entre deux événements non reliés ou encore à exagérer une relation qui est faible en réalité. Par exemple, l'association d'une caractéristique particulière chez une personne au fait qu'elle appartienne à un groupe particulier alors que la caractéristique n'a rien à voir avec le fait qu'elle appartienne à ce groupe.
Le biais de cadrage
Le biais de cadrage est la tendance à être influencé par la manière dont un problème est présenté. Par ex. la décision d'aller de l'avant ou pas avec une chirurgie peut être affectée par le fait que cette chirurgie soit décrite en termes de taux de succès ou en terme de taux d'échec, même si les deux chiffres fournissent la même information.
Le biais d'ancrage
Le biais d'ancrage est la tendance à utiliser indument une information comme référence. Il s'agit généralement du premier élément d'information acquis sur le sujet. Ce biais peut intervenir, par exemple, dans les négociations, les soldes des magasins ou les menus de restaurants. (Dans les négociations, faire la première offre est avantageux.)
Le biais de représentativité
Le biais de représentativité est un raccourci mental qui consiste à porter un jugement à partir de quelques éléments qui ne sont pas nécessairement représentatifs.
Le biais de la disponibilité en mémoire
Le biais de la disponibilité en mémoire consiste à porter un jugement sur une probabilité selon la facilité avec laquelle des exemples viennent à l'esprit. Ce biais peut, par exemple, amener à prendre pour fréquent un événement récent.
Le biais de statu quo
Le biais de statu quo est la tendance à préférer laisser les choses telles qu'elles sont, un changement apparaissant comme apportant plus de risques et d'inconvénients que d'avantages possibles. Dans divers domaines, ce biais explique des choix qui ne sont pas les plus rationnels. (Un biais se rapprochant du biais de statu quo est celui de la tendance à la justification du système qui se distingue par une plus forte composante motivationnelle.)
Le biais d'omission
Le biais d'omission consiste à considérer que causer éventuellement un tort par une action est pire que causer un tort par l’inaction. Ainsi, le biais d'omission pourrait contribuer à expliquer que, dans l'incertitude, certains choisiront de refuser la vaccination pour leurs enfants.
Le biais de faux consensus
Le biais de faux consensus est la tendance à croire que les autres sont d'accord avec nous plus qu'ils ne le sont réellement. Ce biais peut être particulièrement présent dans des groupes fermés dans lesquels les membres rencontrent rarement des gens qui divergent d'opinions et qui ont des préférences et des valeurs différentes. Ainsi, des groupes politiques ou religieux peuvent avoir l'impression d'avoir un plus grand soutien qu'ils ne l'ont en réalité.
La croyance en un monde juste
La croyance en un monde juste est la tendance à croire que le monde est juste et que les gens méritent ce qui leur arrive. Des études ont montré que cette croyance répond souvent à un important besoin de sécurité. Différents processus cognitifs entrent en œuvre pour préserver la croyance que la société est juste et équitable malgré les faits qui montrent le contraire.
L'illusion de savoir
L'illusion de savoir consiste à se fier à des croyances erronées pour appréhender une réalité et à ne pas chercher à recueillir d'autres informations. La situation est jugée à tort comme étant similaire à d'autres situations connues et la personne réagit de la façon habituelle. Ainsi, une personne pourra sous-exploiter les possibilités d'un nouvel appareil. (Des campagnes électorales qui misent sur l'illusion de compréhension chez les électeurs).
L'effet Dunning-­Kruger
L'effet Dunning-Kruger est le résultat de biais cognitifs qui amènent les personnes les moins compétentes à surestimer leurs compétences et les plus compétentes à les sous-estimer. Ce biais a été démontré dans plusieurs domaines.
Le biais de conformisme
Le biais de conformisme est la tendance à penser et agir comme les autres le font.
L'effet boomerang
L'effet boomerang est le phénomène selon lequel les tentatives de persuasion ont l'effet inverse de celui attendu. Les croyances initiales sont renforcées face à des preuves pourtant contradictoires. Différentes hypothèses sont avancées pour expliquer ce phénomène.
L'illusion de contrôle
L'illusion de contrôle est la tendance à croire que nous avons plus de contrôle sur une situation que nous n'en avons réellement. Un exemple extrême est celui du recours aux objets porte-chance.
L'effet de simple exposition
L’effet de simple exposition est une augmentation de la probabilité d'un sentiment positif envers quelqu'un ou quelque chose par la simple exposition répétée à cette personne ou cet objet. Ce biais cognitif peut intervenir notamment dans la réponse à la publicité.

Encore plus de biais

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Les biais cognitifs à surveiller en cas de coup dur

Quand survient un coup dur et qu'on est animateur du projet, on peut facilement donner trop d'importance à ces biais. Ils sont donc à connaître et à surveiller ;-)
La pensée « tout ou rien » ou « noir ou blanc »
  • Penser de façon dichotomique (polarisée) sans nuance : tout ou rien, noir ou blanc, jamais ou toujours, bon ou mauvais…. Il n'y a pas de place pour le gris. Par ex., se voir comme un raté suite à une mauvaise animation. Cette distorsion est souvent présente dans le perfectionnisme.
La surgénéralisation
  • Tirer une conclusion générale sur la base d'un seul (ou de quelques) incident(s). Par ex., si un événement négatif (tel qu'un échec) se produit, s'attendre à ce qu'il se reproduise constamment.
L'abstraction sélective (ou filtre)
  • Tendance à s'attarder sur des détails négatifs dans une situation, ce qui amène à percevoir négativement l'ensemble de cette situation.
La dramatisation et la minimisation
  • Amplifier l'importance de ses erreurs et ses lacunes. Considérer un événement désagréable mais banal comme étant intolérable ou une catastrophe. Ou, au contraire, minimiser ses points forts et ses réussites ou considérer un événement heureux comme banal.
La personnalisation
  • Penser à tort être responsable d'événements fâcheux hors de son contrôle ; penser à tort que ce que les autres font est lié à soi.
Le raisonnement émotionnel
  • Prendre pour acquis que des états émotifs correspondent à la réalité. Par ex., considérer la peur comme une attestation du danger ; se dire « je suis stupide » plutôt que « je me sens stupide ».
Les croyances sur ce qui devrait être fait (fausses obligations)
  • Avoir des attentes sur ce que l'on devrait, ou que les autres devraient faire sans examen du réalisme de ces attentes étant données les capacités et les ressources disponibles dans la situation. Ce qui génère de la culpabilité et des sentiments de frustration, de colère et de ressentiment.
L'étiquetage
  • Utiliser une étiquette, c'est-à-dire un qualificatif qui implique un jugement négatif, de façon qui représente une généralisation à outrance, plutôt que de décrire le comportement spécifique. Par ex., « Je suis un perdant » plutôt que de qualifier l'erreur.
Le blâme
  • Tenir à tort les autres pour responsables de ses émotions ou au contraire se blâmer pour celles des autres.

Apprendre et.... retenir ;-)

INTRO SONORE
Quand on suit une formation, quand on décide d'apprendre quelque chose, le souhait est, en général, de mémoriser durablement ces nouveaux savoirs (ou compétences). Or...

Notre mémoire est largement faillible

Comme le montre ce graphique (qui découle des travaux de Hermann Ebbinghaus en 1885), notre taux de rétention des informations captées chute très rapidement avec le temps qui passe... Ainsi après une seule journée, 60 % des informations ont disparus, il en restera à peine 20 % après un mois !


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Créer du sens

Quand on trouve une utilité à ce qu'on apprend, on mémorise. Cette utilité peut être directe ou indirecte, applicable de suite ou plus tard.
Mais dès qu'on crée du sens autour de l'apprentissage, on augmente le taux de rétention des informations.

=> Et si vous tentiez la méthode des 5 pourquoi pour mettre des mots sur la véritable raison de votre envie d'apprendre tout ça ? (5 min)

Utiliser son canal de mémorisation préférentiel

L'information vient de l'environnement en passant par nos 5 sens. Elle part du Système Nerveux Périphérique vers le Système nerveux Central.
Ce que nous percevons par les yeux (V), les oreilles (A), la peau (K), le nez (O), et la langue (G) constitue la base de nos connaissances et les canaux (VAKOG) par lesquels nous allons "apprendre".
Nous avons tous un mode de représentation préférentiel, car nous ne pouvons pas utiliser tous les canaux en même temps.
Pour faciliter l'apprentissage, il convient
  • d'utiliser son canal préférentiel (plus naturel, facile pour nous)
  • d'utiliser plusieurs canaux c'est-à-dire de développer l'utilisation des canaux que nous utilisons moins (plusieurs canaux = meilleure rétention).

=> Quel canal utilisez-vous prioritairement? Faites le test !

Structurer

Un savoir structuré améliore la mémorisation car il permet "l'association" (qui est un facteur facilitant le taux de rétention).
Structurer et chercher à associer les nouvelles informations avec des informations déjà connues vous aidera beaucoup à mémoriser.

Dessiner

Le cerveau pense en image, même chez les "non visuels".
Essayez de transformer vos données en images, donnez-leur de la couleur, surlignez, soulignez, variez l'écriture...
Les cartes mentales peuvent être d'une grande aide car :
  • elles se rapprochent d'un dessin (même si on y place que des mots)
  • elles permettent de structurer les idées, de les associer (voir au-dessus)
  • elles permettent la prise de note NON linéaire (chronologique)
  • elles ne demandent qu'un bout de papier ;-) (même si il existe des logiciels sympa : www.freeplane.org)

Faire des pauses et dormir ;-)

Lorsque vous faites des pauses pendant votre séquence d'apprentissage, vous permettez à votre cerveau de poursuivre sans stress son travail de mise en relation des informations les unes avec les autres. Ces liens favorisent la compréhension et la mémorisation.

Le sommeil est une étape nécessaire pour la mémorisation car il réactive ce que l'on a appris durant la journée et permet son stockage à long terme...

Utiliser la réactivation, la répétition espacée

La principe de la répétition est simple : plus nous répétons quelque chose fréquemment et plus cela s’ancre dans la mémoire. De la même manière qu’un tracé sur du sable se fait de plus en plus profond au fur et à mesure que l’on repasse dessus. Il faut en général 7 répétitions pour qu'une information soit stockée durablement.
Mais les 3 premières réactivations sont les plus importantes. Le timing de réactivation est lui aussi important.

Ainsi le mieux est donc de réviser dès que l’information est susceptible de se perdre :
  • donc dix minutes après,
  • un jour après,
  • une semaine après
  • puis un mois après.
Cet écart de temps de plus en plus long est dû au fait que plus vous révisez moins vous oubliez (donc vous avez moins besoin de réviser).
J'essaierai de vous relancer sur cette répétition lors de chaque semaine.

Partager

Il n'y a rien de plus fort que le partage d'un savoir, d'une compétence pour retenir celle-ci.
Si vous pouvez expliquer à autrui, c'est que vous avez compris !
Donc parlez-en autour de vous (avec vos mots), rédigez de la doc, des fiches...

Autres pistes

Le palais de mémoire
Les moyens mnémotechniques

Quelques ressources

  • Apprendre à toute vitesse / Ed. InterEditions
  • Objectif mémoire / Ed. Eyrolles

Produire (ou trouver) des biens communs

Il existe maintenant de nombreuses sources (de savoirs principalement) sous licence libre - ou ouverte - dans lequels nous pouvons puiser pour nos projets
ET sur lesquels nous pouvons aussi contribuer !

Trouver des ressources sous licence libre ou ouverte


Contribuer à des projets existants

Ne pas se sentir seul => écouter les contributions en direct sur wikipedia http://listen.hatnote.com
=> voir les contributions en direct sur openstreetmap= > http://live.openstreetmap.fr/


Dans la galaxie wikimedia

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Se concentrer sur le positif

"Nous trouvons ce que nous cherchons..."
En s'efforçant de voir (aussi) le positif (sans tomber dans la béatitude) plutôt que (sans cesse) le négatif, on donne de l'importance à ce qui donne envie de continuer, de progresser.
Cela crée une ambiance, donne de l'élan et peut nourrir l'entourage

Quelques pistes

  • le carnet de gratitude
    • on y note à interval régulier (chaque soir) ce qui nous a fait du bien et là où nous avons fait du bien. Inutile de chercher compliqué, un échange de sourire ou un merci mérite d'être noté !
  • le tour de positivité
    • Au début ou à la fin d'une réunion, nous pouvons faire un tour où chaque personne (qui le souhaite) dit quelque chose de positif
    • ça peut être en lien avec la réunion qui se termine ou une chose plus personnelle (ou pro) vécue récemment ou ...
    • une façon de développer notre capacité à voir et à partager ce qui est porteur

=> Tour de positivité et contagion :
Les effets de ces pratiques sont de mieux en mieux détaillées scientifiquement : voir les ouvrages de psychologie positive ou cherchez Christophe André

Prioriser des choix

Commencez pas noter vos choix dans les cases prévues à cet effet. Une fois vos choix inscrits, comparez les 2 premiers choix entre eux. Restez spontané.e. Lequelle est le plus important ? Une fois la décision prise, inscrivez la lettre dans le losange à la jonction des 2 choix.

Faites de même avec tous les choix. Comparez le deuxième choix avec le troisième. Et ainsi de suite. Une fois ceci effectué, comparez le premier avec le troisième, puis avec le quatrième. L’objectif est de comparer chaque choix avec vos autres choix. Une fois votre tableau rempli, comptez le nombre obtenu pour chaque lettre (dans la partie de droite) et reportez celui-ci dans la zone “nombre de mention”.

Il vous reste à voir quelle lettre a reçu le plus de mention et à trier sur cette colonne ;-)

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Les valeurs, les intentions

Faire le pari des valeurs (les racines), des intentions (l'étoile) plutôt que des idées ! (les feuilles)


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Les valeurs

Une valeur personnelle est très différente d’une habitude de vie. Les valeurs personnelles sont des règles morales qui nous servent de boussole. Ce sont nos racines. Une valeur n’est pas un devoir : vous faites quelque chose parce que vous le voulez, que ça vous correspond et non parce que vous le devez.

Connaître ses valeurs et être en accord avec celles-ci permet notamment :

  • De se sentir en harmonie avec soi-même
  • De conforter l’estime de soi en osant être soi
  • De prioriser nos actions, de faciliter nos choix
  • De se débarrasser de nos croyances limitantes
  • De se sentir plus stable, mieux dans ses baskets
  • De mieux appréhender les situations nouvelles

Les intentions

L'intention c'est cette étoile qui nous guide, qui intègre nos rêves et nos désirs profonds. Elle nous donne l'énergie de réaliser les petits pas qui nous mèneront à l'aboutissement de nos rêves. On la porte en soi comme un objectif, comme la promesse d'une réalisation future. Sa particularité est la puissance et la rapidité avec lesquelles elle peut se transformer, à la seule condition qu'on la porte avec conviction et engagement et avec la certitude qu'elle deviendra réalité.
L'histoire nous a prouvé à maintes reprises que les contraintes sociales, physiques, économiques ou politiques ou tout autre frein peuvent être dépassés et permettre à une intention de se réaliser, même celle qui semblait impossible. L'ennemi essentiel de cette réalisation est le doute. Une intention peut prendre différentes formes. Elle peut évoluer avec le temps. On peut même en avoir plusieurs, à des degrés d'importance différents. Mais lorsqu'elle est bien ancrée, nous savons, pourquoi nous faisons ces efforts.
Elle nous aide à traverser les périodes difficiles, en nous rappelant où nous allons.


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Déterminer les intentions qui nous habitent quand on participe à un collectif et surtout quand on anime un collectif est ESSENTIEL.

Quatre questions

Mes actes incarnent-ils les valeurs qui me sont chères ?
Mes valeurs sont-elles compatibles avec les compétences pivots de l'animateur de projet collectif ? Ai-je clarifié mes intentions personnelles et/ou celles que je place dans ce projet collectif ?
Que suis-je vraiment venu chercher dans ce projet collectif (et notamment en tant qu'animateur) ?

Sources / Aller plus loin

  • Le guide pratique de l'intelligence collective
  • 30 jours pour trouver ma voie et vivre mes rêves
  • Moins d’ego… plus de joie ! Un chemin de liberté
  • Cessez d'être gentil, soyez vrai !
  • Psychologix

Autour de l'enneagramme

Pourquoi l’ennéagramme dans une formation à l’animation de projets collectifs ?

L’ennéagramme est un modèle de personnalité riche et puissant pour mieux se connaître et comprendre le fonctionnement humain. Issu de la tradition orale, il met en lumière 9 profils qui correspondent à 9 manières de voir le monde et d’y réagir. Chacune a sa motivation profonde, ses forces et tensions internes.

Par une démarche d’(auto-)observation, cet outil permet de prendre conscience de ses mécanismes, quand «c’est plus fort que moi», de mieux comprendre et accepter d’autres modes de fonctionnement. Cette prise de conscience invite à se libérer de ses automatismes, à élargir son point de vue et à améliorer la communication avec ceux qui fonctionnent autrement, ce qui est particulièrement précieux dans la cadre de projets collectifs.


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Noyade temporelle

liste
fotolia
Nous croulons tous sous une liste de culpabilité autrement appelée liste de tâches ;-)
Cette liste sans fin, nous rend complètement indisponible pour notre projet (collectif ou pas).
Plongé dans le guidon, nous sommes
  • en incapacité de travailler SUR notre projet et pas uniquement pour notre projet !
  • en incapacité d’avoir du temps disponible pour répondre au collectif.
  • => Difficile (impossible ?) dans ces conditions de faciliter l’implication des autres membres du projet.

Quelques constats (et pistes)

Nous baignons tous dans la loi de Parkinson (vous connaissez ?)

la loi de Parkinson : les actions ont tendance à s'étaler dans le temps qu'on leur "donne"
Accordons à chaque tâche un temps donné raisonnable et travaillons avec un journalier construits chaque matin en fonction de notre forme. Utilisons la technique de l'action-planification immédiate pour ne pas nous engluer dans des tâches "trop longues"
  • Mettre dans mon agenda chaque jour un RDV avec moi-même (30 min) et lui accorder autant d'importance que le reste... CA MARCHE BIEN (@Elisabeth session1 ;-)
  • et gardons à l'oeil sur la loi de pareto (ou principe des 80/20)

Nous nous berçons dans l'illusion d'être multitâche

On attribue à Einstein la boutade suivante : « Tout homme capable de conduire prudemment tout en embrassant une jolie fille n'accorde pas au baiser l'attention qu'il mérite ».
Essayons de ne faire qu'une chose à la fois en nous appuyant sur la technique du pomodoro
  • facile / pas facile / en solo / en collectif ?
Et si on acceptait de ne faire rien que UNE chose à la fois

Nous sommes bernés par le fonctionnement de notre cerveau

Sachant que notre cerveau, gourmand en énergie, cherche comme chaque organe à optimiser sa consommation d'énergie. Ceci l'entraîne à ne pas se lancer facilement dans des actions "compliquées" (ou imaginées comme telles) et donc coûteuses. Il préférera se délecter de petites actions simples. De plus, chaque petite action réalisée est récompensée par une petite décharge d'endorphine (hormone du plaisir.. celle que vous avez quand vous broyez le post-it indiquant la tâche accomplie ;-)
Détournons ce fonctionnement à notre avantage :
  • Découpons nos grosses actions en petites tâches faciles à accomplir et engrengons à chaque fois la petite dose d'endorphine ;-)
  • Arrêtons de tout mettre sur le même pied d'égalité (urgent-important)
  • Arrêtons de procrastiner nos grosses tâches :
    • soit en découpant en petites tâches, (la méthode Kaizen par exemple)
    • et surtout en se mettant au travail, en général cela prend deux fois moins de temps que prévu et la satisfaction obtenue est "grande" (et à savourer pleinement)

Nous avons du mal à abandonner certaines choses

Qu'il est dur d'accepter de ne pas être "un superhéros"
Si nous ne sommes pas en mesure de nous arrêter pour réfléchir sur nos actions, l'environnement se chargera de penser pour nous !
  • Et si vous placiez (pensiez à) vos gros cailloux
  • Et si vous pensiez à votre calendrier saisonnier
  • Voir de tenter un moment de méditation (ou une balade ou un quart d'heure de lecture sans culpabilité ou ...) => Merci Marie pour la découverte du jour 3
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Pas d'injonction à... / pas de "il y a toujours moyen de faire plus si on est bien organisé"... Nous sommes traversés par ces risques => on a des méthodes à disposition => Reste à savoir "pourquoi les utiliser" et "jusqu'où"

Noyade attentionnelle (sous les alertes)

Trois minutes. C''est le temps de concentration moyen des adultes sur une tâche intellectuelle, mesuré en 2012 à l'université de Californie. Le reste du temps, on décroche. Surtout en présence d'un écran, d'un smartphone.
Quand on sait qu'il nous faut 10 minutes pour être dans un état de concentration correct pour mener une tâche intellectuelle.... on est mal ;-)

Quelques pistes d'actions : sortons du flux ! allons dehors :-)

  • notre mémoire de travail est très limitée… 7 +/- 2 espaces (voir Le mémo des mémoires
    • la mise en éveil “dans l’attente de l’alerte” nous fait perdre 1 de ces espaces… soit plus de 10 % de capacité de travail
Il devient vital pour toute personne qui souhaite encore pouvoir réfléchir de sacraliser des temps et des espaces "hors alertes"
  • des espaces hors flux : dehors et/ou un bureau (espace de travail) "fermé" et/ou en "zone banche"
    • dont on parle avec les collègues car tout le monde est concerné
  • des temps hors flux : avec juste un crayon et un papier et/ou sans gsm ou connexion...
    • couper les alertes de bureaux facebook, twitter, mails, skype...
    • organiser sa messagerie pour la désengorger automatiquement (surtout quand on utilise une liste de discussion ou qu'on est abonné à plusieurs newsletters)
    • voyage au bout d'un like
    • faire des tris automatiques et ne lire que quand on le décide
=> prenons un temps pour collecter (écrire) toute la doc possible là dessus et plaçons-la dans notre espace ressource
Nos environnements numériques sont fait pour nous maintenir dans le flux, pour capter notre attention. C'est une science qui porte le nom de captologie !
Mais le plus grand frein à la désactivation des notifications, n'est-il pas l'humain ?
Pour ne pas être entraîné avec le flux et donc rester vivant ;-)
  • accepter de ne pas lire tous les mails, tous les posts... / on n’en meurt pas !
Si on y prend garde, par son comportement numérique (ou pas) on peut devenir soi-même une alerte p our les autres
  • prenons le temps de réfléchir avant de re-re-re poster, tweeter, instagrammer...
  • réfléchissons sérieusement à l'utilisation de nos mails : https://cursus.edu/articles/37160#.XHE1JYDm40M
  • si on gère une liste de discussion, un framateam, gérons les échanges !

Peut-on coopérer sans "chef" (en solitaire) ?

On se retrouve parfois "mal à l'aise" dans les nouvelles injonctions du tout coopératif. (Tout, tous ensemble)
Bien qu'il soit évident que le coopératif soit une voie à développer pour une société plus "juste",il n'en est pas moins vrai que le tout coopératif à chaque instant et pour tous les projets est :
  • épuisant (la validation au consensus est souvent longue et pesante)
  • contreproductif (le travail en groupe est parfois beaucoup plus long et ne génère pas toujours du "meilleur")
  • peu respectueux du mode travail "préférientiel" de chacun
Un système basé sur les personnes ne permet jamais de collaboration à grande échelle sans un système de représentation, comme on en voit dans les organisations comme les nations unies. Si nous voulons quitter le système de représentation tout en permettant à toutes les voix d’être entendues, nous devons trouver de nouvelles méthodes de collaboration. Il faut pouvoir sortir du

Système hiérarchique (contrôle du groupe par un individu )
image systemehierarchique300x116.png (18.4kB)
Hiérarchie de consensus (contrôle des individus par le groupe)
image hierarchieduconsensus300x62.png (9.9kB)
Mais est-il possible de travailler dans son coin tout en participant à du coopératif, tout en alimentant le collectif ?

La stigmergie


La stigmergie est un mécanisme de coordination indirecte entre agents ou actions. Le principe est qu’une trace laissée par une action dans l’environnement stimule l’accomplissement de l’action suivante, que ce soit par le même agent ou un agent différent.
En résumé, une action laisse une trace qui elle même induit une action, elle même pouvant laisser une trace…
De cette façon, les actions suivantes tendent à bâtir sur l’existant et se renforcer, ce qui conduit à l’émergence spontanée d’une activité d’apparence cohérente et systématique. La stigmergie est une forme d’auto-organisation. Elle produit des structures complexes sans avoir besoin de plan, de contrôle ou même de communication directe entre les agents.

image termitiereexemplestigmergie.jpg (0.2MB)
Pour fonctionner, la stigmergie s'appuie sur un certain nombres de principes.

En mode stigmergique, tous les "travailleurs" ont une autonomie complète pour créer comme ils le souhaitent; le pouvoir du groupe d’utilisateurs réside dans sa capacité à accepter ou rejeter le travail. Comme il n’y a pas de personne désignée pour accomplir une tâche, les usagers sont libres de créer une alternative s’ils n’aiment pas ce qui est proposé. La stigmergie n’est donc ni compétitive ni collaborative dans le sens communément admis du terme. Avec la stigmergie, une idée initiale est donnée librement, et le projet est conduit par l’idée, pas par une personnalité ou un groupe de personnalités.
Aucun individu n’a besoin de permission (modèle compétitif) ou de consensus (modèle coopératif) pour proposer une idée ou initier un projet."
  • 1er principe : les actions doivent laisser des traces perceptibles.
  • 2ème principe : large ouverture à priori
  • 3ème principe : usage de licences libres
  • 4ème principe : mécanisme de contrôle a posteriori
  • 5ème principe : grand nombre et grande diversité des agents
  • 6ème principe : auto-allocation des tâches
  • 7ème principe : croissance organique et division en nœuds
  • 8ème principe : gérer les tâches critiques
  • 9ème principe : accepter les branches de projets développés en parallèle
  • 10ème principe : des règles d’interaction simples
  • 11ème principe : intention commune autour d’un objectif prépondérant

Pour peu qu'on respecte certains principes de la stigmergie, il devient possible d'allier travail "solitaire" et projet collectif.

Ainsi, en laissant des traces visibles de ses actions et en plaçant celles-ci sous des licences ouvertes, on participe à l'élaboration d'un commun au profit de qui veut (le reprendre, l'enrichir, le modifier, aider à le faire grandir...).
il est donc possible de travailler collectivement seul dans son coin ;-)

PS : il est évident que les rédacteurs de wikipedia (Openstreetmap) sont des stigmergiens, rédacteurs solitaires mais ayant créés la plus grande encyclopédie (carte) mondiale !

Plus d'infos : http://www.lilianricaud.com/travail-en-reseau/principes-cles-pour-mettre-en-oeuvre-une-cooperation-stigmergique/


En d'autres mots

  • Quels sont les prérequis ?
    • définir un périmètre et un objectif partagé
    • responsabilisation de chacun des acteurs (liberté d’expression)
      • être très motivé et si possible être formé
      • annoncer son intention
      • confiance acceptation totale de l’apport de l’autre (licence libre ou équivalent)
  • A quel besoin çà répond ?
    • permet la créativité et l’innovation, de prendre des décisions, de mettre en oeuvre et d’évaluer les objectifs du groupe…
    • être agile et rapide : plus d’action et moins de blabla (pas de chef ni de dictature du groupe)
    • créer de la motivation et vaincre les peurs (en prototypant)
    • Comment l’utiliser ?
      • peut-être plus facile avec un nouveau projet que dans un groupe existant
      • Indiquer les choses interdites plutôt que les règles du jeu : tout est acceptable sauf ce qui met en péril les personnes ou le groupe
  • Quelle plus value ?
    • Plus vite
    • Plus créatif : on ne sait pas comment çà va aboutir
  • Les difficultés
    • on peut avoir peur de ne pas savoir où on va…
    • comment atteindre un objectif précis ?
    • Accepter de ne peut pas obliger les gens à participer
- Y a-t-il des exemples concrets chez les humains ?
  • wikipedia
  • openstreetmap
  • github
  • vavle (producteur de jeu)

Stigmergie et pilotage de projets collectifs

Ok mais ça donnerait quoi le pilotage d'un collectif en y plaçant de la stigmergie ?

Sans doute :
  • de la place pour beaucoup d'idées d'actions différentes
    • à faire émerger au début mais aussi chemin faisant
    • à rendre très clairement visible aux yeux de tous
    • avec un minimum de documentation pour les comprendre correctement
    • avec un vrai lâcher prise par celui-celle qui les ont émises pour qu'elles puissent être reprises et adaptées par ceux qui sont présent.e.s (les forces vives) => licence libre ?
  • pas de choix à priori sur celles qu'on veut mener
  • l'avancement de certaines actions
    • sur base des forces vives en présence (en adaptation permanente)
    • sur base des envies des forces vives en présence (au libre choix de chacun)
    • => pas de y a qu'à faut qu'on... puisque seules les idées prises en charge avancent
  • le maintien de la documentation sur chaque action (son état d'avancement)
  • ...

Ceci rappelle donc qu'un collectif NE peut PAS être piloté QUE en mode stigmergique car certaines actions sont des tâches critiques qui, si elles ne sont pas réalisées en temps et heure, mettent tout le collectif en péril !

Outils web pour créer des présentations

Pour créer des affiches, présentations, infographies...

Pour retoucher des photos

Pour créer des grands posters avec sa petite imprimante ;-)


Pour créer des graphiques, infographies ou dessiner

Pour recevoir un feedback de son collectif autour d'une production


Des photos (vraiment) libres de droits


Petit tour des outils en vidéo

S'organiser


Dans le collectif, l'envie de se voir, de partager des moments ensemble est souvent prioritaire mais malgré cette envie forte, un manque d'organisation peut venir casser la dynamique. Dans ce chaos, seuls les militants (prêt à de nombreux sacrifices) tiennent le coup ! Les autres, désemparés, sont partis "fatigués".

Comme l'a souligné Ulanowicz, dans un projet il faut deux-tiers "d'organisés" pour que celui-ci soit durable.

image ulanovic.png (64.0kB)

Pour décider d'une date ensemble

Il existe de nombreux outils "dédiés"
On peut aussi travailler avec des méthodes détournées (fonctionnelles ! )
  • à travers un pad et des +1 derrière les propositions
  • via un canal framateam
    • on place dans le messages divers emoji (un pour chaque proposition), les gens réagissent ensuite au message via un des emojis proposés.
    • image vote_emoji_framateam.png (29.0kB)

Pour rendre visible les dates

Il est essentiel que l'ensemble des membres puisse avoir accès aux dates importantes du collectif
  • on peut incorporer dans le site web divers agendas externes (google / outlook)
    • facile mais ne permet en général pas l'alimentation par tous de ce calendrier
  • on peut simplement faire une liste sur une page visible du site des prochaines dates de rencontres
    • on utilise ce système dans le réseau des coordinateurs de crie
  • on peut aussi mettre en place un agenda "partagé" si on utilise yeswiki
    • ceci permet à chacun de déposer une date dans l'agenda
    • et en plus avec le dernière version de yeswiki, on peut même s'abonner à cet agenda pour le faire apparaître dans songmail calendar ou son outlook

Veiller aux équilibres des disponibilités en temps

Aborder la question des disponibilités en temps de chacun pour le projet permet de s'autoriser mutuellement à avancer à des rythmes différents.
Il devient alors possible de travailler en "sous commission". Ceci permettant d'avancer même quand tout le monde n'est pas disponible et évite de bloquer "les énergies".
SEULE CONTRAINTE IMPORTANTE : rendre visible les productions des sous-commissions vers TOUS => job de l'animateur de s'en assurer

Sans communs, pas de collectif !

Il est donc essentiel de pouvoir organiser un espace de partage des documents et traces du collectif.
En fonction des besoins, cet espace pourra prendre des formes très diverses :
  • un simple pad (au début par exemple) pour garder les traces de nos réunions, des liens url intéressants...
    • avantages : gratuit et open, super simple à mettre en place
    • inconvénients : ok pour du texte et des liens : rien de plus (ni images, ni pdf, ni doc...)
  • un outil dédié de partage et synchronisation
    • par exemple : cryptpad (suite collaborative), nextcloud, cozydrive, shadow drive + https://pro.mailo.com/ + google drive...
    • le must aujourd'hui est l'offre gratuite d'infomaniak basée sur nextcloud : https://www.infomaniak.com/fr/email-gratuit
    • avantages :
      • bien pensés, ces outils sont ergonomiques et permettent une synchronisation des dossiers partagés chez chacun (qui le souhaite)
    • inconvénients :
      • nécessite une inscription pour le créateur, parfois aussi pour les autres ;-( (très bloquant)
      • sauf exception : les données sont stockées on ne sait trop où ! (cozy est français, shadow drive aussi, nextcloud est bien ! )
      • la plupart des outils ne permettent PAS la contribution par chacun" (cozy + dropbox (ou payant alors) + shadow drive + box (ou payant alors)
      • Nextcloud est le seul à permettre la consultation ET la participation à un dossier partagé
  • via Yeswiki : un peu (beaucoup) conçu pour répondre à ces demandes de collectifs ;-)
    • Comme dans l'onglet nos communs, on peut organiser dans le wiki, à travers des formulaires, la récolter ET mise à disposition de documents
    • avantages : gratuit et open + permet la mise à disposition ET la possibilité pour chacun de déposer lui-aussi une ressource ! (sans login)
      • possède un outil de "curation" qui permet d'installer dans la barre d'outils de son navigateur un lien d'alimentation "automatique" voir SaisirRessources
    • inconvénients : potentiellement "ouvert à tous" (mais paramétrable) / pas de synchronisation en local
ATTENTION : vous êtes le seul à pouvoir gérer cet outil dans le collectif ?
  • => vous êtes le maillon faible ;-)
  • il faut rapidement penser à faire monter l'un ou l'autre complice en compétence sur ce point !
Partager des photos ?
Partager des idées ?
La circulation des infos, de la parole, tel un fluide vital, est un enjeu central pour le collectif et pas seulement un moyen pour atteindre des objectifs d'action.
La circulation de la parole dans le groupe est à l'image de celle du sang qui vitalise le corps humain. Prenons-en soin.

Des outils (Liste de discussion, framateam et cie) nous permettent de faciliter ces échanges.

image coeurfaux.png (0.4MB)
Partager et suivre les tâches dans un collectif via un outil unique et partagé par tous est presqu'une gageure.
Le meilleur outil de suivi / relance / vision globale connu à ce jour reste l'animateur ;-)
Les outils dédiés, très pratiques, se révèlent aussi souvent trop "compliqués" ou complexes pour la diversité du collectif.
Un outil ultra simple (souvent trop pour les plus geeks) se révèlera plus efficace (au moins dans un premier temps)
Ne pas réinventer la roue (on n'a plus le temps ;-), ne pas partir d'une page blanche, rester à jour sur le sujet qui nous intéresse, savoir ce qu'on dit du collectif...
En gros comment mettre en place un système de "veille" sur les sujets qui nous occupent.
  • il existe la veille de terrain, celle menée par chacun qui laisse traîner ses yeux et ses oreilles. Toutefois, celle-ci n'existe QUE si on instaure un moment de mise en commun des trouvailles. Ceci peut-être ritualisé lors des rencontres avec un temps d'échanges ou un tableau de post-it (papier ou numérique) où recueillir les apports de chacun.
  • il existe aussi des outils de veille numérique comme
  • ils vous permettent de suivre ce qui se dit sur le web autour de mots que vous choisissez.
    • il peut s'agir de votre nom, de celui du collectif, du sujet du collectif...
Quelque soit le sujet de la veille, l'enjeu sera de partager le contenu de celle-ci avec le reste du collectif
=> Des outils plus performants (lecteur de flux RSS) existent pour suivre des flux de données.

Les peurs limitantes

J'ai peur du jour où je n'aurai plus peur. Martine Delerm
La peur n’empêche pas de mourir, mais elle empêche de vivre.
« La seule peur que l’on devrait garder, c’est celle d’avoir des regrets », Alain Touchard
La peur encombre notre quotidien, elle est partout ;-( Mais il est possible de se libérer de ses peurs ;-)
Pour vivre sans (avec moins de) peur, il faut commencer par prendre conscience de ses peurs et leur faire face...

Qu'est ce que la peur ?

La peur est un signal de danger émis par notre corps. C’est l’une des principales émotions. Elle est nécessaire à notre survie.
MAIS
  • quand il y en a trop ou tout le temps, elle se transforme en anxiété
  • quand il n'y en a pas assez, elle fait prendre des risques inconsidérés
  • quand il n'y en a pas du tout, elle nous empêche d'avoir du courage

On distingue plusieurs peurs

  • rationnelles qui nous préviennent d'un danger bien réel
  • irrationnelles qui ne correspondent à aucun danger dans la réalité. Ces peurs sont inhibitrices.
    • soit de cause directe : souvenir d'une attaque de chien quand vous étiez petit.e
    • soit de cause indirecte :
      • souvent une auto-accusation pour éviter d'accuser vos parents (tout le temps rabaissé quand vous preniez la parole => ma parole n'a pas de valeur), c'est souvent ici que se retrouvent nos croyances limitantes (je suis nul.le, je vais jamais y arriver...)
      • souvent la reprise d'une peur de vos parents (peur des étrangers de vos parents => vous avez aussi peur)
image peurs.png (0.3MB)

La peur est une sensation corporelle

La peur s'inscrit dans le mental et dans le corporel. Le comprendre est nécessaire pour pouvoir surmonter les peurs.
Il suffit de voir le nombre d'expressions qui décrivent la peur de manière corporelle

Que faire pour lutter contre ses peurs ?

Premièrement les identifier ;-)

La peur est aversive, càd que nous voulons à tout prix éviter de la ressentir... donc ne pas y penser, lui tourner le dos.

Deuxièmement la relativiser

Souvent le sentiment de peur est plus effrayant que la réalité
"Il y a bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons." Andre Gide
1. Quel est l’animal le plus dangereux au monde ?
  • a. Le serpent
  • b. Le moustique
  • c. Le requin
2. Quelle est la peur consciente la plus partagée chez les adultes ?
  • a. La peur de la guerre
  • b. La peur du chômage
  • c. La peur de la solitude
3. Quelle est la peur la plus ancrée dans l’inconscient collectif ?
  • a. La peur de la violence
  • b. La peur d’être abandonné
  • c. La peur du noir
4. Quelles sont les deux seules peurs innées (naturelles) ?
  • a. La peur de la chute libre
  • b. La peur du feu
  • c. la peur des bruits stridents
5. Pourquoi tout le monde a-t-il peur d’être rejeté ?
  • a. Parce que tout le monde a vécu l’abandon
  • b. Parce que tout le monde a secrètement honte de ce qu’il est
  • c. Parce que c’est la peur d’être banni du clan

Troisièmement changer notre regard

Même si nous ne pouvons changer la source de la peur, nous pouvons au moins changer notre réaction face à cette peur !
Si nous avons peur, c'est que :
  • l'on a un désir derrière, une chose importante à protéger
  • l'on peut développer du courage
Nous pouvons donc avec courage, nous mettre en mouvement POUR la chose à protéger plutôt que CONTRE la peur
La peur c'est comme un courant marin, rien ne sert de lutter contre mais plutôt chercher à naviguer dessus

Quatrièmement passer à l'action

  • Nommer nos peurs, les dessiner
  • Se libérer de ses croyances limitantes
  • Reprendre contact avec notre corps, sentir ce qu'elle provoque en nous
  • Chercher à (re)vivre ces expériences de peurs "à blanc" et sentir ce que ça provoque dans notre corps en cherchant à le "soulager"
  • Prendre de nouvelles habitudes

Un cheminement

image zonedeconfort.jpg (0.2MB)

Nous pouvons nous représenter notre vie comme des cercles concentriques.
  • Le rond central correspond à notre zone de confort . Nous nous y sentons parfaitement en sécurité.
  • Le cercle suivant est notre notre zone d’inconfort. Nous sommes en stress.
  • Le cercle suivant est la zone de panique. Nous ne sommes plus en maîtrise de quoi que ce soit , nous nous retrouvons figés.

En travaillant sur nos peurs, nous élargissons progressivement notre zone de confort au détriment des zones suivantes, jusqu'à ce qu'elles ne représentent que peu.
Il reste alors à explorer la "zone de magie" ;-)

Le pad / notes partagées

Alors que nous sommes tous ou presque connectés, et que les outils numériques devraient nous aider,
  • nous ne parvenons pas à organiser l'amont et l'aval de nos réunions avec nos partenaires, nos citoyens sans être inondé de mails,
  • nous ne savons pas comment partager la prise de notes durant les réunions, comment favoriser la participation durant les réunions, comment inclure les apports de ceux qui peuvent pas être là "physiquement".

Cette situation découle de l'utilisation quasi exclusive du mail dans des contextes qui ne lui conviennent pas (et c'est normal, on nous a pas appris, on nous a dit, il faut coopérer, voici un ordinateur...) du coup, on utilise l'outil qu'on connait comme si c'était le seul jusqu'à être nous même noyé dans nos mails et les réponses qu'ils engendrent !

Bon sang qu'il serait pourtant agréable de pouvoir par exemple sur un seul et même document
  • créer un OJ et permettre aux participants de l'amender, le compléter avant la réunion
  • d'utiliser ce même doc en réunion pour collecter les discussions (et pourquoi pas collectivement) / de rendre visible les apports de chacun et pourquoi pas même de tenir compte des questions et apports de ceux qui ne peuvent être là physiquement
  • pour ensuite, toujours sur ce même doc, mettre le projet de PV en discussion pour finir par un PV figé !
Bonne nouvelle, ceci est possible dès demain, sans compétences techniques et dans quasi tous les contextes de travail ;-) avec un PAD
Terriblement simple car il "suffit" d'une connexion web (et encore on peut faire sans si nécessaire) / pas de compte, pas de login, c'est parti !

Le pad permet de créer un espace où :
  • on peut collectivement et simultanément prendre des notes
  • on peut donner son avis même si on ne peut être physiquement présent à la réunion (on peut le coupler avec une vidéoconférence)
  • on peut laisser les participants donner leurs avis AVANT et APRES la réunion
  • on peut faire une réunion, un débat en rendant visible les apports de chacun
  • on peut terminer une réunion avec un compte-rendu quasiment rédigé
  • on peut collecter des questions (en réunion publique)
  • on peut faire un site web ultra simple
  • on peut faire un doodle très simple
  • liste non exhaustive !!!
  • je me rends sur www.framapad.org (j'en profite pour glisser site web dans mes favoris !)
  • je clique sur créer un pad (un pad est généré automatiquement). Si je souhaite pouvoir choisir son nom, je clique sur "option"
  • le pad s'affiche avec un petit message explicatif que je peux enlever une fois lu
  • pour partager le pad, il me suffit de communiquer son adresse url
  • dès que la personne clique sur le lien, elle arrive sur le pad
  • je vois le nombre de personnes connectées en haut à droite à côté du petit bonhomme
  • en cliquant sur celui-ci vous pouvez par ailleurs vous "nommer" et vous choisir une couleur de note
Vous trouverez aussi dans la barre de menu
  • une petit horloge qui vous permettra de voir l'évolution des notes réalisées sur votre pad (c'est un historique)
  • une étoile qui vous permettra de "sauver" un état particulier de votre pad et d'y revenir plus facilement
  • le rôle du secrétaire
    • souvent peu envié mais en même temps rôle "stratégique"
  • la notion de pouvoir / du faire ensemble (vraiment)
    • si chacun peut modifier les notes de chacun, qui a le pouvoir ?
    • si il n'y a pas de barrière d'accès, il faut changer de point de vue... gérer à posteriori les risques plutôt que fermer à priori
  • la notion de partage, de visibilité
    • si je montre en réunion ce qui est "noté", je rassure, je suis transparent, je peux reformuler => je fais baisser le risque de participer
=> on voit bien que le pad pose énormément de questions sur nous, plus que sur la technique
Pour faciliter son utilisation
  • commencer en présence
  • projeter la prise de notes
  • oser le faire (au début on est seul mais très vite on l'est moins !)
  • activer quelques suiveurs - complices
  • inviter à poursuivre à distance / inciter à participer
  • faire des fautes dans les noms
  • faire confiance à la communauté
  • refaire ... ça va prendre ;-) certains vont râler... beaucoup vont apprécier !
Pour gérer la prise de notes à plusieurs
  • au début ça perturbe... ça prend notes en bas et en haut ... plusieurs fois la même chose.. impression de désordre mais
    • c'est normal, on s'approprie l'outil (et ses limites), ça soulève des questions, notamment sur ce qu'on veut faire ensemble et comment...
    • rapidement, des rôles se dessinent (tapeuraukm, correcteur, metteur en page, structurateur...)
  • Il est possible quand on a un peu d'aisance, de se dire qu'un ou plusieurs d'entre nous captent des infos spécifiques durant la réunion et le place dans un endroit spécifique du pad (les tâches @qqlun ou des infos importantes #décision ou #agenda...)
  • Parfois en fin de réunion, le pad reste "brouillon", on peut alors prendre un temps collectif pour en 5 minutes faire un "rapport d'étonnement" en haut du pad qui en 10 ou 15 lignes reprend l'essence des discussions (le détail se trouve en dessous pour ceux qui veulent lire)
  • Attention, un pad n'est pas un espace de stockage, sa durée de vie est limitée... faites en un espace de travail qui vit, pas un espace de stockage !
  • Attention à ne pas perdre url / inclure dans un wiki ;-)
  • c'est ouvert, très ouvert / mais ne surestimez vous pas les risques ?

Intéret de l'écriture collaborative => https://cursus.edu/fr/11224/apprentissage-et-ecriture-collaborative
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