S'organiser


Dans le collectif, l'envie de se voir, de partager des moments ensemble est souvent prioritaire mais malgré cette envie forte, un manque d'organisation peut venir casser la dynamique. Dans ce chaos, seuls les militants (prêt à de nombreux sacrifices) tiennent le coup ! Les autres, désemparés, sont partis "fatigués".

Comme l'a souligné Ulanowicz, dans un projet il faut un bon tiers de "très organisé" pour que celui-ci soit durable.

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Pour décider d'une date ensemble

Il existe de nombreux outils "dédiés"
On peut aussi travailler avec des méthodes détournées (fonctionnelles ! )
  • à travers un pad et des +1 derrière les propositions
  • via un canal framateam
    • on place dans le messages divers emoji (un pour chaque proposition), les gens réagissent ensuite au message via un des emojis proposés.
    • image vote_emoji_framateam.png (29.0kB)

Pour rendre visible les dates

Il est essentiel que l'ensemble des membres puisse avoir accès aux dates importantes du collectif
  • on peut incorporer dans le site web divers agendas externes (google / outlook)
    • facile mais ne permet en général pas l'alimentation par tous de ce calendrier
  • on peut simplement faire une liste sur une page visible du site des prochaines dates de rencontres
    • on utilise ce système dans le réseau des coordinateurs de crie
  • on peut aussi mettre en place un agenda "partagé" si on utilise yeswiki
    • ceci permet à chacun de déposer une date dans l'agenda
    • inconvénient : on ne peut pas s'abonner à cet agenda pour le faire par exemple apparaître dans son agenda perso

Veiller aux équilibres des disponibilités en temps

Aborder la question des disponibilités en temps de chacun pour le projet permet de s'autoriser mutuellement à avancer à des rythmes différents.
Il devient alors possible de travailler en "sous commission". Ceci permettant d'avancer même quand tout le monde n'est pas disponible et évite de bloquer "les énergies".
SEULE CONTRAINTE IMPORTANTE : rendre visible les productions des sous-commissions vers TOUS => job de l'animateur de s'en assurer

Sans communs, pas de collectif !

Il est donc essentiel de pouvoir organiser un espace de partage des documents et traces du collectif.
En fonction des besoins, cet espace pourra prendre des formes très diverses :
  • un simple pad (au début par exemple) pour garder les traces de nos réunions, des liens url intéressants...
    • avantages : gratuit et open, super simple à mettre en place
    • inconvénients : ok pour du texte et des liens : rien de plus (ni images, ni pdf, ni doc...)
  • un outil dédié de partage et synchronisation
    • par exemple : dropbox , box , nextcloud , cozydrive , hubic + google drive...
    • avantages :
      • bien pensés, ces outils sont ergonomiques et permettent une synchronisation des dossiers partagés chez chacun (qui le souhaite)
    • inconvénients :
      • nécessite une inscription pour le créateur, parfois aussi pour les autres ;-( (très bloquant)
      • sauf exception : les données sont stockées on ne sait trop où ! (cozy est français, hubic aussi, nextcloud est bien ! )
      • la plupart des outils ne permettent PAS la contribution par chacun" (cozy + dropbox (ou payant alors) + hubic + box (ou payant alors)
      • Nextcloud est le seul à permettre la consultation ET la participation à un dossier partagé https://cloud.criemouscron.be/s/rdwy5QcSma8QtpL
  • via Yeswiki : un peu (beaucoup) conçu pour répondre à ces demandes de collectifs ;-)
    • Comme dans l'onglet nos communs, on peut organiser dans le wiki, à travers des formulaires, la récolter ET mise à disposition de documents
    • avantages : gratuit et open + permet la mise à disposition ET la possibilité pour chacun de déposer lui-aussi une ressource ! (sans login)
      • possède un outil de "curation" qui permet d'installer dans la barre d'outils de son navigateur un lien d'alimentation "automatique" voir SaisirRessources
    • inconvénients : potentiellement "ouvert à tous" (mais paramétrable) / pas de synchronisation en local
ATTENTION : vous êtes le seul à pouvoir gérer cet outil dans le collectif ?
  • => vous êtes le maillon faible ;-)
  • il faut rapidement penser à faire monter l'un ou l'autre complice en compétence sur ce point !
La circulation des infos, de la parole, tel un fluide vital, est un enjeu central pour le collectif et pas seulement un moyen pour atteindre des objectifs d'action.
La circulation de la parole dans le groupe est à l'image de celle du sang qui vitalise le corps humain. Prenons-en soin.

Des outils (Liste de discussion, framateam et cie) nous permettent de faciliter ces échanges.

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Partager et suivre les tâches dans un collectif via un outil unique et partagé par tous est presqu'une gageure.
Le meilleur outil de suivi / relance / vision globale connu à ce jour reste l'animateur ;-)
Les outils dédiés, très pratiques, se révèlent aussi souvent trop "compliqués" ou complexes pour la diversité du collectif.
Un outil ultra simple (souvent trop pour les plus geeks) se révèlera plus efficace (au moins dans un premier temps)
  • https://framemo.org (sans login !)
  • un pad
  • une liste sous yeswiki
    • [90%] mettre à jour la doc
    • [10%] créer des communs
  • une liste ouverte via https://dynalist.io (avec gestion #hashtag et @mention) super pratique
Ne pas réinventer la roue (on n'a plus le temps ;-), ne pas partir d'une page blanche, rester à jour sur le sujet qui nous intéresse, savoir ce qu'on dit du collectif...
En gros comment mettre en place un système de "veille" sur les sujets qui nous occupent.
Quelque soit le sujet de la veille, l'enjeu sera de partager le contenu de celle-ci avec le reste du collectif
=> Des outils plus performants (lecteur de flux RSS) existent pour suivre des flux de données. (à découvrir plus tard)

Organiser une réunion à distance

Mettre en place "vite fait" un espace pour permettre au collectif (ou une partie du) de se réunir "à distance" pour échanger de vive voix ou par vidéoconférence est une compétence à travailler pour l'animateur.

Les outils sont nombreux aujourd'hui et beaucoup sont gratuits, que ce soit pour une conférence téléphonique ou pour une vidéoconférence.
Pour les vidéoconférences, un petit peu de savoir-faire méthodologique sera nécessaire pour eviter que celle-ci ne tourne "au drame" (voir ci-contre)



Quelques outils à votre disposition

Il existe de nombreux outils de vidéoconférence. Certains très complets, certains avec login/mot de passe, certains nécessitent une installation sur l'ordinateur...

Le choix proposés ci-dessous sont arbitraires. (pas d'inscription nécessaire, pas d'installation en local, possibilité d'intégrer un outil de prise de notes)

Important Au cas où la vidéo ne passe pas, on peut revenir à la bonne vieille conférence téléphonique
  • https://www.freeconferencecall.com (création d'un compte gratuit nécessaire, après c'est tout)
  • https://www.ovh.com/cgi-bin/telephony/webconf.pl => Avec ce service simple d'utilisation, vous pouvez planifier vos conférences téléphoniques et prévenir les intervenants par email. Grâce à un simple appel au numéro indiqué lors de la réservation, chacun des interlocuteurs sera connecté en direct et pourra écouter et intervenir en simultané.

ET enfin sachez que sur les pads créés sur www.framapad.org, une caméra est présente dans la barre d'icônes et vous permet en un clic d'activer une vidéoconférence autour de votre pad !! GENIAL

Quelques conseils d'animation

Important Il est difficile d'animer une réunion vidéo avec plus de 12 participants. Au delà, on passe en fait en mode "webinar" (plutôt conférence online que réunion)

Avant la vidéoconférence

  • En tant qu'animateur, avoir déjà pratiquer l'outil plusieurs fois et être à l'aise avec celui-ci
    • avoir tester dans différents environnements et via différents navigateur web
  • Si possible tester l'outil en présence ou permettre à chacun de tester l'outil AVANT la vidéoconférence (quitte à faire des mini conf en duo pour caler et rassurer)
  • Donnez quelques infos pratiques aux participants
    • Si possible isolez-vous dans un endroit peu bruyant
    • Si possible munissez vous d'un micro ou casque
    • Si possible utilisez le même ordinateur que celui sur lequel vous avez fait les tests préalables ;-)

Pendant la vidéoconférence

  • Pour le bon déroulement de la conférence, l'animateur peut demander à l'un ou l'autre participant de "couper" sa caméra si l'on "sent" que la bande passante web est un peu faible. Ceci permet de privilégier la qualité sonore.
  • Le "non verbal" passe un peu durant la vidéoconférence mais en général pas "assez", l'animateur de la réunion doit "veiller" sur les écrans et essayer de décoder de non verbal des participants pour intervenir si nécessaire.
  • Durant la conférence, les paroles ont tendance à être plus "sèches" (sans doute dû à la "distance"). L'animateur doit veiller à fluidifier les échanges, à insister sur la politesse, à mettre un peu d'humour
  • Plus encore que durant une réunion en présence, la distribution de la parole est nécessaire. L'animateur veillera à expliquer l'un ou l'autre code (visuel ou sonore) pour permettre aux participants d'indiquer à l'animateur qu'il réclame la parole.
  • Il est utile de rappeler qu'une conférence vidéo nécessite aussi des traces. Mettre en place une espace de notes partagées est utile et discuter de la prise de note collective est intéressant.
  • Veiller à ne pas faire des conférences vidéos trop longues car l'attention est plus vite perdue qu'en réunion "classique". Si possible des sessions d'une heure.
  • En fin de conférence, ne pas hésiter à faire un rapide "retour d'usages" avec les participants dans l'objectif de monter collectivement en compétence autour de cet outil.

Décider dans le collectif

Un enjeu bien réel

Tout collectif vit au rythme des décisions qu'il prend (ou pas). La façon dont se prennent les décisions est souvent un sujet sensible.
Elle est intimement liée aux dimensions de pouvoir et de gouvernance. Plusieurs facteurs peuvent avoir une influence : la taille du groupe et sa composition, le type de décision à prendre, le temps dont on dispose, l’état des relations et la confiance entre les membres, les rapports de force en présence, etc.
Deux écueils sont potentiellement au rendez-vous : l'absence de démocratie ou une démagogie pseudo-participative qui se termine soit par la paralysie de l'action, soit par la prise de pouvoir d'un petit nombre ;-(
Savoir décider est donc un enjeu bien réel pour le collectif !

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Les modes de décision

On distingue trois grands types de prise de décision

Le mode directif

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Avantages
  • rapide
  • efficace
  • responsabilisation du "décideur"
Inconvénients
  • possibles angles morts dans la décision
  • résistance au changement
  • non responsabilisation de tous

Le mode participatif

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Avantages
  • implication de tous
  • enrichissement des perspectives
  • plus large éventail de propositions
Inconvénients
  • risque de "facipulation" et donc de résistance à terme
  • déception des participants après le choix posé par le décideur

Le mode collaboratif

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Avantages
  • niveau élevé d'engagement
  • renforce l'adhésion du groupe
  • tient compte des apports de tous
Inconvénients
  • chronophage
  • peut créer une fatigue (processus engageant)
  • risque de préservation du groupe qui empêche de prendre des décisions

Décider ensemble

Un horizon

Dans le collectif, le rêve pourrait être de parvenir à passer du "On ne fait que ce qui est décidé" à "Tout ce qu in'est pas interdit est autorisé"
et donc indirectement de devoir décider le moins souvent possible ;-)


Dans un collectif, on se situe toujours entre 3 pôles : décider seul - décider ensemble - ne pas décider.
Quand on ne joue que sur un des pôles, ça cale très souvent.
Par exemple :
  • quand une seule personne décide de tout, très rapidement quand le projet grandit, elle n'est plus en capacité de décider tant les décisions sont nombreuses
  • le projet souffre et des décisions se prennent alors ailleurs, seuls et de manière chaotique OU ne se prennent plus du tout
  • => le résultat final est le plus souvent la mort du projet
  • il en est de même quand toutes les décisions sont prises ensemble. C'est chronophage, décourageant, bloquant !
    • le projet souffre et des décisions se prennent alors ailleurs, seuls et de manière chaotique OU ne se prennent plus du tout
  • => le résultat final est le plus souvent la mort du projet
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Un objectif : décider ensemble de qui a la légitimité pour décider seul de quoi. Le comment et le quand se font en délégation de confiance.
le projet peut alors vivre sans brider les inititiatives individuelles tout en gardant une cohérence.

L'art du panachage !

Chaque mode décisionnel comporte ses avantages et ses inconvénients.
  • le 100 % directif n'est plus du tout perçu comme raisonnable
  • le 100 % participatif entraîne souvent des concertations interminables
  • le 100 % collaboratif peut aboutir à un enlisement et un nivellement par le bas

Le collectif perçoit rapidement (et souvent) la nécessité de panacher les modes de décision en tenant compte de la spécificité des situations.
Le collectif gagne en maturité et s'achemine petit à petit vers un leadership décisionnel partagé en fonction des situations (nombre de personnes, urgence, expertise requise, enjeu...)
A l'animateur d'impulser l'exemple et de choisir le mode de décision le plus opportun.
Fondamentalement, la bonne méthode sera celle qui remplit les trois conditions :
  • convenir au groupe
  • permettre l'expression réelle des désaccords
  • permettre d'avancer

Des points de vigilance

Avant d'aller plus loin dans les méthodes ou les outils disponibles, ces quelques points de vigilance sont à tenir à l'oeil.
  • accepter que tout ne doit pas se décider à l'unanimité (sans pour autant penser qu'on est "pas collectif" du coup)
    • quand tout est décidé par une personne => on est pas dans un collectif
    • quand tout est décidé par tout le monde => souvent le collectif n'avance pas (on ne décide pas pour préserver le groupe), ou le collectif se vide (par abandon faute de temps et de palabres sans fin)
  • clarifier de sur quoi on veut décider : Même lorsque l’on a l’impression que le problème est simple, chacun le comprend à sa façon. Il faut toujours se mettre d'accord sur cette définition du problème.
  • clarifier les critères d'analyse du problème : L’analyse des problèmes doit s’appuyer sur des critères clairs. Sinon comment analyser un problème si l’on ne sait pas sous quel angle de vue ?
  • accepter les désaccords : seul espoir d'innovation et permettre leurs expressions
  • décider qu'on va décider ;-) : S'offrir un cadre rassure chacun (on tente sincèrement le consensus et si on y parvient pas au bout de xx minutes on décidera au vote ou on reporte ou ...) Quand chacun sait que le temps est compté et que le débat se conclura, les échanges sont beaucoup plus intenses et structurés.
  • valider les décisions implicites : Souvent, des décisions (petites ou grandes) sont prises sans qu'on ait véritablement annoncé que c'était une prise de décision ou que l'on ait "validé" cette prise de décision. S'en assurer permet d'éviter les "freins" ou remises en question ultérieures.
  • déléguer la prise de décision à un outil numérique est un échec ,-) => s'aider d'un outil numérique est autre chose...
  • quelque que soit la méthode utilisée pour décider, il faut chercher à placer chacun dans une posture de "JE Agissant" (et pas JE demandant). Le collectif n'est pas là pour faire à la place de... mais permettre à chacun de trouver un espace bienveillant pour mener son action dans le cadre du projet
BONUS : progresser sur la prise de décision dans nos collectifs, c'est faire progresser la société sur cet enjeu de taille...

Des méthodes à disposition

le vote à la majorité

Le bon vieux vote à la majorité simple, des deux-tiers... Un peu "radical" mais à ne pas balayer trop vite.
Bien sûr, à chaque fois que possible, il faut utiliser d'autres méthodes de prises de décision moins clivantes néanmoins exclure "par principe" le vote semble contre-productif.

le consensus

La décision au consensus est un processus pour décider sans avoir recours au vote. L'objectif est que le groupe soit en accord mais sans nécessairement atteindre l'unanimité sur tout. La phrase classique du consensus est "est ce que chacun peut vire avec cette proposition ?".
Elle sous entend que chacun ne doit pas être en accord parfait avec celle-ci mais que cela n'est pas bloquant pour lui et qu'en l'état, il peut se joindre à la décision collective (peut-être sans la porter mais en tout cas sans la freiner).
  • + : assez facile à mettre en oeuvre, compréhensible facilement par les personnes peu adeptes des décisions "hors vote"
  • - : le risque de consensus mou, comme arraché de « guerre lasse » après avoir trop longtemps débattu
Ce qu’il faut retenir :
Pour qu’un consensus soit dynamique et efficace, il est important de bien définir et s’entendre sur cette notion de consensus :
Le consensus, ce n’est pas : « Attendons que 100% des participants aient adhéré à la décision à 100%. »
Le consensus, c’est : « Dans un temps donné, entérinons l’action si 100% des participants sont d’accord avec la décision dégagée à la majorité. »

le consentement

La gestion par consentement laisse la possibilité de prendre part ou non à la discussion sans entraver la décision. À partir d’une proposition, chacun peut, à tour de rôle, valider ou faire une objection qui donne lieu à des amendements à la décision, jusqu’à son adoption par le groupe, s’il n’y a plus d’objection. Cette procédure permet de considérer une décision comme le fruit d’une élaboration collective. En levant une à une les objections, chacun est conduit à prendre sa responsabilité (d’objecter et de proposer des amélioration), et non plus à accepter, sous l’effet de la masse, une décision qui ne lui convient pas.
  • + : sans doute la méthode la plus collégiale où chacun est une partie de la décision.
  • - : pas simple à mettre en place dans un groupe "classique" car elle demande engagement et temps
=> voir la fiche de l'udn : http://universite-du-nous.org/wp-content/uploads/2013/09/gpc-aide-2017-v0.1.pdf

la délégation de confiance

Dans un collectif, il faut pouvoir identifier les périmètres de décision de chacun afin de ne pas brider les inititatives individuelles.
Toutes les décisions à enjeux, irréversibles sont à mener collectivement. Le reste est à analyser et à déléguer si possible.
Ce schéma nous donne quelques pistes pour agir en ce sens.
image aidedecision.jpg (0.2MB)

le jugement majoritaire

Le Jugement Majoritaire est une nouvelle théorie du choix social applicable à toute prise de décision collective, établie par les chercheurs du CNRS Michel Balinski et Rida Laraki à partir de 2006. En demandant aux votants leur opinion sur chaque option soumise, on bénéficie de beaucoup plus d’informations que dans le cadre du scrutin uninominal qui, résumant l’opinion des votants à un choix, ignore l’essentiel de l’information quant à ce qu’ils pensent. En agrégeant un grand nombre d’informations, le Jugement Majoritaire ne produit pas « juste » un gagnant qui obtiendrait la majorité des voix. Il mesure précisément le crédit porté à chacune des options et permet d’affiner autant que de pacifier la prise de décision.
=> il se prête donc bien au cas où l'on a plusieurs choix à "trancher"
=> le découvrir en une infographie => https://lesecolohumanistes.fr/wp-content/uploads/2019/05/35-Jugement-majoritaire_carre.png

Des outils numériques pour faciliter

Les désaccords

Concernant les désaccords, un conseil semble s'imposer : passer le temps nécessaire à creuser les différences de point de vue (sur quoi porte le désaccord ?) avant de passer aux solutions ou aux décisions.
Une fois le cadre du désaccord posé et si le dialogue autour de celui-ci ne parvient toujours pas à permettre de prendre une décision suffisamment partagée, le groupe est devant les choix suivants :
  • décider en votant à la majorité
  • ne pas décider et attendre que la situation et les points de vue évoluent
  • confier à une partie du groupe la responsabilité de mettre en oeuvre la décision en prévoyant une évaluation basée pour partie sur les objections de ceux qui sont en désaccords
  • creuser encore ce qui se cache derrière les désaccords

Pistes d'outils pour aider à prendre position et décider